Pas tout à fait satisfaits des propositions du gouvernement, les syndicats ont choisi de poursuivre la grève ce jeudi 12 juin 2003, jour du début des épreuves du bac. Ils promettent malgré tout de ne pas perturber les examens
Les propositions du gouvernement sur la décentralisation sont loin d'avoir satisfaits les grévistes de l'Education nationale. Pour mémoire, le ministre Luc Ferry propose de repousser le transfert de tutelle des conseillers d'orientation et des personnels de santé de l'Éducation nationale aux collectivités. Seuls mes TOS (techniciens et ouvriers de service) restent donc maintenant concernés par cette réformeLes syndicats estiment que cette avancée n'est pas suffisante. Cela d'autant que le projet de réforme des retraites a été maintenu en l'état par le gouvernement (l'allongement du délai de cotisation de 37,5 ans à 40 ans reste d'actualités). De ce fait, ils ont choisi de poursuivre la grève jeudi, jour du coup d'envoi du baccalauréat avec la traditionnelle épreuve de philo. Ils appellent dans le même temps "à ne pas boycotter et à ne pas bloquer les examens". Mais certains enseignants pourraient faire valoir leur droit de grève et refuser, par exemple, de surveiller les épreuves ou de corriger les copies ou encore attribuer une note de 15 sur 20 à tous les candidats quel que soit leur niveau.
Mercredi, le rectorat se voulait rassurant en affirmant que tout avait été prévu pour le bon déroulement des épreuves. Les élèves ont été convoqués pour 7 heures 30 dans tous les centres d'examen de l'île. Chargés d'assurer le service d'ordre pour le cas où des grévistes tenteraient une action, des cordons de policiers et de gendarmes ont été prévus à proximité des établissements
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