Les salariés de la BNP restent en grève ce jeudi 7 avril 2016. Une médiation est prévue à 14h à la direction du travail. Depuis une semaine, les négociations sont tendues entre la direction et l'intersyndicale, qui réclame une augmentation de pérenne de 100 euros par mois et une prime annuelle de 1500 euros.
16h50 : A l'issue de la réunion de médiation entre l'intersyndicale de BNParibas et la direction locale de la banque, sous la présidence de la DIECCTE, aucun accord n'a été trouvé. La poursuite de la grève est maintenue. "Au sortir de cette réunion, nous faisons le constat d'une situation de blocage qui s'éternise malgré la volonté des salariés de reprendre le travail. La direction malgré tous les moyens à sa disposition permettant d 'accéder à la demande des salariés, refuse toute avancée", juge l'intersyndicale dans un communiqué. Chaque jour de blocage fait perdre à la banque chaque jour 200 000 € de chiffre d'affaire.
11h30 : La médiation entre la DIECCTE et l'intersyndicale s'achève. La direction du travail précise qu'il y a un "escalier" entre la proposition de la direction locale et celle de l'intersyndicale" et que "la direction locale fera sa dernière proposition cet après-midi lors de la plénière".
9h30 : la médiation débute à la direction du travail, avec un objectif pour l'intersyndicale : "trouver la clé de sortie". A cette occasion, l'intersyndicale a rappelé le taux de mobilisation, les différentes mesures prises pendant les NAO précédentes, ainsi que l'impact du conflit sur la clientèle. "La DIECCTE précise qu'une sortie de grève entrainerait une négociation sur les jours de grève", rapporte la CFDT.
Hier, une "conférence call entre l'intersyndicale, la direction locale et le responsable Dom/Pom" était organisée dans l'après-midi. Mais après près de trois heures de discussion, l'entretien n'a apporté "aucune avancée à ce jour, la direction reste campée sur ses positions.", estime la CFDT dans un communiqué.
"Pendant plus de 2 heures M. Bruno Petit par un discours sur un ton péremptoire tente de convaincre de la nécessité d'une modération salariale, détaille la CFDT. Aucun argument sérieux , aucun fondement économique pour justifier un raisonnement connu et répété depuis des années".
Les syndicats attendent la médiation proposée par la direction du travail cet après-midi. 99% du personnel est toujours mobilisé selon l'intersyndicale.
Depuis le début du conflit, le jeudi 31 mars dernier, les agences et bureaux sont fermés et seules les opérations en libre-service sont possibles. Les retraits au gabier sont toujours possible - il peut arriver que ces derniers soient à sec, mais cela est sans lien avec le mouvement de grève.
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