Environ 200 agents du Département sont rassemblées ce jeudi 7 avril 2016, dans le hall du palais de la Source, siège du conseil départemental. Un appel à la grève illimitée a été lancé par l'intersyndicale CFDT, CGTR, FO et SPCD (syndicat du personnel du conseil départemental) pour protester contre le "manque de dialogue et de considération". Nassimah Dindar a commenté : "je comprends le mécontentement des agents. Je vais créer les conditions d'un vrai dialogue à tous les niveaux et m'assurer que l'équité soit respectée"
14h45 : Le mouvement de grève est suspendu. L'intersyndicale est satisfaite de ses échanges avec la présidente du Département. Nassimah Dindar a annoncé la mise en place de trois commissions de travail portant notamment sur l'organisation du travail et l'équité entre l'ensemble des agents.
11h45 : Les syndicats sont reçus par la présidente du Conseil Départemental.
11h30 : La présidente va recevoir les représentants syndicaux.
11h15 : Face à cette grogne, Nassimah Dindar affirme vouloir "créer les conditions pour mettre en place un vrai dialogue". Elle pointe notamment un "protocole syndical régissant le régime indemnitaire" datant de 1983 et jamais revu à ce jour. Si la loi prévoit une réforme, cette dernière ne doit être appliquée dans la fonction publique territoriale qu'au premier janvier 2017.
Elle assure : "Il y a des injustices, notamment en terme de travail et de rémunération, des agents de musée travaillent le samedi et le dimanche sans être d'astreinte contrairement à d'autres". Même topo pour les personnels et travailleurs sociaux, travaillant le week-end sans être payés. La présidente est également consciente des autres revendications des grévistes telles que le manque de communication et l'absence d'interlocuteurs. Elle garantit "vouloir l'équité à tous les niveaux".
9h00 : "Les salariés sont mécontents, il n'y a pas suffisamment de contact avec la DRH (direction des ressources humaines - ndlr) et les promotions ne sont pas faites en accord avec le règlement mais plutôt à la tête du client" affirme Ghislaine Bancalin, chargée de mission à la direction de l'autonomie et représentante syndicale CFTC.
Si elle ne met pas en cause la présidente du Département, la salariée dénonce en revanche "certains cadres qui l'entourent" qui auraient "des problèmes de management".
Pour le moment, pas de proposition de rencontre, mais les grévistes sont confiants. "Je sais que la présidente va finir par nous recevoir, elle comprend nos préoccupations, mais j'ai l'impression qu'elle ne sait pas vraiment ce qui se passe dans les services" déplore Ghislaine Bancalin.
8h45 : "Halte à la maltraitance institutionnelle" : la pancarte brandie par les grévistes, dans le hall du Conseil Départemental donne le ton. Ils étaient environ 200 ce jeudi matin à se plaindre d'un "manque crucial de dialogue entre la direction et les employés".
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