À Saint-Denis, nous assumons pleinement notre part en réalisant un tiers des logements sociaux de l'île en 2024. Nous défendons le droit de chacun à un logement digne, mais l'effort doit être partagé. Si toutes les communes respectaient la loi SRU, 11.000 logements supplémentaires pourraient être construits. Il est inacceptable que certaines préfèrent payer des amendes plutôt que de répondre aux besoins. L'État doit imposer aux communes déficitaires de respecter la loi (Photo : www.imazpress.com)
Notre engagement en faveur des plus précaires est tout aussi fort : près de 600 personnes sont domiciliées au CCAS, dont 48 % viennent d'autres communes, faute d'adresse fixe. La ville mobilise 550.000 euros pour le fonctionnement de ses structures d'accueil de jour et de nuit.
Pourtant, seules Saint-Denis (23 places) et Saint-Pierre (6 places) disposent d'abris de nuit. L'État doit inciter les autres communes à en créer. Nous sommes prêts à faire plus, mais des moyens financiers supplémentaires sont indispensables, car 20 % de subvention ne suffisent pas.
Face à cette situation, j'appelle à un débat public ouvert, réunissant l'État, le Département, les bailleurs sociaux et les collectivités, pour garantir la transparence et engager une action collective. La solidarité doit se conjuguer au pluriel, et l'État doit mobiliser les moyens nécessaires pour organiser cette répartition de façon juste et équilibrée.
Ericka Bareigts, maire de Saint-Denis
Il faut bien le constater, jamais vu autant de projets et de rénovation depuis que E Bareight est maire.
La ville se transforme..
Bravo et continuez ainsi.
Surtout du vert, des arbres svp
Merci
Avec cet élu, on est mal bareigts !
Mme la maire, produire plus de logements sociaux, financés par la collectivité, conduit systématiquement les foyers à faire plus d'enfants, qui dans 15 20 ans vont vouloir leur appartement etc. C'est le tonneau des Danaïdes ce zafer. Il n'y a plus de place à la Réunion, c'est le coma circulatoire, les projets d'intérêt général sont avortés faute de foncier disponible, on continue à subventionner la canne (malbouffe, alcool, sols défoncés aux pesticides et herbicides pour 30 ans), la délinquance (importée ou autochtone) s'épanouit dans ces ensembles immobiliers de relégation sociale qui ne sont plus irrigués par les services publics faute d'argent, la création d'emplois est atone comme notre tissu économique souffreteux, et vous nous dites qu'il faut davantage de logements sociaux. Madame la maire, davantage de LS, c'est davantage de problèmes, de problèmes d'argent, de problèmes d'urbanisme, de transport, d'emploi, de qualité de vie. Sur ces sujets il faut éviter les réflexes conditionnés et prendre de la hauteur : que souhaitez-vous pour votre île, comment vous la figurez-vous dans 30 ou 40 ans ? C'est à cette question que vous devriez commencer par répondre, ensuite de quoi vous induirez les politiques publiques à prescrire dans cette perspective - et celles à proscrire.
Bien dit.... Elle veut.. elle veut pauperiser notre belle île... suffit de regarder le Sindni qui ne ressemble plus à rien si ce n'est Mayotte bis ou Comores bis comme vous voulez...au choix... Elle ne fait que des appels d'air pour avoir de l'électorat bon marché sur le dos des contribuables dionysiens...avec des actions gratuites à tout va... Y a t'il un bilan ?
le pire c'est que je crois qu'elle est depuis peu sensibilisée au ras le bol des Dionysiens : elle a fait capoter le projet "prison break" sur l'espace océan pour cette raison. Mais elle ne s'assume pas, dommage.