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Saint-Denis : Ericka Bareigts a reçu deux footballeuses de l'équipe de France et Fabrice Abriel entraîneur international

  • Publié le 11 juin 2024 à 15:28
  • Actualisé le 12 juin 2024 à 10:57

Ce mardi 11 juin 2024, la maire de Saint-Denis Ericka Bareigts, a reçu dans son bureau les footballeuses de l'équipe de France Elisa De Almeida et Léa Le Garrec, candidates aux JO de Paris 2024, et le premier entraîneur réunionnais diplômé Fabrice Abriel. Un grand moment de sport pour la maire qui considère le sport comme un sujet de cohésion sociale et d'éducation. (Photo : Sly/www.imazpress.com)

Ericka Bareigts, la cheffe de la commune de Saint-Denis, a accueilli ce mardi 11 juin des joueuses de football mondiales. "Pour parler à tout le monde, c'est comme si j'aurais reçu Mbappé dans mon bureau aujourd'hui. C'est l'équivalent" révèle la maire qui a passé un moment incroyable.

- Un entraîneur réunionnais au sommet -

La présence de Fabrice Abriel est aussi un privilège pour la ville de Saint-Denis, Ericka Bareigts déclare : "On a un réunionnais qui est à un niveau international en termes d’entraîneur en l’occurrence en plus du football féminin, on a quand même le meilleur du meilleur aujourd'hui".

- Des personnalités généreuses et inspirantes -

L'association 1000 sourires offre à des enfants malades depuis plus de 20 ans maintenant, des moments de rêves et d’évasion par le symbole de ce qu’il y a de plus merveilleux pour les enfants. Des sportifs de haut niveau et des célébrités viennent leur donner du temps.

"C'est un merveilleux moment de se rappeler qu’il y a de la belle réussite locale comme nationale. Qu'il y a des gens qui incarnent la générosité, qui pensent aux enfants malades encore et qui tendent la main et se serrent les coudes" exprime la femme politique, qui signale que le sport nous rappelle des valeurs de fraternité et d’excellence, qui sont les valeurs de l’olympisme.

- La fierté du sport féminin -

Un gros travail a été fait sur la considération du sport féminin à La Réunion, mais il reste encore du chemin à faire. "Nous travaillons avec des clubs, nous apportons des moyens aux clubs pour qu’ils arrivent à développer les pratiques au féminin. Ça va de la boxe thaï, en passant par le football, le rugby, mais aussi le judo, le tir à l’arc, le break. Toutes les activités sont accompagnées en faisant cet équilibre et cette égalité fille garçon" affirme la dyonisienne. 

Cet équilibre homme-femme est un long parcours, qui passe aussi par la représentation de ces sportives de haut niveau, qui lancent des messages aux plus jeunes. Ericka bareigts assure que "dans les clubs de Saint-Denis, pas que de football mais dans toutes les pratiques, il y a de plus en plus de petites filles."

- Les clubs municipaux font les plus grands joueurs -

Le sport permet de créer un lien de collectif et de société, qui encadre les enfants lorsqu'ils sont dans un club. Les bénévoles, les parents et les adultes rassurent les marmailles et pose uns cadre éducatif.

Selon la maire de Saint-Denis : "Ça apprend aux enfants à pouvoir se projeter sur l’excellence. Par exemple, au moment où on se parle, SDEFA cette équipe de football du Bas de la rivière, est partie avec les U13 dans une rencontre nationale. Les enfants partent et rencontrent autre chose, ils se confrontent à l’extérieur, à la compétition, et c’est comme ça que naît aussi une ambition dans la pratique du sport."

Il y a aussi les plus grandes sélections, ou ceux qui deviennent des sportifs professionnels. Le chemin est plus exigeant et difficile, mais il y en a qui y arrivent. "S'il n’y a pas de clubs municipaux, il n'y a pas de champions olympiques ça c’est clair. C’est une évidence, c’est une réalité. Et c’est pour cela que nous nous sommes très fiers, parce que nous voyons que ça a du sens de faire ce que nous faisons, quand on les voit jouer à ce niveau là, on se dit que fallait le coup de le faire" annonce la cheffe de la capitale.

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