Cyclone Belal

Le point sur l'eau à Saint-Denis

  • Publié le 17 janvier 2024 à 21:23
  • Actualisé le 17 janvier 2024 à 22:28

Le cyclone Belal a fait d’importants dégâts partout sur l’île. Des milliers de foyers sont encore privés d’eau et d’électricité. Sur le chef-lieu, les quartiers les plus impactés sont la Montagne, les hauteurs de Saint-François, la Bretagne et Domenjod. Car pour que ces quartiers soient correctement alimentés en eau, cela nécessite un pompage, qui requiert lui-même de l’électricité. Nous publions le communiqué ci-dessous (Photo d'illustration rb/www.imazpress.com)

Un groupe électrogène a ainsi pu être installé dans la nuit de mardi à mercredi pour réalimenter une partie de la Montagne. Avec cette installation, environ 2 500 abonnés ont pu retrouver de l’eau à leur robinet. 

Cette action menée permet de porter, ce mercredi 17 janvier seulement 24 heures après le passage du cyclone Belal, à 90% des administré.e.s alimentés en eau.

En effet, l’électricité est un sujet majeur, car sans elle on ne peut pas avoir d’eau et c’est l’économie dionysienne qui subit encore, après avoir subi matériellement.Une commission d’enquête va être demandée afin d’obtenir la transparence sur les investissements d’EDF sur le territoire réunionnais.

Heureusement, la Ville dispose d’usines de traitement. Sans elles, une grande partie de Saint-Denis n’aurait pas eu accès à l’eau après le passage dévastateur du cyclone Belal. En effet, bien que ce soit la compétence de la CINOR, la Ville a investi 65 millions d’euros sur les 10 dernières années sur le sujet de l’eau. C’est grâce à ces investissements que cela a pu tenir au maximum lors de ces 48 heures de crise, mais il faut continuer.

La Ville de Saint-Denis souhaite continuer à assurer un service de qualité. Or, pour l’être, il faut des financements. Plus de 30 millions d’euros vont être investis, par la CINOR, la Ville et sl’Europe, en 2025, afin de réaliser des travaux sur les 6 années à venir. L’idée est de consolider les stations fragiles entre Bellepierre et la Bretagne, de financer de nouvelles technologies ou encore de créer de nouvelles connexions entre les systèmes existants.

Éricka Bareigts, Maire de Saint-Denis : « Les gens des hauts doivent être traités avec la même considé- ration que les gens du littoral, ils payent leurs factures comme tout le monde. En attendant, j’invite les habitant.e.s des bas à réduire leur consommation pour que l’eau puisse monter vers les Dionysien.ne.s des hauts. Saint-Denis est une Ville solidaire et c’est dans des moments comme ceux-là qu’il faut savoir montrer sa solidarité. »
 

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