Plus de financements, mais aussi plus d’accompagnement auprès de publics particuliers (porteurs de handicap, seniors, jeunes actifs). C’est ce que demande la maire de Saint Denis à l’issue de la table ronde organisée sur le logement social ce jeudi matin 10 octobre 2024, avec l’ensemble des acteurs du secteur (Photo rb/www.imazpress.com)
Plus de financements pour le logement social, mais aussi plus d’accompagnement auprès de publics particuliers. C’est ce que demande Ericka Bareigts, maire de Saint-Denis, à l’issue de la table ronde organisée sur le logement, ce matin, avec l’ensemble des acteurs du secteur.
La ville de Saint-Denis organisait ce jeudi matin une table ronde consacrée au logement, pas uniquement social mais principalement, dans le cadre de la Semaine des Solidarités et de la Fraternité, à l’Académie des Camélias. Étaient présents une centaine de représentants des services de l’État (DEETS et DEAL, respectivement Direction de l’Économie, de l’Emploi, du Travail et des Solidarités et Direction de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement), du Conseil départemental et de la CINOR, des bailleurs sociaux, de l’ADIL (Agence Départementale d’Information sur le Logement), de l’agence immobilière à vocation sociale Soleil 974, d’associations œuvrant dans le médico-social ou représentant les usagers, et même des promoteurs privés.
Si l’on devait garder une seule phrase de la conclusion faite par la maire Ericka Bareigts, ce serait : "Construire partout, construire de la qualité !".
"Construire partout", c’est d’abord une pique à ses confrères/consœurs, maires de villes qui ne respectent pas, volontairement ou non, la fameuse loi SRU (Solidarité et Renouvellement Urbain), laquelle impose à certaines communes urbaines de disposer d'un nombre minimum de logements sociaux, proportionnel à leur parc de résidences principales (25 %). Saint Denis se situe bien au-dessus de ce niveau (38%) et aimerait bien voir appliquer les pénalités financières prévues en cas de non-respect de la loi.
Pour répondre aux 45 000 demandes de logement social enregistrées sur toute l’île, "il manque des financements" continue Ericka Bareigts, vice-présidente de l’Union nationale des centres communaux d’action sociale et qui a intégré récemment le bureau de l’Association des Maires de France.
En même temps, demander plus de financements pour le logement social au moment même où le nouveau Premier Ministre vient d’annoncer la pire cure d’austérité budgétaire depuis le début du siècle peut sembler anachronique. En effet, les aides à l'amélioration de l'habitat du ministère chargé des Outre-mer au titre de la fameuse LBU (Ligne Budgétaire Unique) devraient être a priori parmi les premières victimes du budget 2025.
C’est sans doute pour cela qu’Ericka Bareigts a rajouté "Construire mieux : construire de la qualité". Construire de la qualité pour respecter les normes environnementales et anticiper le fait que la climatisation est vouée à disparaître à court terme alors que les températures ne vont cesser d’augmenter.
Construire de la qualité "parce qu’on ne met pas des petits pois dans des boites » précise la maire de Saint-Denis. « Il y a des situations singulières comme celles des porteurs de handicap, des seniors ou encore des jeunes actifs qui ont besoin de logements adaptés à leurs besoins".
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De construire de beaux immeubles "en hauteur" .... les terrains se font de plus en rare !!! ... "la climatisation va disparaitre"...lol !!!
"De la qualité"
Autrement dit, les locaux devront tenir 2 ans au lieu de 1 pour commencer à s'effondrer.
Avec ou sans les rats, comme pour la SODIAC?
Encore une fois sur St Denis le social n’est pas la solution à tout… dans le privé les logements s’arrachent et il y a déjà une pénurie, qui fait que les gens vont habiter de plus en plus loin et ce qui donne un bon vieux gros bouchon dans cette ville qui ne s’en préoccupe guère