[LIVE - PHOTOS/VIDEO] Contre la vie chère et les injustices

Fin de la manifestation des Gilets jaunes et des syndicats

  • Publié le 9 février 2019 à 13:10
  • Actualisé le 14 février 2019 à 17:58

Les Gilets jaunes, les syndicats et plusieurs autres organisations ont manifesté dans les rues de Saint-Denis ce samedi matin 9 février 2019 contre la vie chère et les injustices. Les manifestants ont décidé de "faire front commun car l'union fait la force". Suivez notre live

  • C'est la fin

    La manifestation contre la vie chère et les injustices se termine. Le Barachois est de nouveau ouvert à la circulation

    Merci d'avoir suivi cette actualité avec Imaz Press Réunion

  • Tous les manifestants sont de retour devant la préfecture. Certains commencent à quitter les lieux. L'ambiance continue d'être bon enfan et sans tension particuière. Le soleil tape toujours très fort

  • Une partie des manifestants est allée jusqu'au rond-point donnant accès à l'entrée nord de la route du littoral. "Il fallait monter que nous sommes là, que nous sommes toujours dans la lutte", explique une manifestante.

    L'idée n'est pas de bloquer la circulation.

    Les manifestants retournent rapidement devant la préfecture

  • Nous sommes en direct sur Facebook pour suivre la manifestation des Gilets Jaunes. Regardez

  • BARACHOIS FERMÉ

    "Sur la RN1/RN2 à Saint-Denis au Barachois suite Manifestation gilets jaunes, une fermeture est en cours dans les sens de circulation jusqu’à nouvel ordre" communique la direction régionale des routes.

    Le gros des manifestants est resté devant la préfecture. Les autres arrivent au rond-point donnant accès à la route du Littoral

  • Vers la route du Littoral

    Une partie des manifestants dépasse la préfeture et commence à avancer vers la route du Littoral.

    Ils sont encadrés par les forces de l'ordre

    Certains veulent déposer un cercueil au rond-point donnant accès à la route du Littoral

  • Sur le Barachois

    Une partie des manifestants se déplace sur la chaussée au Barachois. Un camion transportant des galets pour le chantier de la Nouvelle route du littoral (NRL) est brièvement arrêté.

    Des manifestants scandent "oui au tout viaduc" disant ainsi leur refus de la mise en service de la carrière de Bois Blanc

    L'ambiance n'est pas tendue. Après avoir discuté avec le camionneur les manifestants s'écartent et le camion peut repartir

    La circulation n'est pas du tout entravée

  • Une manifestante, Bérénice,  s'exprime sur "la nécesaire convengence des luttes"

    Regardez

     

  • "La police avec nous"

    Le défilé arrive devant la préfecture. Les forces de l'ordre ont mis en place un léger dispostif de sécurité. "La police avec nous", "Préfet dehors"scandent les manifestants sous un soleil de plomb

  • Didier Bourse du mouvement Attac explique pourquoi il doit avoir "convergence des luttes". Il ajoute que le peuple doit être entendu, que la société doit être changé en profondeur et que si "cela doit passser par la démission de Monsieur Macron, cela passera par la démission de Monsieur Macron". Regardez

     

  • Vie chère, ça suffit

    Le ras bol généralisé de la vie chère et l'exigence de la baisse des prix restent au centre de la colère et des revendications. Plusieurs pancartes le disent dans le défilé

  • Les manifestants arrivent devant le Monument aux Morts. Ils observent une minute de silence à la mémoire des "victimes des violences policières"

    Ils chantent ensuite la Marseillaise

    Dans les rangs des manifestants se trouvent notamment les députés Huguette Bello et Jean-Hugues Ratenon

  • Ce que disent et scandent les manifestants

    • Emmanuel "les gilets jaunes ont ouvert beaucoup de sujets. Même si les gens n’en ont pas forcément conscience il y une convergence des luttes"

    • Un manifestant : "il faut que les français comprennent qu’ils sont tous concernés. Nous sommes ici parce que tout va mal"

    • Une manifestante : "les élus véreux, le mépris de Macron, ras le bol"

    • Un Gilet jaune venudu Port :"on est arrivé à un point où il faut une union, il faut que le peuple soit uni"

    • Un slogan revient régulièrement : "Emmanuel Macron on vient te chercher chez toi" , allusion à la phrase lancée par le président du début de l'affaire Benalla "s'il veulent venir me chercher qu'ils viennent"

    • Au mot "démission" les manifestants ajoutent "Didier Robert "ou "préfet" ou "les élus"

    • Le "nou tyen bo nou larg pa" revient en boucle

  • Le cortège arrive devant l'Hôtel de ville de Saint-Denis.

    Les "Macron démission" redoublent d'intensité. Les manifestants scandent aussi "un élu, une fonctin, un rémunération"

  • Plusieurs centaine de personnes participent à la mnaifestation au son d'une sono lancée à fond.

    Le long du parcours des manifestans s'assoient quelques instants sur la chaussée. Cela ne gêne pas la circulation. La manifestation a fait l'objeet d'une demande d'autorisation acceptée par la préfecture et le circuit emprunté par le défilé est interdit aux véhicules

    Regardez

  • Slogans

    Dans la manifestations on scande :

    - "Macron, démission"

    - "Politisyen koronpu, nou vé pi"

    - "Enfile ton gilet"

    L'ambiance est bon enfant. Beaucoup de personnes sont venues manifester en famille avec les enfants

  • Allez on marche

    Rassemblés depuis 9 heures près du Jardin de l'Etat à Saint-Denis, les manifestants commencent à marcher. Ils descendent la rue de Paris en direction de la préfeture.

    Ils a bien sûr beaucoup de Glets jaunes mais aussi des syndicalistes de la CGTR, de FO, de Solidaires. Des militants d'Attac et de Geenpeace sont également présents

  • Bonjour zot toute, koman i lé ?

    C'est jour de manifestation ce samedi 9 février, les Gilets jaunes, les syndicats et d'autre organisations défilent de les rues de Saint-Denis pour protester contre la vie chère et les injustices.

    Suivez la manifestation avec nous

À propos

• À l’origine de cette marche : des Gilets jaunes de l’ouest. Un groupe d’une trentaine de personnes, d’horizons différents. Salariés, retraités, ingénieurs, intermittents… Avec un point commun : ils sont convaincus que les Réunionnais, les Français, en général, méritent mieux. Des novices du militantisme qui se sont rencontrés sur les barrages et ont appris à se mobiliser. Au départ, ils se sont impliqués au niveau politique. Ont participé au conseil citoyen mis en place par la Région. Mais se sont vite retirés, déçus " on a joué le jeu pendant trois semaines mais la Région parasitait nos réunions, on n’avançait pas, pire, on a commencé à se diviser. Il nous était impossible de travailler efficacement " explique Vincent, l'un des organisataeurs de la marche. Ces Gilets jaunes de l’ouest " de Saint-Paul à Saint-Pierre " précise Vincent, n’ont pas voulu, pour autant, abandonner leur cause. " On s’est dit qu’il fallait poursuivre le combat dans la rue. Qu’il fallait rassembler et surtout, une grosse manifestation permettrait relancer le mouvement ".

• Un mois de préparation, de prise de contact, de communication sur les réseaux sociaux, des réunions plusieurs fois par semaine pour faire le point, des réunions avec les différents syndicats… Un mois de travail pour contacter les Gilets jaunes des vingt-quatre communes et  deux semaines pour communiquer sur l’événement " on a imprimé des milliers de tracts, certains d’entre nous sont chargés de les distribuer à gauche à droite " confie l'organisateur.

• Une autorisation de manifester a été accordée par la préfecture " on veut que ce soit un défilé festif " et les organisateurs jouent la sécurité " on aura notre propre service d’ordre, trente ou quarante personnes avec des brassards blancs qui seront là pour encadrer la marche. Et pour cette première manifestation, on a choisi une ligne droite, comme cela on évite les commerces du centre-ville de Saint-Denis donc de potentiels débordements".

• Les forces de l’ordre seront aussi présentes " mais le but n’est pas d’en découdre. " souligne Vincent. Les Gilets jaunes de l’ouest ont annoncé 300 personnes aux services de la préfecture " on espère que l’on sera plus même si la police, elle, croit le contraire " précise le Gilet jaune.

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