[PHOTOS - VIDEO] Face à l'inflation

Saint-Denis : les agents de la sécurité sociale en grève pour un meilleur salaire

  • Publié le 22 juin 2023 à 10:32
  • Actualisé le 22 juin 2023 à 12:18

Ce jeudi 22 juin 2023, un rassemblement a lieu devant le siège de la Caisse générale de sécurité sociale (CGSS) à Saint-Denis. Une cinquantaine d'agents sont mobilisés pour manifester. Cette mobilisation s'organise dans le cadre d'un appel national pour une augmentation de salaire dans la fonction. Un préavis de grève a été déposé par les syndicats. (Photo rb/www.imazpress.com)

L'intersyndicale de la sécurité sociale a donné rendez-vous au petit matin au piquet de grève. Dès 9 heures, le plus gros des agents de la sécurité sociale était être présent devant les locaux de la CGSS. Certains employés seront en grève à la journée ou à la demi-journée et d'autres pendant 55 minutes à l'occasion d'un débrayage.

Dans un contexte inflationniste, l'augmentation de salaire est au cœur des revendications.

"Nous avons fait appel à un débrayage de 55 minutes", explique Louise Hoarau, déléguée syndicale CFDT au sein de la CGSS. "Vous savez que l'inflation ne permet pas à tout le monde de prendre une journée de grève sachant qu"on a subi déjà plusieurs journées avec la réforme des retraites."

- Des négociations bloquées -

D'après l’ensemble des fédérations (CFTC, CGC, CFDT, CGT, FO et l’UNSA) les négociations sociales et salariales seraient bloquées pour les organismes de sécurité sociale.

En 2022, la réponse du gouvernement "n'a pas été à la hauteur de l'inflation", pour les syndicats. Au 1er octobre de l'année passée, les salariés du régime général de la sécurité sociale ont obtenu une augmentation collective de la valeur du point à hauteur de 3,5 %.

En début 2023, la demande d'une nouvelle augmentation des salaires n'a pas aboutie.

Face à cette situation, les syndicats ont donc décidé de se mobiliser pour demander une augmentation collective de la valeur du point de 8% avec un minimum garanti de 160€ brut au 1er janvier 2023.

Autre demande, la réouverture des négociations pour les trois classifications des emplois et rémunérations (les employés et cadres, les praticiens conseils et les agents de direction) avec une revalorisation des coeffficients, une reconnaissance des compétences et du déroulement des carrières.

De plus, pour la cotisation de la complémentaire de santé obligatoire, les syndicats souhaitent une répartition avec 60% de participation pour l'employeur et 40% pour les salariés.

À Paris, une rencontre avec le ministre des solidarités et de la santé, François Braun, a été demandée. La manifestation commencera à 14h devant ce même ministère.

www.imazpress.com/redac@ipreunion.com

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2 Commentaires
Hanaé
Hanaé
1 an

Ils ont un comité d'entreprise comme beaucoup en rêveraient, un 13ème voire un 14è mois. Et ça pleurent. Mettez vous à la place des smicards voire des gens à temps partiels subis qui travaillent pour une misère. Allez tenter votre chance dans le privé.

Templier974
Templier974
1 an

Et puis quoi encore, déjà qu'ils ou elles ne font pas grand chose.