Trails de l’extrême

Le nouveau défi d'Alain Joineau : 7 marathons en 7 jours sur 7 continents

  • Publié le 3 juillet 2024 à 12:02
  • Actualisé le 5 juillet 2024 à 09:19

C’est reparti pour un nouveau challenge ! Du vendredi 31 janvier au jeudi 6 février 2025, Alain Joineau se lance pour un trail de l’extrême, au programme : sept marathons en sept jours sur sept continents. L’athlète "fou" va mettre son corps à rude épreuve durant cette course dont les variations de températures d’un jour à l’autre vont ajouter de la difficulté au périple (Photos : Alain Joineau)

"Les jambes vont souffrir énormément mais ça va, parce que le mental je l’ai ", affirme Alain Joineau. L’amateur de sensation forte se prépare pour une nouvelle course de 294 km avec un concept audacieux : parcourir sept continents sur sept jours en sept marathons.

"C’est à force de regarder des blogs de différents coureurs que j’ai fini par apprendre l’existence de cette grande course", explique le sportif.

Cette année il s’élance pour une série de sept courses de 42 km chacune sur les différents continents du monde. "On commence par l’Antarctique, puis on va en Afrique du Sud au Cap, en Océanie à Perth en Australie, en Asie à Dubaï aux Émirats-Arabes Unis, en Europe à Madrid en Espagne, en Amérique du sud à Fortaleza au Brésil et enfin en Amérique du Nord à Miami aux États-Unis", énumère le sportif.

C’est un véritable programme de ministre qui attend les 60 coureurs des marathons : en dehors des courses sur des territoires différents, les moments de récupération se feront en plein vol.

"Il n’y a aucune chambre d’hôtel ou de gîte réservé pour nous. Notre moyen de locomotion sera aussi notre hébergement et restaurant", s’en amuse l’athlète. Pour respecter la condition des sept jours, les participants vont devoir se reposer pendant les heures de vol d’un pays à l’autre.

Pour se préparer à cette mise à l’épreuve du corps et de l’esprit, le coureur se tient à une hygiène de vie très saine. "En tant que sportif, j’ai évidemment une préparation stricte : je cours au minimum 70 km par semaine", explique le sexagénaire. Il renchérit : "je m'entraîne tous les jours et parfois deux fois par jour. Le lundi et le mercredi je fais du renforcement musculaire, j'en ai d'autant plus besoin pour pouvoir courir dans la neige".

- Un programme de titan - 

Il en va de même pour l’alimentation : "je mange principalement des pâtes et du riz complet ainsi que des légumes cuits", souligne le sportif. Il précise sa manière de faire : "je me suis approchée d'un nutritionniste qui m'aide beaucoup et puis je cours dans un club d'athlétisme à la Possession et puis j'ai un coach qui me donne pas mal de conseils".

Une alimentation qu’il compte conserver pendant le marathon, même à plusieurs mètres d’altitude.

Dans leur avion privé affrété pour l’occasion, les 60 coureurs accompagnés des membres du staff auront droit à une seule et unique valise de 23 kg, ce qui semble assez restreint pour Alain Joineau. "Va falloir que j'optimise ce que je mets dedans, entre toutes mes paires de chaussures, autant du trail que du running, ma grosse doudoune spéciale Antarctique, des vêtements chauds comme des vêtements d'été. La valise sera pleine ça c'est sûr".

Le coureur a prévu d’emporter pour chaque course un petit sac pour mettre les quelques effets dont il aura besoin pour chaque course, surtout quand une douche est prévue. "On va quand même se doucher pendant les sept jours, il n’y a qu’en Antarctique que la douche n’est pas au programme. On avait été prévenu de toute façon, on se contente de ramener des lingettes".

- Un défi du corps et de l'esprit -

Bien que le manque de douche en Antarctique ne soit pas l’élément que l’athlète de l’extrême redoute le plus, certains éléments risquent de perturber le fonctionnement habituel de ce dernier. Habitué à courir entouré de paysage à couper le souffle, le sportif va devoir "participer à la cinquième course avec la fatigue du corps et en courant à Madrid sur un circuit automobile en tournant en rond. Le tout avec du bitume à perte de vu".

Déjà habitué au froid extrême avec « -35° en Sibérie et un vent en rafale », c’est la chaleur du Brésil et de Dubaï que redoute le sexagénaire. "Le plus chaud sera à Fortaleza au Brésil il risque de faire plus de 40°", rappelle le marathonien.

Ce défi symbolisant le dépassement de soi-même, revêtit un autre aspect pour le coureur de l’extrême. "J’avais prévu de faire cette course avec mon frère Jean-Claude, mais son décès l’année dernière a chamboulé le projet et c’est d’autant plus important de lui rendre hommage à travers cette course", confie Alain Joineau.

Trônant au milieu de son maillot, une photo du frère du trailer sera affichée, un moyen de courir symboliquement avec le disparu.

cn/www.imazpress.com/[email protected]

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2 Commentaires
Patrick
Patrick
8 mois

Totalement idiot

Dom
Dom
8 mois

Bonjour le bilan carbone.