Une consultation publique est lancée le 9 mai à La Réunion dans le cadre des États généraux des mobilités. Un projet visant à rassembler des solutions durables pour faciliter les déplacements des Réunionnaises et Réunionnais. Jusqu’au 23 juillet, les citoyens pourront s’exprimer en ligne, lors du passage de la caravane des mobilités dans leur commune ou encore à l’occasion de débats qu’ils pourront eux même organiser et transmettre au conseil régional.
En 20 ans, le parc automobile de La Réunion a doublé. Aujourd'hui, 475 000 véhicules sont en circulation et les projections en indiquent 580 000 d'ici 2024.
- Un état des lieux alarmant –
Chaque jour, ce sont 30 kilomètres de congestion en moyenne soit 3 heures d'embouteillages qui impactent les déplacements sur l'île. "Ce coma circulatoire pèse sur notre territoire et la vie des réunionnais. Aucun n'y échappe de l'est au sud en passant par le nord et l'ouest" explique Huguette Bello, présidente de la Région.
Face à cette problématique, le conseil régional a décidé de lancer les États généraux des mobilités. "Il est de notre responsabilité d’agir. Nous devons laisser en héritage une Réunion respirable aux générations futures" indique la présidente.
Ces états généraux ont pour ambition d'avoir une vision globale des besoins de la population et coordonner les projets entre les intercommunalités. "Rare sont les sujets qui font l’unanimité à La Réunion mais les déplacements en font partis. Cette problématique revient sans cesse. Nous devons y travailler tous ensemble" poursuit Huguette Bello.
Première étape du projet, le lancement d'une consultation citoyenne afin de rassembler les propositions des réunionnais pour améliorer la mobilité. Les questions de l'environnement et des modes de déplacements durables devront être prises en compte.
- Faire émerger des idées -
Lancés le 9 mai, les états généraux vont dans un premier temps créer un espace de dialogue inédit avec le déploiement d’un vaste dispositif d’information et de participation citoyenne. L'objectif : faire le point sur les usages et les attentes, identifier les projets clés, dégager des priorités pour améliorer les déplacements aujourd’hui et anticiper les mobilités de demain.
Huguette Bello a appelé, à l'occasion de ce lancement des états généraux des mobilités, tous les réunionnais à faire entendre leur voix par une consultation ouverte à tous et qui se veut la plus large possible.
Ainsi jusqu'au 23 juillet, les réunionnais pourront partager leur idées à travers un questionnaire sur un site internet dédié. Sur le terrain, des acteurs de la mobilité sillonneront les routes de l'île en caravane pour partager le questionnaire, des ateliers seront organisés dans les écoles et des réunions publiques seront engagées aux quatre coins de l'île. À Mafate, une randonnée des mobilités sera mise en place.
Chacun pourra également organiser près de chez lui un débat auto-porté. Appelé ron kozé des mobilités, ce dispositif donnera la possibilité aux citoyens et aux institutions d’organiser leurs propres échanges. Un kit d'animation prêt à l'emploi sera mis à disposition avec une fiche de présence, un document d'accompagnement et de présentation de la démarche ainsi qu'une fiche de compte rendu.
Cette première phase de consultation se conclura par un bilan regroupant les propositions de la population et la constitution d'une assemblée citoyenne des mobilités.
Parmi les idées déjà soulevées par la Région, le train.
- Créer une assemblée citoyenne -
Lors de la première phase, les réunionnais pourront, en plus de répondre au questionnaire, postuler pour devenir membre de l'assemblée citoyenne des mobilités. Une centaine de personnes, mélangeant associations et citoyens volontaires seront tirés au sort.
En deuxième phase de ces états généraux, cette assemblée travaillera sur les propositions de la consultation citoyenne qui ont été retenues jusqu'en décembre 2023.
D'ici le début de l'année 2024, les résultats de cette longue démarche de concertation seront remis à La Région qui établira une feuille de route commune aux intercommunalités de l'île (CASUD, CINOR, CIREST, CIVIS, TCO), au Département, au syndicat mixte de transport de La Réunion (SMTR) ainsi qu'à l’État.
Et même si l'État n'a plus vraiment de compétences dans le domaine, Jérôme Filippini, préfet de La Réunion s'est félicité du lancement de ce projet.
"La politique de mobilité a été confiée au collectivités territoriales mais a un plein soutien de l’État avec une aide financière mais aussi un accompagnement pour une vision sur le long terme. La Réunion a trop souffert par le passé d'avoir eu des projets conduits par des micro régions sans être solidaires des autres. Parfois aussi, des projets retenus par une majorité politique ont été abandonnés par une autre. L'État sera là pour garantir une continuité" a-t-il exprimé.
Questionnaire et informations sur les états généraux des mobilités disponible ici.
ks/www.imazpress.com/redac@ipreunion.com
Excellente initiative a condition que les citoyens jouent le jeu et les élus aussi!! Une épreuve de vérité et de responsabilité pour la Region. Une dernière chance pour notre île ! Saisissons-là!
Trés bonne synthése ! pour finir ce seront les "simples" citoyens qui seront "livrés" au vent mauvais qui arrive, et qui soufflera fort !! les riches et comparses seront absents et s'accuseront mutuellement, et nous et nous ??? qui vivra verra. Désolé (e) de faire ma Cassandre. STOP VOTE
Quand on est "chaufférisé dan' loto climatisé" ... lo kaka c'est pour les autres !!!
Comme la majorité des Réunionnais le voient chaque jour, pas besoin d'Etats Généraux pour savoir que la Réunion va dans le mur en terme de mobilité.
Les constats existent mais nos élus sont incapables de se mettre autour d'une table et d'avancer de concert.
Seule la politique politicienne et les égaux de chacun et chacune d'entre eux ont cours.
En pendant ce temps, "Kabri y manz salad" .
Si on essaye de bilanter ce qui a été fait :
TCSP St-Denis : depuis Tamaya, rien n'a été entrepris pour l'améliorer ou l'étendre.
Ni Gilbert , ni Erika n'ont levé le petit doigt sur ce sujet.
Citalis est incapable de mettre en place un système fiable: les bus ne sont pas à l'heure et il est impossible de savoir où ils en sont dans leur trajet. Les usagers attendent comme des bœufs qui vont à l'abattoir.
Sur St-Denis il est aujourd'hui impossible de prendre le bus quand on travaille. Seuls les captifs l'empruntent, collégiens, lycéens, étudiants, personnes âgées, allocataires du RSA. Il suffit de prendre le bus une fois pour comprendre.
Le réseau Car Jaune s'est amélioré mais là aussi, pour qu'il fonctionne il faut des voies réservées et il faut que les intercos assurent la suite. Malheureusement...
La SMTR, un machin qui enfonce les portes ouvertes incapable de mettre en place une billetterie unique.
Le téléphérique : le papang c'est bien mais ça ne résout rien. Le tronçon Montagne-St-Denis serait plus intéressant mais la démesure de Mme Bareigts empêche d'avancer. Elle croit qu'elle pourrait "bouter" l'armée du site qu'elle occupe à l'entrée de St-Denis. Elle rêve éveillée et en attendant, "Kabri y manz salad".
Les projets de rail :
- le tram train : projet noyé par DR sans prendre le temps de l'analyser juste par anti-vergès primaire (quand on dit qu'à la Réunion, on a la droite la plus "bête")
- le run rail (projet de DR) : pas de courage politique pour lancer le marché avant la fin du mandat
- le TAO de la CINOR : un machin conçu par un BET hors sol sous les ordres de Erika et autres: mort né
- le BAOBAB de la CINOR : même carry que la TAO. Même approche, même résultat
- HB parle d'un projet de rail à longue échéance, mais quand...
Pour comparer, Maurice en est déjà à sa deuxième ligne ferrée; la honte pour la Réunion et ses financements Etat et Europe. Chez nous, on a du pognon mais les élus les plus "limités" de France.
Alors, quelle utilité pour ces EGM si ce n'est pour faire croire au petit peuple qui bosse et qui paye des impôts que cet argent servira pour des réels projets.
Encore le miroir aux alouettes..
Nos élus tracent le chemin du pouvoir pour le FN devenu RN.
Le RN n'a besoin de rien faire, il suffit qu'il attende et le prochain coup, ce sera bon.
Merci qui : tous nos élus à la Réunion et toute la bande à Macron (ils n'ont rien compris et vivent tous hors sol loin des préoccupations des Réunionnais et des Français)
blabla... plûtot des états généraux sur des femmes et hommes politiques, qui savent penser le "futur" de notre territoire : enjeux climatiques en premier, et avant tout !!! peut-être souffler à notre présidente de région, de penser un aménagement du territoire, plus harmonieux, en passant par des solutions, comme le télétravail (qu'elle en train de "dézinguer" à la région), qui permet littéralement d'avoir moins de personnes sur les routes .... peut-être déjà commencer par là ?
Et ?... Il faut se réunir pour se rendre compte que c'est la merde sur nos routes tous les jours ??!!!
Encore des "états généraux" sur le déplacement !!!
Pourtant La Région sous la mandature de P. Vergez , c'était déjà organisé et ça donné comme "fruits" : Le tram-train, la NRL les pistes cyclables ... et là on recommence ....!!!