Politique de la ville

Saint-Denis a organisé son conseil municipal

  • Publié le 25 février 2025 à 15:43
  • Actualisé le 25 février 2025 à 15:46

Le premier conseil municipal de l'année a eu lieu ce vendredi 21 février 2025 pour examiner et voter plusieurs délibérations majeures et impactantes pour le quotidien des Dionysien.ne.s. De la propreté urbaine à la rénovation des quartiers, en passant par le soutien à la jeunesse et aux associations, la municipalité poursuit ainsi son engagement en faveur d’un cadre de vie amélioré et d’un développement solidaire et durable. Nous publions le communiqué ci-dessous. (Photo : www.imazpress.com)

La ville de Saint-Denis adopte une charte de déontologie des élu.e.s, un cadre de référence qui renforce les engagements d’intégrité, d’impartialité, de transparence et d’exemplarité pris par l’équipe municipale. Cette convention est un rappel des obligations légales, telles que le respect des règles d’impartialité ou l’engagement des élu.e.s à rendre compte du travail mené.

Par exemple, les élu.e.s s’engagent à respecter l’obligation de déport, c’est-à-dire à ne pas participer aux décisions concernant leurs proches. Ils devront alors transmettre le dossier à l’un de leurs collègues, qui le gérera en toute indépendance. Les élu.e.s devront également s’assurer de la plus grande rigueur dans la manipulation des fonds publics.

Ainsi, aucune diminution d’une somme due ne peut être accordée par un.e élu.e en violation des textes. De même, ils ne peuvent exiger le paiement de sommes qu’ils savent ne pas être légalement dues.

- La Poste : un service essentiel maintenu pour les Dionysien.ne.s -

Dans un monde où le numérique prend une place croissante, certaines habitudes demeurent essentielles. Se rendre à la Poste pour envoyer un colis, retirer un recommandé ou simplement acheter un timbre sont des gestes du quotidien qui facilitent la vie de nombreuses personnes, en particulier les aîné.e.s.

Depuis 2011, les quartiers de Saint-François et de la Montagne 15e comptent sur leur territoire une agence postale communale. Ce dispositif permet de garantir aux administrés de ces quartiers l’accès aux différents services postaux, au plus près de chez eux, au sein même de leurs mairies annexes. Grâce à la reconduction du partenariat entre la ville et la Poste, les agences communales de Saint-François et de la Montagne continueront d’offrir ces services de proximité.

Alors que la convention impose 12 heures d’ouverture hebdomadaire, la Ville va au-delà des obligations réglementaires et maintient ces agences ouvertes 20 heures par semaine au minimum, offrant ainsi un service plus accessible et adapté aux besoins des administré.e.s. L'agence de Saint-François est ouverte du lundi au jeudi de 8h15 à 12h15 et le vendredi jusqu’à 12h. Du côté de la Montagne, l'agence est ouverte du lundi au jeudi de 8h30 à 12h30 et le vendredi jusqu’à 11h30.

Cette convention s’inscrit dans la volonté de la municipalité de faciliter la vie des habitant.e.s. ville d’hyper-proximité, et avec 13 mairies annexes et sept centres municipaux, Saint-Denis agit au plus près des Dionysien.ne.s et coordonne de nombreuses actions pour les accompagner. Par exemple, la municipalité met en place des dispositifs tels que les caravanes de l’insertion ou les jeudis de l’accès aux droits. L’hyperproximité passe aussi par les audiences hebdomadaires, en quatre ans, 14 000 administrés ont été reçus par les élu.e.s.

- Une ville propre pour une meilleure santé -

La ville de Saint-Denis place la propreté urbaine au centre de ses priorités afin d’améliorer le cadre de vie de ses habitant.e.s. En agissant au cœur de ses quartiers, elle coordonne de nombreuses actions en faveur de la salubrité, en collaboration avec ses partenaires tels que la CINOR, les entreprises prestataires, les habitants, les associations et les bailleurs.

L'objectif est double : offrir aux citoyens des espaces publics propres et agréables et protéger la population des risques sanitaires, notamment face aux maladies vectorielles comme la dengue, le chikungunya et la leptospirose.

Saint-Denis consacre chaque année un budget de 10 millions d’euros à la propreté. La ville assure de façon régulière l'entretien de ses parcs, de ses axes routiers et les entrées de ville de son territoire. Voiries, rues, avenues, trottoirs, et même les espaces végétalisés bénéficient ainsi d'un coup de propre tous les jours.

En parallèle, les squares Montreuil, Capagorry, Bellon et Mérencienne et, depuis ce conseil, le Mail de la Fabrik et son esplanade, lieux de vie prisés par les habitant.e.s, ont également droit à un grand nettoyage tout au long de l'année.

La ville intensifie sa politique globale en matière de propreté, avec notamment des initiatives comme "Netoy Nout Vil", en partenariat avec CITEO, l'ARS ou encore la CINOR. En 2024, 2 500 tonnes de déchets ont été collectées, toutes opérations confondues. De plus, 1043 véhicules ont été retirés de l’espace public en 2024, dont 412 épaves et 440 VHU.

La propreté est aussi une question de responsabilité. En 2024, 40 procès-verbaux ont été dressés par la police municipale pour lutter contre les incivilités, dont 68 PV pour les épaves et 795 PV pour le non-respect du calendrier des jours de collecte.

- Des routes mieux adaptées aux besoins de mobilité des Dionysien.ne.s -

À Saint-Denis, la gestion de certaines voies repose sur un partage de compétences entre la Ville et le Département. La municipalité poursuit ses investissements et adapte la répartition de gestion de certaines routes entre les deux collectivités. En 2024, ce sont 8 millions d'euros qui ont été mobilisés pour améliorer les routes et sécuriser les déplacements des Dionysien.ne.s.

Afin de garantir une gestion plus cohérente, la municipalité procède au déclassement de six voies pour les intégrer dans la voirie départementale. Cette décision s’inscrit dans le prolongement des accords conclus entre la Ville et le Département dans le cadre du financement du boulevard Jean Jaurès.

Cet échange de compétences permettra une meilleure gestion des infrastructures et un entretien plus efficace, avec pour objectif : une circulation plus fluide, des déplacements plus sécurisés et une ville mieux connectée. Les rues concernées sont les suivantes : la rue Gibert des Molières en partie (70 m), la rue Camp Ozoux (70 m), la rue Tourette en partie (105 m), le boulevard de la Providence (740 m), la rue Stanislas Gimart en partie (165 m), et enfin, la route des Ananas (1 835 m).

Parallèlement, et après délibération à venir du Département, la ville prévoit de classer en voie communale un tronçon de l'actuelle RD50 à la Bretagne ; une portion de 245 mètres que les services de la ville entretiennent déjà aujourd'hui.

Cet échange de voies illustre ainsi la volonté des deux collectivités de travailler ensemble pour optimiser la gestion du réseau routier, assurer une meilleure cohérence des tracés et une meilleure efficacité dans l'entretien de la voirie, en plus d'offrir aux usagers des infrastructures routières plus adaptées à leurs besoins.

- Une école provisoire pour favoriser la réussite des enfants -

L’éducation, à travers le projet de l'école du bonheur, est l’un des piliers de l’engagement municipal. Chaque année, ce sont plus de 17 millions d'euros investis pour favoriser l'apprentissage et l'épanouissement des petit.e.s dionysien.ne.s. Cet engagement se concrétise par un chantier exceptionnel : la construction d’une école provisoire de 28 classes à Champ Fleuri, qui garantira la poursuite de l'enseignement des élèves de l'école maternelle Vauban et de ceux de l'école élémentaire Bouvet pendant la restructuration de ces établissements.

Ces travaux s’inscrivent dans le cadre du projet de renouvellement urbain du secteur Nord-Est littoral (PRUNEL), un programme ambitieux qui transforme trois quartiers prioritaires : Bas Maréchal Leclerc, Vauban et Butor. Au-delà de la rénovation des établissements scolaires, c’est tout un cadre de vie qui évolue pour offrir aux familles un environnement plus moderne et plus adapté aux besoins des enfants.

Ce chantier, rare par son ampleur et son ambition, témoigne de la volonté de la municipalité de placer l’éducation au cœur du renouveau urbain. Cette initiative participe ainsi à la construction d’un Saint-Denis plus inclusif, plus moderne et plus soucieux du bien-être des plus petits de ses habitant.e.s.

- Le Chaudron : un quartier en pleine transformation -

Le Chaudron est un quartier dynamique, doté d’une identité forte. Avec le projet de rénovation urbaine Ruch, la Ville de Saint-Denis poursuit sa transformation, avec une ambition claire : faire du Chaudron le premier écoquartier du chef-lieu.

Ce projet repose sur une logique de proximité et de bien-être, afin d’offrir aux habitant.e.s un cadre de vie plus vert, plus moderne et plus dynamique. Cette ambition s’est déjà concrétisée par l’inauguration du gymnase bioclimatique Daniel Narcisse, en présence du champion du monde, l'an dernier.

En 2025, la transformation du Chaudron se poursuit avec d'autres aménagements, tels que la médiathèque ou encore l’îlot Flamboyant, qui verra ses travaux débuter au second semestre. Par ce conseil, la Ville finalise l’acquisition de la parcelle Îlot Flamboyant, fidèle à sa volonté de réinventer le cœur du quartier.

Ce futur lieu de vie deviendra un espace dédié à la rencontre, un véritable poumon vert au partage et à la reconquête de l’espace urbain. Le Chaudron de demain sera un quartier plus vert, plus dynamique, où chaque habitant.e pourra s’épanouir et profiter pleinement de son cadre de vie.

- Construire un cadre de vie décent pour les habitant.e.s de la Chaumière -

Depuis de nombreuses années, la ville, en collaboration avec ses partenaires et l'État, porte l’ambition de transformer la Chaumière et d’améliorer le cadre de vie de ses habitant.e.s. Ce combat de plus de 10 ans a franchi une étape historique en janvier 2024, avec la signature du plan de sauvegarde de la Chaumière, faisant de Saint-Denis la première collectivité d’outre-mer à obtenir un tel dispositif. Cette initiative ambitieuse vise ainsi à offrir aux résidents un cadre de vie digne et à redonner un nouvel élan à cette copropriété privée.

Consciente de ces enjeux, la municipalité a initié il y a trois ans une politique d’insertion volontariste dans ce quartier, en signant une première convention d’occupation de l’espace central de la copropriété, terrain clé pour la transformation du quartier. Un chantier d’insertion a ainsi été mis en place, accompagné d’un programme de cohésion sociale d’envergure. Cette première convention a permis d’amorcer un premier travail de réhabilitation.

Dans cette continuité, la ville s’engage, à travers une nouvelle convention d’occupation et de gestion, à poursuivre ses actions pour une durée d’un an. Car la réhabilitation de la Chaumière ne se limite pas aux travaux dédiés aux bâtiments : il s’agit aussi de redonner aux familles des espaces de vie partagés, sécurisés et adaptés à leurs besoins.

L’espace central devient alors un lieu d’émancipation et de dynamisme social. Ce projet témoigne de la volonté municipale de replacer les habitant.e.s au cœur de la transformation urbaine et de leur offrir un environnement où il fait bon vivre et grandir.

- Un nouveau souffle pour le front de mer de Saint-Denis -

La municipalité souhaite aménager et dynamiser cet espace emblématique en réhabilitant le "bâtiment des Anciens Combattants". C'est en tout cas le sens de l'appel à projet de la Longère 1, lancé en fin d'année dernière.

Inscrit dans la dynamique de Saint-Denis, ville capitale, ce projet s’inscrit dans une stratégie ambitieuse de valorisation du patrimoine et de développement du front de mer. À travers cet appel à projets, la Ville cherche à en faire un lieu dynamique, mêlant économie, culture et loisirs.

Le projet s’inscrit dans l’aménagement global du littoral dionysien et fait écho à d’autres initiatives d’envergure, comme le succès de la Longère 2, occupée par V and B, le Cinépalmes, les hôtels Dina Morgabine et le Radisson ou encore les futurs projets comme Dionypark, la micro-forêt urbaine et le sentier du littoral.

Après analyse des dossiers, le conseil a retenu l'offre de la SAS LONTAN pour le projet « L’Escale ». C'est donc un vent de fraîcheur qui attend le « Bâtiment des Anciens Combattants » puisque ce projet proposera un Fish & Salad Bar 100 % bio, alliant qualité et alimentation responsable, un espace de coworking moderne et accessible, un studio de Pilates et une zone de relaxation pour le bien-être et une poissonnerie innovante, offrant une conservation sans glace pour une fraîcheur optimale.

Avec la réhabilitation de la Longère 1, Saint-Denis s'ouvre ainsi à la mer pour un front de mer plus vivant, plus attractif et plus accessible aux Dionysien.ne.s.

- Donner aux jeunes Dionysiens la possibilité de voir le monde -

Prendre l’avion pour la première fois, découvrir une nouvelle culture, rencontrer des personnes d’horizons différents ou participer à une compétition sportive... Ces expériences peuvent transformer une vie. Avec les bourses de voyage du Plan Ambition jeunesse (PAJ), 165 jeunes Dionysiens auront la chance de concrétiser leurs projets à l’international, mais ce n'est qu'un début.

Cette première délibération ouvre la voie à d'autres opportunités qui seront présentées tout au long de l'année. En dix ans, le dispositif a notamment permis à plus de 3 300 Dionysien.ne.s de découvrir plus de 50 pays.

Ce soutien permet à la ville d’ouvrir le champ des possibles à sa jeunesse, l'une des chevilles ouvrières du Saint-Denis de demain. Dans la cité dionysienne, près de la moitié de la population est âgée de moins de 30 ans. Depuis dix ans maintenant, Saint-Denis investit massivement dans une politique ambitieuse pour la jeunesse. Avec un budget de 13 millions d’euros en dix ans, de nombreux dispositifs ont vu le jour. Le réseau de transport gratuit, bus et téléphérique compris pour les 6-26 ans, bénéficie aujourd'hui à
24 000 jeunes. Le Conseil des jeunes Dionysiens, le BAFA citoyen, le permis citoyen et solidaire et des initiatives comme Jeunesse en lèr complètent ces actions concrètes.

Depuis sa création, le PAJ a également permis à 1 300 volontaires en service civique de s’investir dans des missions essentielles pour la communauté, comme l’accompagnement des aînés, la promotion du numérique, le développement de la citoyenneté, la valorisation du sport et de la santé, ainsi que le soutien à la jeunesse et à la culture.

- Soutenir la vie associative pour une ville plus dynamique -

Les associations sont le cœur battant de Saint-Denis. Elles créent du lien, soutiennent les plus fragiles et participent au dynamisme local. La ville déploie une politique associative ambitieuse et valorise les actions des quelque 486 associations locales en leur allouant un budget de 31 millions d’euros chaque année. Consciente de leur rôle essentiel, la Ville franchit une nouvelle étape en faveur du monde associatif en intégrant le réseau national des maisons des associations (RNMA).

Ce faisant, la Ville de Saint-Denis offre aux structures locales un accès à des ressources et des formations précieuses pour renforcer leur impact sur le terrain.

Grâce à cette adhésion, la maison des associations et de la citoyenneté de Saint-Denis (MDAC) bénéficiera, entre autres, d’un réseau national pour partager des expériences et renforcer son action locale, d’un accès à des formations et ressources dédiées aux adhérents, mais surtout, de la création d’un observatoire local de la vie associative (OLVA), un outil clé pour analyser et soutenir l’engagement associatif à Saint-Denis.

Cette adhésion témoigne de la volonté municipale d’accompagner les associations locales en leur offrant plus de moyens, de visibilité et d’opportunités.

guest
0 Commentaires