Bienvenue au stade Chabot Patrick Toussaint, dit "Gadget". La ville de Saint-Denis poursuit son engagement à valoriser les figures qui font l’histoire de ses quartiers. Le stade de la Bretagne porte désormais le nom de Chabot Patrick Toussaint, affectueusement surnommé "Gadget", en hommage à cet homme qui a profondément marqué la vie du quartier et de son club, l’AS Bretagne. Nous publions ci-dessous le communiqué (Photo : Saint-Denis)
Il fut l'un des gardiens emblématique du stade de la Bretagne. Et son surnom, "Gadget", digne du célèbre inspecteur, résonne au bord du terrain... Patrick Toussaint Chabot, bénévole infatigable, grand aficionado de football et agent communal dévoué, était bien plus qu’un simple acteur du sport local : il en était l’âme, le repère, le moteur. Pendant des années, il a accompagné des générations de jeunes, transmis l’amour du sport et œuvré avec humilité pour que chacun puisse s’épanouir sur ce terrain qui était aussi un espace de vie et de partage.
À Saint-Denis, les lieux qui nous rassemblent doivent aussi porter les noms de celles et ceux qui nous ressemblent. C'est pour cela qu'en hommage à ce grand passionné du ballon rond, la Ville de Saint-Denis souhaite inscrire la mémoire de "Gadget" dans le paysage dionysien pour perpétuer l'histoire de celles et ceux qui ont façonné la vie des quartiers. Le stade de la Bretagne porte désormais le nom de Stade Chabot Patrick Toussaint, dit "Gadget". "Ce geste symbolise notre reconnaissance envers celui qui a fait bien plus que maintenir un terrain ; il a contribué à faire vivre un lieu, à nourrir des générations de jeunes joueurs et à créer un espace de convivialité et de partage", avance Virgile Kichenin, élu du secteur.
La ville de Saint-Denis affirme une nouvelle fois sa volonté de reconnaître les parcours de ses habitant.e.s, de mettre en lumière les histoires qui forgent l’identité de la cité dionysienne. Chaque dénomination est une manière de dire que l’histoire d’une ville ne s’écrit pas seulement avec des bâtiments ou des infrastructures, mais avant tout avec les femmes et les hommes qui l’habitent, la construisent et la font vivre.
Depuis 2020, la municipalité s’inscrit dans cette démarche avec, entre autres, la nomination du parc urbain Jean-Pierre Espéret à la Trinité, du plateau sportif de Joinville, dédié à Luderce Spencer, ou encore de la rue Maurice Aimée, à la Bretagne. Cette politique de reconnaissance s’inscrit aussi dans la vision d’une ville inclusive, qui valorise l’engagement, la transmission et la mémoire collective.
À travers cet hommage, Saint-Denis salue non seulement le club de l'AS Bretagne, un club historique et formateur, mais elle affirme également sa fierté d’être une ville qui grandit avec ses quartiers et qui n’oublie jamais celles et ceux qui ont contribué à les faire vibrer.
"À Saint-Denis, nous croyons que les lieux qui nous rassemblent doivent porter les noms de celles et ceux qui ont fait battre le cœur de nos quartiers, souligne la maire Ericka Bareigts. Nous honorons à la fois un homme exceptionnel et un club qui fait battre le cœur de La Bretagne. C’est un hommage à la mémoire vivante de la Bretagne et à l’engagement de nos habitants."