Semaine du développement durable

Saint-Denis : plantation d'arbres endémiques pour les enfants de la commune

  • Publié le 25 septembre 2024 à 12:24
  • Actualisé le 25 septembre 2024 à 12:44

Ce mercredi 25 septembre 2024, dans le cadre de la semaine du développement durable, la ville de Saint-Denis accompagné des enfants du CED (Conseil des Enfants Dionysiens) et de la SPL OPÉ (Oser Pour l'Éducation) ont planté des arbres endémiques de La Réunion. Une manière de revenir aux sources en apprenant à la jeune génération à préserver les espèces végétales et animales endémiques de La Réunion, tout en luttant contre les espèces invasives (Photo : sly/www.imazpress.com)

"Un arbre quand il est planté seul entouré de béton, il souffre et le but aujourd'hui c'est de remettre de la verdure", explique la maire de Saint-Denis, Éricka Bareigts. Mais pas de n'importe quelle façon : "on veut replanter en forêt pour que la fraîcheur autour de l'arbre le maintienne en vie. On veut également que la biodiversité revienne avec le caméléon ou encore le papillon". 

Elle rappelle également : "il faut apprendre à ne pas planter n'importe quelle espèce. Et je le disais tout à l'heure aux enfants : il faut se méfier de ce qui brille. Parce que comme le disaient les vieilles personnes : "tout ce qui brille n'est pas d'or". La maire ajoute : "C'est parfois trompeur, parce qu'un joli plant avec de jolies fleurs comme le tulipier du Gabon c'est un poison pour les espèces endémiques de La Réunion qui sont là depuis le début". Des espèces qui, si elles sont amenées à disparaître, seront définitivement rayées de la carte. 

"Dans les années 60, le progrès c'était le béton, on ne parlait pas du tout de biodiversité. Aujourd'hui c'est à nous de réparer ces erreurs et de trouver un équilibre entre le béton, parce que la population a besoin d'avoir des logements, mais il faut bien construire en respectant l'environnement", souligne Éricka Bareigts. Regardez 

- La prise de conscience doit être collective - 

"Ce qu'il faut c'est agir, c'est vrai qu'il y a beaucoup d'espaces envahis par des espèces exotiques aujourd'hui", précise la maire de la commune. Pour elle la solution est simple : "donc on peut faire deux choses, il faut enlever ses espèces exotiques et il faut replanter tout de suite avec des arbres endémiques pour empêcher la prolifération des pestes invasives".

"Tout ce processus demande beaucoup de moyens et surtout une prise de conscience collective. Ce n'est pas une personne qui peut faire ça, c'est tout le monde", relève cette dernière. Et c'est ce procédé qui est le plus délicat : "le citoyen, sa première préoccupation, c'est de manger et mettre ses enfants en sécurité sous un toit. Donc l'enjeu est énorme". Regardez 

Elle déclare : les forêts urbaines que nous faisons aujourd'hui, paraissent comme une évidence et c'est sur cette lancée qu'il faut continuer". 

www.imazpress.com/redac@ipreunion.com

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1 Commentaires
Les dionysiens
Les dionysiens
6 mois

Lol, forêt urbaine.... Plutôt forêt d'ordures dans la ville... Et pour le béton, je vous laisse le soin de faire redescendre votre vision à votre service du patrimoine et foncier... faut juste regarder un quartier comme belle pierre autrefois résidentiel, devenu kasssssos et désastre à chaque rue portant référence à des pierres semi précieuses...