Pour "aider les forces de l'ordre"

Combats de rue, port d'armes, le préfet interdit ce qui est déjà interdit

  • Publié le 29 mars 2024 à 14:34

En réponse aux dernières violences survenues dans plusieurs communes de l'est ces derniers temps, la préfecture a annoncé ce jeudi 28 mars 2024 l'interdiction du port d'armes et de l'organisation de combats de rue. Nombre de nos lecteurs se sont interrogés sur ces mesures : n'était-ce pas déjà interdit ? Imaz Press, aussi perplexe face à cette décision, a posé la question aux services de l'Etat (Photo d'illustration rb/www.imazpress.com)

Interrogée par Imaz Press, la préfecture souligne : "oui bien sûr le transport, le port d'armes et les combats de rue sont interdites par la loi. Cela relève du pénal". "Le préfet a surtout voulu faire un rappel à la loi" disent encore les services de l'Etat.

Mais alors pourquoi avoir fixé des dates pour l'application des interdictions ? Cela signifie-t-il que le transports d'arme et les combats seront autorisés à l'issue de ces délai ? "Non, pas du tout, mais les arrêtés préfectoraux ne peuvent pas être indéfinis, il faut une date de début et de fin" justifie la préfecture.

Certes, et c'est d'ailleurs pour cela que les lois ne sont pas limitées dans le temps. Pourquoi ne pas l'appliquer tout simplement ? "C'est pour aider les forces de l'ordre" estime-t-elle.

S'appuyer sur les lois n'est pas suffisant pour les policiers et les gendarmes ? "C'est pour renforcer leurs interventions que cette mesure a été prise" achève la préfecture.

- Flambée de violences -

Un rappel à la loi alors que ces dernières semaines, plusieurs infractions au port et transport d’armes ont été constatées sur l’espace public "avec notamment des attroupements de groupes armés, en particulier de sabres, des rixes armées entraînant des blessés graves et des dégradations, l’enregistrement et la diffusion de vidéos menaçantes exhibant des armes" détaille la préfecture.
 
Par ailleurs, le 23 mars dernier, un combat de rue a été organisé au sein du quartier de Bras-Fusil à Saint-Benoît, impliquant la participation d’une centaine de spectateurs, entraînant le blocage de la circulation, puis occasionnant un affrontement entre bandes d’individus armés de barres de fer et de sabres.

"Deux personnes ont été blessées, dont une avec un pronostic vital engagé, par des tirs par arme à feu et une trentaine de véhicules dégradés. Le risque de représailles est possible" annoncent les services de l'Etat.

D’autres combats de rue ont été annoncés dans plusieurs communes de l’île.

Le préfet réunira la semaine prochaine les élus de La Réunion afin d’échanger sur ces violences urbaines et "construire ensemble une réponse concertée et un plan d’actions renforcées pour l’ensemble du département sur le volet répressif comme sur le champ de la prévention".

www.imazpress.com / redac@ipreunion.com

guest
8 Commentaires
ooo
ooo
1 an

nul

Pierrot 974
Pierrot 974
1 an

Le prefet aime créer des règlements qui existent déjà, comme la droite aime créer des lois qui existent déjà.
Est-il donc si difficile d'appliquer simplement ce qui existe ?

Patrick
Patrick
1 an

Nous subissons collectivement La Réunion et Marseille devenue première ville de l'Hexagone en terme de regroupement de la population d'origine comorienne, l'orgueil démesuré des Pouvoirs Publics FR

La France n'a toujours pas accepté et "digéré" la décolonisation Européenne post-WW2

MAYOTTE
2 Référendums truqués
Pour garder SECURE le passage des pétroliers d'ELF dans le Canal de Mozambique d'où présence de la DELEM
Devenu Département FR à la demande des élus de La Réunion pour stopper l'immigration comorienne
Le PDT Sarkozy a ouvert la boîte de Pandore en échange de la vassalisation des Néo-Elus de la RF

NGAZIDJA
doit être rendue à son ensemble politique naturel
Et évidemment nos compatriotes mahorais qui désirent rester français intégreront la communauté nationale FR, ici sur l'île ou sur l'Hexagone

Pour rappel
14 Résolutions de l'ONU concernent la France et Mayotte (du 21 octobre 1976 au 28 novembre 1994)
- considère Mayotte comme partie intégrante de la "République indépendante des Comores"
- Condamne les référendums (du 08 février et du 11 avril 1976) organisés à Mayotte par le GVT FR et les considère comme nuls et non avenus

Lal
Lal
1 an

Bonjour la conerie
Son interdiction ses pissé dans un violon.
Ont dirait que les politiciens sont dans un tournoi de tennis de table.
Ils se renvoi la balle à Pierre pol Jackte
Ses toi Ses pas moi.au lieu
D'essayer de régler les problèmes ensembles .
Soyons sérieux messieurs et medames.
Dans peu de temps y aura un nouveau préfet où prefete.
Bonne fête de pâques quand même.

HULK
HULK
1 an

Il ne doit pas être idiot,mais là il se ridiculise. C'est dommage et çà montre bien l'impuissance de l'état face à une telle situation. Qu'on se rassure, c'est pareil dans l'hexagone, ils ne savent plus quoi faire. On paye des décennies de laxisme et de lâchetés. Et l'on s'étonne des scores du RN? Mais ils devraient être nettement supérieurs compte tenu de cette impuissance lamentable de l'état

Missouk
Missouk
1 an

A mourir de rire si ce n'était pas aussi problématique ! Brasser du vent... Dans la droite ligne de ce que font Macron et ses gouvernements depuis des années

parce que vous Êtes gouvernés par Les Ratés En Mo
parce que vous Êtes gouvernés par Les Ratés En Mo
1 an

Que peut faire ce type, chef de bureau de la préfecture, un simple exécutant, aux ordres de Moussa darmanin, le MACRO - Niste ...

Les PASSEURS sont responsables de la violence actuelle.

1 – Les politiciens qui ont fait venir des Mahorais pour avoir leur voix, pour gagner les élections municipales, sans assurer le SAV, Service Après Vote.

2 -Le gouvernement avec sa mauvaise gestion coloniale de Mayotte dont nous sommes les victimes collatérales. La France module le flux migratoire de Mayotte vers La Réunion avec le différentiel des prestations sociales. Si la France mettait les mêmes prestations sociales à Mayotte qu’à La Réunion, les Mahorais préfèreraient naturellement rester à Mayotte.

Et si la France utilisait volontairement ce flux migratoire pour fragiliser notre noyau identitaire ?

Après tous les mauvais coups que nous avons subis dans notre histoire réunionnaise, nous pouvons naturellement en douter !

MAYOTTE est un territoire décolonisé, la mahoraise, le mahorais sont des “ français de papier “ et non le 101e département, normal que son président islamique de l’archipel des comores , li mort pou reprendre son kouzine mayotte point trait

ti-moriss
ti-moriss
1 an

c'est voulu tout ça sinon il feras appel à l'armée Polonaise okilé noulà