Il avait été reconduit le 18 septembre

Le tribunal administratif ordonne le retour d'un migrant sri-lankais à La Réunion

  • Publié le 7 octobre 2023 à 14:02
  • Actualisé le 7 octobre 2023 à 14:53

Le lundi 18 septembre 2023, sept migrants sri-lankais ont été expulsés vers leur pays. Parmi ces personnes, Rusgan. Avant d'être reconduit, cet homme devait comparaître devant le tribunal pour une audience en référé-liberté. Mais l'État a tout de même décidé de son renvoi. Revirement de situation. Suite à une demande du tribunal administratif, le jeune migrant est de retour à La Réunion a annoncé le préfet de La Réunion au micro de nos confrères de Réunion La 1ère (Photo d'illustration : sly/www.imazpress.com)

Interrogé ce vendredi 6 octobre en télévision, le préfet Jérôme Filippini a déclaré. "On a décidé appliquer une décision de justice. La loi de la République prévoit que les personnes peuvent rester sous certaines conditions et peuvent demander l'asile."

"Cette personne (Rusgan – ndlr) avait épuisé tous ses droits mais au moment où il s'apprêtait à partir il a déposé un recours devant le juge", ajoute le préfet. "Sur lequel on a jugé qu'il n'y avait pas d'éléments suffisants."

Mais le tribunal en a jugé autrement. Raison pour laquelle, l'État français rapatrie ce migrant sri-lankais sur le sol réunionnais. "Il revient et restera tant que son recours ne sera pas examiné et si le tribunal dit ok il reste et sinon il repartira", souligne le préfet à Réunion La 1ère.

Lire aussi - Sept migrants sri lankais expulsés vers leur pays d'origine

- Une expulsion qui avait été jugée illégale -

Lors du départ vers le Sri-Lanka le 18 septembre, les associations Ansamb OI et Réunion solidarité migrants dénoncaient une "expulsion illégale".

"Rusgan n'était pas expulsable, et pourtant ils n'ont rien voulu savoir" dénonçait Audrey, présidente de RSM.

Pour rappel, ce sont environ 400 Sri Lankais qui sont arrivés entre 2018 et 2023 à La Réunion, dont plus de la moitié a été expulsée désormais.

Selon nos informations le coût de l'affrètement, avion et équipage, s'élèverait à 250.000 euros. À ce montant il faut ajouter la prise en charge des policiers composant l'escorte, qui sont au nombre de deux par personne expulsée.

www.imazpress.com / redac@ipreunion.com

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1 Commentaires
julia
julia
10 mois

Les gens, on vit dans un pays merveilleux ! je récapitule : tu arrives clandestin, la premiére chose que tu fais c'est de faire un procés au pays "d'accueil" ! fabuleux § Quand je pense, que pour aller passer l'oral d'un concours externe de la République française, ma fille n'a pas eu droit droit à une aide d'aucune sorte, car je dépasse "le plafond" de .....28. euros.