[PHOTOS - VIDÉOS] Ils protestent contre la nouvelle convention de transport des malades

Suspension de la grève des taxis : une réunion de travail prévue avec la Sécurité sociale

  • Publié le 28 décembre 2023 à 15:05
  • Actualisé le 29 décembre 2023 à 05:26

La grève lancée par l'intersyndicale des taxis de La Réunion a débuté ce jeudi 28 décembre 2023 avant d'être suspendue. Les taxiteurs ont été reçus en préfecture dans la matinée et ont obtenu une réunion de négociations la semaine prochaine. Pour se rendre à leur rendez-vous, deux opérations escargots en provenance de Saint-Pierre et de Saint-Benoît étaient organisée. Environ 300 taxis étaient regroupés devant et aux abords de la préfecture. Ils protestent contre la mise en place par la CGSS de la nouvelle convention pour le transport des malades. Suivez notre direct (Photo : sly/www.imazpress.com)

  • C'est la fin de ce direct

    Merci d'avoir suivi cette suivi cette actualité avec nous

    Bonne après-midi

  • Soutien aux taxiteurs

    Jean-Hugues Ratenon a apporté son soutien aux taxiteurs qui ont entamé ce matin une grève illimitée pour protester contre la nouvelle convention du Transport Assis Professionnalisés 2024.

    "Il me semble important que tout soit fait pour ne pas pénaliser des malades, des entreprises avec un risque important sur leur viabilité et par conséquent des suppressions d’emplois. Selon l’intersyndicale, 1000 entreprises dont 580 conventionnées avec la CGSS sont concernées pour un peu plus d’un millier d’emplois. Ce qui n’est pas rien" a-t-il évoqué dans un communiqué.

    "C’est pour toutes ces raisons : bien être du malade ; sauvegarde des entreprises, préservation des emplois, que j’appelle à un dialogue constructif entre les différents acteurs en prenant en compte ces réalités. La nouvelle convention du Transport Assis Professionnalisés ne doit pas casser une méthode de travail qui fonctionne bien jusqu’à aujourd’hui" a ajouté le député.

    Lire aussi - Soutien aux taxiteurs en grève

  • La grève est suspendue

    En grève illimitée depuis 5 heures ce matin, les taxiteurs ont décidé d'y mettre un termes jusqu'à la prochaine réunion avec la Sécurité sociale. Si leurs revendications ne sont pas entendues la semaine prochaine, les taxis pourraient reprendre le mouvement de grève à l'issue de la rencontre.

  • Une réunion de travail prévue la semaine prochaine

    L'audience à la préfecture est terminée après près de deux heures de discussions. Le secretaire du préfet, deux représentants de l'ARS ainsi qu'un représentant de la Sécurité sociale étaient présents.

    "Pour l'instant l'information va être remontée au ministère et gouvernement mais aussi par la Sécurité sociale au niveau national. Ensuite une réunion sera organisée la semaine prochaine" a partagé Hugues Atchy à la sortie de la préfecture.

    "Le but était de dire notre mécontentetement face à cette convention. Nous avons obtenu des garanties. La convetntion actuelle cours encore jusqu'au 31 janvier. La C.G.S.S n'enverra pas de convention individuelle pour vous faire signer sans l'aval des organisations professionnels et dès la semaine prochaine nous pourrons discuter de la convention qui débutera après le 31 janvier" a dévoilé Grégory Treport président du syndicat régional SRETT.

    La nouvelle rencontre prévue au cours de la semaine prochaine avec la Sécurité sociale permettra de travailler autour de la nouvelle convention, cause de la mobilisation. Les taxiteurs seront solicités par les organisations pour préparer les négociations.

    "On va faire le maximum pour demander un avenant à la convention actuelle car la volonté de l'État est d'établir une convention pour un an avant d'en établir une sur cinq ans en 2025. Prolonger celle qu'on a maintenant ne changerait rien sauf pour nous. Cela nous permettrait nous d'avoir une garantie sur un an pour qu'on puissse continuer à travailler de la même manière" poursuit le président du syndicat.

    "Le combat n'est pas fini, rien est assuré et le problème n'est pas encore reglé" a-t-il fini par lancé avant d'appeler à une mobilisation encore plus importante que celle de ce jeudi.

     

  • Une délégation reçue en préfecture

    Une délégation de taxiteurs est reçue en préfecture. Les taxiteurs vont demander la non application de la nouvelle convention concernant le transport des malades

  • Inquiétude pour la profession

    "Quand on est un taxi conventionnés si on n'est pas à jour sur ses charges sociales et fiscales ont est déconventionnés et on ne peut plus faire de transports. Actuellement nous sommes à 96% des taxis à jour, si on fait diminuer le coût de transport comment on va faire face aux charges" aa exposé Hugues Atchy à l'arrivée des opérations escargots à Saint-Denis.

    "Tous les taxis sont inquiets. La profession devient de plus en plus difficile et tout a augmenté pour l'entretien des véhicules" a terminé le représentant des taxiteurs indépendants.

     

  • 300 taxis devant la préfecture

    Sur les 580 taxis conventionnés par la Sécu que comptent La Réunion, environ 300 se sont mobilisés, indique les synicat des taxiteurs.

    En provenance de l'Est et du Sud, les véhicules sont garés dans le parking de la préfecture et dans toutes les rues adjacentes. Certains taxis ne sont pas encore arrivés au Barachois et terminent leur opération escargot.

    Prudence, la circulation est compliquée dans le secteur

  • Grève sur fond de désaccord avec la Sécurité Sociale

    Hugues Atchy, président de la fédération de taxis indépendants s'est exprimé devant la préfecture avant d'y être entendu.

    "La convention 2018 arrive à termes au 31 janvier 2024. On commence donc à avoir des réunions techniques avec la Sécurité Sociale pour débattre sur la nouvelle convention. Certains sujets qui ont été abordés ne correspondent pas à la réalité qu'on avait avant. Maintenant, on nous parle de l'installation des plateformes et de la disparition des forfaits pour les petites courses" explique-t-il.

    "Ces nouvelles dispositions vont impacter la rentabilité des entreprises" développe-t-il.

    Une rentabilité des entreprises impactée mais le bien être des patients aussi selon le président de fédération.

    "Ils veulent faire des économies sur la dépense en transports. Mais depuis la crise Covid, le nombre de patients a augmenté, ce n'est pas nous qui l'avons demandé mais il faut bien assurer leur transports" a-t-il ajouté.

  • Arrivée à Saint-Denis

    Les opérations escargots se rejoignent. Les taxiteurs sont désormais devant la prefecture pour leur audience et sont arrivés au bruit des klaxons. Regardez

    "On a décidé de venir à la préfecture pour rencontrer le préfet puisque c'est le représentant de l'État. C'est lui qui va alerter le gouvernement et les ministres concernés sur le fait que les taxis sont mécontents. On va lui exposer les difficultés rencontrées, la problématique du transport" a précisé Hugues Atchy, président de la fédération des taxis indépendants.

  • Les opérations escargots approchent de Saint-Denis

    La tête du convoi en provenance du Sud se trouve maintenant à Cambaie (Saint-Paul). Leur action a généré 20 km de ralentissement.

    Le convoi en provenance de l'Est est maintenant à la Marine Sainte-Suzanne

  • Des dizaines de taxis en route vers Saint-Denis

    Plusieurs dizaines de taxis se dirigent maintenant vers Saint-Denis. Les convois de taxiteurs en colère qui ont pris le départ de Saint-Pierre et de Saint-Benoît ont été renforcés lors de leur passage dans les différentes communes traversées. Regardez

    Une délégation doit être reçue en préfecture à 9h

  • Le convoi de Saint-Benoît prend le départ

    Une soixantaine de taxis ont pris le départ de l'opération escargot à Saint-Benoît. Le syndicat des taxiteurs précisent que ce nombre va encore augmenter au fil des communes traversées.

    Le convoi en provenance de Saint-Pierre est maintenant au niveau de la Ravine des Avirons sur la route des Tamarins. La cinquuantaine de taxis occupe les deux voies de circulation

  • Le convoi arrive sur la route des Tamarins

    En provenance de Saint-Pierre plusieurs dizaines de taxis sont maintanant à l'Etang-Salé et vont prendre la route des Tamarins. Ils occupent les deux voies de circulation.

    La circulation étant moins dense en cette période de vacances, l'embouteillage provoqué par cette action n'est pas encore très important.

    Le convoi en provenance de Saint-Benoît n'a pas encore pris le départ

  • Opération escargot lancée à Saint-Pierre

    Le convoi des taxiteurs en colère a pris le départ de l'opération escaargot à Saint-Pierre.

    Selon le syndicat des taxis le convoi va renforcer au fur et à mesure de son passage dans les différentes communes entre Saint-Pierre et Saint-Denis

  • Bonjour La Réunion, koman i lé ?

    Nous lançons ce direct pour suivre la première journée de protestation des taxiteurs.

    Prudence et patience sur les routes, c'est e opérations escargots que ces professionnels de la route se rendent à leur rendez-vous à la préfeture à Saint-Denis.

    Restez avec nous pour suivre en direct l'évolution de la situation

À propos

La grève avait été annoncée ce samedi 24 décembre par l'intersyndicale. Dès 5 heures du matin ce jeudi, les taxis se réuniront à Saint-Benoît et à Saint-Pierre pour des opérations escargots sur les routes de l'île. Le point d'arrivée : la préfecture avec une audience prévue à 9 heures.

Plus de 400 entreprises sur 500 et près d'un milliers de salariés sont concernés par cette mobilisation.

Pour rappel, leur service comprend le transport des administrés vers les structures de soins dans la cadre de la convention Transport Assis Professionnalisés auprès de la CGSS, le transport des administrés par le Pass Transport dispensé par le Conseil Départemental ainsi qu'un ensemble de courses diverses pour la population. Une activité qui représente 98% de leurs chiffres d'affaires.

Or, lors d'une réunion technique organisée le 21 décembre, la CGSS a fait part des modalités et dispositions de la nouvelle convention 2024 qui auront " un impact désastreux sur la pérennité de ces entreprises" a exprimé l'intersyndicale dans un communiqué.

- Désaccord sur la nouvelle convention -

"Depuis la délivrance des agréments de manière conventionnelle avec la CGSS en 2008, nos entreprises ont investi humainement et matériellement pour satisfaire cette demande de transport. Nous sommes des prestataires qui travaillons de manière permanente du lundi au dimanche y compris les jours fériés sans interruption sur prescription médicale en transportant des bénéficiaires vers les structures de soins " a-t-elle indiqué.

  Avec la nouvelle convention telle qu'elle a été présentée, les professionnels craignent "une baisse considérable" de leur chiffre d'affaires mais s'inquiètent aussi du devenir des patients qui n'auront plus accès de manière optimale à leurs centres de soins de proximité ou en agglomération. En cause, la suppression des forfaits trajets courts.

De plus, la création d'une plateforme de mise en relation entre la patientèle et les prestataires que sont les taxis ne fait pas l'unanimité. "Pour nous cela n'a aucune utilité. Jusqu'aujourd'hui nous parvenons à organiser et encadrer nos prestations sans intervention extérieure" a revendiqué l'intersyndicale.

Le sort du personnel embauchés pour assurer ce service de transport de patients et plus largement des entreprises est lui aussi source de préoccupation.

www.imazpress.com/redac@ipreunion.com

 

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2 Commentaires
tiB
tiB
8 mois

Les photos c'est bien, le déroulé heure par heure d'une opération escargot c'est peut être déjà beaucoup mois intéressant..
Par contre on aimerai bien avoir un peu plus de détails sur cette fameuse convention..
, et pourquoi pas sur le chiffre d'affaire moyen des taxiteurs, leur masse salarial,
, et sur les abus constatés dans le transport de malades (j'en ai fait l'expérience il y a quelques années : 1 taxiteur prend plusieurs malades mais plusieurs courses facturées à la sécu)
, et les cadeaux de fin d'année par les taxiteurs aux malades chroniques pour garder la manne confortable de la sécu
,....

Bref un dossier de journaliste fouillé ? (tiB, vous devriez lire notre article.... Bref si vous voulez parler de votre expérience, nous vous écouterons. Bonne journée - Modérateur)

Artisan 974
Artisan 974
8 mois

Des comiques qui revendiquent une bataille administrative, la CGSS – URSSAF n’a que faire, car cette dernière n’est responsable de rien la seule entreprise à être en déficit chaque année et, l’Etat (NOUS) comble la trésorerie abyssale …
Le reste n’est que littérature !
Amen !