Législatives anticipées

Le PLR lance "un ultime appel à l’union et au rassemblement" à toutes les forces de gauche

  • Publié le 13 juin 2024 à 20:28
  • Actualisé le 24 juin 2024 à 05:23

Le Mouvement Pour La Réunion et ses partenaires présentent ce jeudi 13 juin 2024 leurs candidats pour les législatives anticipées. Le PLR a décidé de lancer "un ultime appel à l’union et au rassemblement" à toutes les forces de gauche. "La seule alternative dans le contexte d’éclatement de la droite et du délitement du parti présidentiel est l'alternative à gauche", a ajouté Huguette Bello. Une annonce qui intervient alors la plateforme réunionnaise de gauche s'est réunie au Port ce mercredi soir 12 juin 2024. Il s'agissait de trouver un accord pour des candidatures communes en vue des législatives anticipées du 30 juin du 7 juillet 2024 (Photos : rb/www.imazpress.com)

  • C'est la fin de ce direct, merci de nous avoir suivis

  • Y aura-t-il plusieurs candidats de gauche ?

    La plateforme de gauche n’a pas répondu sur la question de savoir si elle présentera un candidat face à Frédéric Maillot, Émeline K/Bidi et Jean-Hugues Ratenon.

  • "Nous ne sommes pas d’accord avec l’accord partiel, nous voulons un accord global"

    "Quand on voit les nombreuses dissentions au niveau national chez la gauche qu'ils ont réussi à surlonter, comment ne pouvons nous pas localement faire de même ? Nous ne sommes pas d’accord avec l’accord partiel, nous voulons un accord global", lance Huguette Bello.

  • "Cette union nous ne pouvons pas la balayer"

    Au tour de la députée sortante Émeline K/Bidi de prendre la parole. "C'est bien parce que l’union de la gauche a fonctionné à l’Assemblée que cette dissolution a été prononcée."

    "Cette union nous ne pouvons pas la balayer", dit-elle.

    "Dans le cadre de ce front populaire, il n’y avait qu’un seul débat à avoir : quel candidat présenter dans les circonscriptions où le sortant n’était pas à gauche ?"

    "Notre principal adversaire est Emmanuel Macron", conclut la députée sortante.

  • Alexis Chaussalet, candidat

    Alexis Chaussalet déclare : "je suis officiellement candidat pour la 3ème circonscription". "J’ai attendu aujourd'hui pour être candidat car j’attendais la conclusion des discussions qui ont eu lieu."

    "Vous avez constaté comme moi qu’hier il y a eu une dernière réunion et que dans la déclaration ma circonscription n’était pas mentionnée. Il convient de préciser qu’en 2022 j’étais déjà candidat et j’ai perdu de 51 voix face à la députée sortante."

    "C’est dans un esprit de responsabilité et de sérieux que nous entamons cette campagne", ajoute-t-il. Alexis Chaussalet précisant avoir de nombreux soutiens dont Jacques Techer, membre de la plateforme de gauche.

  • "Il y a eu des tentatives de division en interne pour fragiliser la gauche"

    "Si on est ici c’est qu’il y a un sursaut de la gauche", lance le député sortant Perceval Gaillard.

    "Il y a eu des tentatives de division en interne pour fragiliser la gauche lors des européennes, certains y sont parvenus." "Macron a cru profiter de cela, aujourd’hui c’est la panique au gouvernement."

    "À l’échelle locale, nous appelons à l’union la plus large possible", dit-il. "Nous avons gagné en 2022, parce que nous étions unis malgré des différences. Dans ce cadre-là, quelque soit les enjeux municipaux et régionaux, c’est irresponsable d’ouvrir une victoire pour le RN. Le combat va être partout contre les candidats du RN."

  • "Certains pensent que l'on va perdre"

    Lui aussi député sortant, Frédéric Maillot a repris en soulignant : "certains ont tellement peur du passé qu’ils pensent qu’on va perdre maintenant".

    "Nous avons affaire à un mauvais arbitre qui a sifflé la fin du match avant la fin officielle. Lorsque cela se produit on ne s’attend pas qu’un allié donne un carton rouge à son propre camp. C’est pourtant ce qu’il s’est passé. Certains veulent changer la feuille de match et fragiliser la gauche."

  • La démission, "on en parlait mais on ne pensait pas que cela arrivait maintenant"

    Karine Lebon, députée sortante le dit : "je n’avais pas prévu de me trouver face à vous, j’aurais dû préparer une commission d’enquête sur les logements insalubres à La Réunion", lance-t-elle, alors que la dissolution annoncée par le président à mis un stop à tous les projets.

    "Lorsque dimanche Emmanuel Macron a annoncé la dissolution, il a mis un terme à nos commissions, nos projets de lois. La dissolution on en parlait depuis 2022, nous savions qu’il pouvait actionner ce levier mais nous ne nous attendions pas à ce que ça arrive à un moment si inopportun".

    Lire aussi - Projets de loi à l'arrêt, commissions abandonnées... la dissolution de l’Assemblée a tout emporté

    "Notre peuple mérite plus de respect. Depuis ma réélection j’ai reçu et accompagné plus de 400 administrés. J’ai déposé en deux ans sept propositions de loi, je fais partie des députés les plus actifs en la matière."

    "Aux Réunionnais souhaitant voter pour le RN, ne nous trompez pas, ils ne sont pas vos alliés. Votre vote sera comptabilisé mais votre voix ne comptera pas. Nous devons finir les guerres d’égos."

  • "L’heure est grave mais l’espoir est là"

    "On est prêt à gouverner et nous avons la possibilité de le faire", commente à son tour Jean-Hugues Ratenon.

    "Nous sommes satisfaits de voir l’effondrement de la macronie, nous les députés de la NUPES avons travaillé ensemble ces deux dernières années. Et aujourd'hui nous avons l’opportunité de gouverner."

    "Il serait irresponsable de manquer ce rendez-vous. Le sens de la responsabilité est l’union et la préservation des députés sortants. Nous sommes dans cette logique, l’heure est grave mais l’espoir est là."

  • "Nous soutenons Philippe Naillet"

    Joé Bédier poursuit en ajoutant : "dans ces moments-là il faut être solidaire et ne pas faire de calcul. On doit se mettre en ordre de marche pour faire réélire les députés sortants. C’est pour cela que nous soutenons Naillet."

  • "Alors que la maison brûle, certains se regardent le nombril"

    C'est au tour d'Emmanuel Séraphin de prendre la parole.

    "Dans le cas de la NUPES la base de la négociation a été les sortants. Ce que propose aujourd'hui le nouveau front populaire est de partir sur les mêmes bases. C’est pour cela qu’au niveau national un accord a été trouvé en six heures."

    "Dans l’accord partiel qui nous a été proposé hier soir, c’est assez hallucinant : on nous a fait une liste des bons et des mauvais députés. On ne peut pas valider ce principe", dit-il, évoquant la réunion de la plateforme réunionnaise. "Alors que la maison brûle, certains se regardent le nombril. L’instant est historique, l’instant est vraiment inquiétant."

  • Six candidats sur sept de l’union populaire ont remporté la victoire en 2022

    Patrick Lebreton poursuit. "Notre devoir c’est de faire corps commun. Un sondage donne l’extrême droite à 31% et la gauche à 28%."

    "Ces éléments doivent nous amener à dire que chaque circonscription doit compter, il faut se battre pour remporter la victoire et être la force qui pourra être une coalition gagnante."

    "Nous avons un devoir au niveau local qui est d’agir en responsabilité pour sauver la démocratie, et ne pas perdre un seul poste de député. Dans ce contexte, il y a une base qui est la nôtre : six candidats sur sept de l’union populaire ont remporté la victoire en 2022, et il y a une nécessité d’agir pour obtenir au moins aussi bien", ajoute-t-il.

    "Il y a aujourd’hui un travail très dur qui nous attend", dit-il. "Le combat contre Emmanuel Macron est total, il ne peut pas être partiel. Le nouveau front populaire ne peut pas non plus être partiel."

  • "Nous lançons un ultime appel à l’union et au rassemblement."

    La représentante du PLR poursuit en déclarant : "le grand chelem est possible si nous sommes unis". "C’est le choix de l’efficacité que nous faisons. C’est aussi respecter le choix des électeurs en 2022. Ces législatives anticipées et imposées par le président ne doivent pas être un rendez-vous de la division où nous serions perdants. Au contraire il doit permettre à la gauche de conforter ses positions. Nous sommes dans une union sincère."

    Huguette Bello rappelle ensuite comment la gauche a réussi à se rassembler dans l’Hexagone. "L’esprit de responsabilité triomphe, c’est pour cela que nous appelons à un accord global, l’heure est trop grave pour partir divisée. En France la gauche a réussi à mettre de côté ses ressentiments, nous devons nous aussi être capables de le faire à la réunion."

    "Nos élus travaillent déjà ensemble à la Région, ces législatives doivent être gérées avec responsabilité. Nous lançons un ultime appel à l’union et au rassemblement."

  • "La seule alternative est l'alternative à gauche"

    Huguette Bello démarre et déclare : "quelle assemblée sortira des urnes le 7 juillet prochain, et quel est le gouvernement qui en sera issue ?"

    "Face à ces défis, l’enjeu national de ces élections est de mettre en échec le RN pour l’empêcher d’accéder au pouvoir. On ne peut imaginer confier les clés du destin de la France de ce mouvement cultivant la haine, la division, le racisme."

    "La seule alternative dans le contexte d’éclatement de la droite et du délitement du parti présidentiel est l'alternative à gauche. Face au danger, les partis de gauche ont su mettre de côté leurs divisions pour ce rassemblement dans le front populaire."

    "La priorité est donnée aux sortants et aux candidatures uniques. La Réunion a une responsabilité immense à porter le maximum de députés de gauche à l’assemblée. Cela se traduit de façon très simple, notamment à partir des résultats des dernières législatives qui ont été sans ambiguïtés", ajoute Huguette Bello.

    "Ils méritent de continuer leur mandat, n’en déplaise à Macron", lance-t-elle. "Le meilleur moyen de gagner est de soutenir les sortants, rien ne justifie de remettre en cause les députés sortants", tacle-t-elle.

  • Le PLR rassemblé

    Sont présents pour cette conférence de presse qui se tient au Radisson à Saint-Denis, Huguette Bello, Patrick Lebreton. Mais également les députés sortants Frédéric Maillot, Karine Lebon, Jean-Hugues Ratenon, Perceval Gaillard et Émeline K/Bidi, ainsi que Joé Bédier maire de Saint-André, Emmanuel Séraphi, , maire de Saint-Paul et Alexis Chaussalet.

    Cinq des six députés de gauche sortants sont présents. Seul absent, Philippe Naillet.

  • Bonjour La Réunion,

    Merci de nous retrouver pour ce live dédié à la conférence de presse du parti Pour La Réunion, en prévision des législatives anticipées.

À propos

Cette conférence intervient au lendemain de longues discussions entre les différents représentants de gauche;  "Deux visions se sont opposées au cours de cette réunion" note l'un des participants de la rencontre qui a eu lieu au Port ce mardi soir.

La plateforme réunionnaise de gauche a indiqué avoir proposé un accord partiel sur trois circonscriptions.

A savoir celles de Philippe Naillet (PS, sortant de la 1ère circonscription), Karine Lebon (PLR, sortante de la 2ème circonscription) et Perceval Gaillard (LFI, sortant de la 7ème circonscription". S'il était candidat dans lea 3ème circonscrpition Alexis Chaussalet (LFI) pourrait bénéficier du soutien d ela palteforme.

Emeline K/Bidi (le Progrès), Jean-Hugues Ratenon (LFI) et Frédéric Maillot (Nupes), respectivement députés sortants de la 4ème, la 5ème et la 6ème circonscription, n'ont pas été inclus dans la proposition de la plateforme.

Dans un communiqué publié dans la nuit de mardi à mercredi la plateforme souligne : "nous refusons d'apporter notre soutien à des candidats qui depuis des mois mènent déjà leur campagne dans l’optique des municipales de 2026".

L'allusion vise directement Emeline K/Bidi, Jean-Hugues Ratenon et Frédéric Maillot que la rumeur désigne donc comme potentiels candidats aux municipales de 2026.

"Pour sa part, "le PLR et ses alliés ont plaidé pour un accord global afin de poursuivre une dynamique, de sécuriser la réélection des sortants" commente-t-on du côté du PLR.

"Il s'agit de ne pas mettre en danger des circonscriptions. Dans la 4ème, la 5ème et la 6ème, les résultats peuvent être serrés, on ne peut pas mettre en danger des circonscriptions, il faut assurer les réélections" ajoute-t-on.

"C'est une nécessité, La Réunion doit apporter sa contribution au barrage contre le RN" poursuit-on de même source.

"Le PLR et ses alliés ont fait valoir qu'au niveau national, c'est bien un accord pour des candidatures uniques avec une "sanctuarisation" des sortants qui a été trouvé par les forces de gauche" indique un autre participant.

 

"Les discussions ont été courtoises, mais il y avait quand même de la tension" décrit ce participant.

"Si les choses restent en l'état tout semble possible y compris deux candidatures de gauche dans les circonscriptions où il n'y a pas d'accord" lâche-t-il.

Une autre source tempère : "rien n'est figé, il n'y a pas de raison pour qu'un accord ne soit pas trouvé, c'est quand même un intéret supérieur, celui de La Réunion, qui est en jeu".

Pour rappel, les candidat.e.s ont jusqu'à dimanche 16 juin à 18h pour déposer leurs candidatures pour le premier tour des législatives.

Lire aussi - Législatives à gauche : le PLR et ses alliés proposent un accord global, la plateforme réunionnaise propose un accord partiel

 

www.imazpress.com / [email protected]

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10 Commentaires
Gauche
Gauche
8 mois

Dans le nord on vote : NAILLET et Frédéric MAILLOT.

Croire oser et taze.la gueule creole.nou veut pas.

Eve
Eve
8 mois

Vous en devenez risibles avec votre antisémitisme ! Rien de mieux ?

Maria
Maria
8 mois

Honte au lfi

Maria
Maria
8 mois

Ultra d'extrême gauche dangereux : kbidi ou Frédéric le mauvais guitariste qui sait pas parler bien créole. Ça fait rire. Dehors tout ça le peuple va parler

Fok-U
Fok-U
8 mois

Les Fachos du RN, très bas du plafond, ne votent pas pour un programme.
Ils votent sur le faciès et en plus, ils sont jaloux, de la réussite des autres...
Lé pa koma va nir in vré bonom !

Alé dit partout
Alé dit partout
8 mois

Une union populaire des islamo gauchiste à la recherche de tout ce qui bouge pour assurer leur plat de lentilles tous les 27 du mois ...

La dissolution a été une excellente chose, ces islamo gauchistes à les aider à partir de l'assemblée nationale dès le 1er tour ...

Risible
Risible
8 mois

Franchement c’est tellement risible! Combien de temps avant que ça parte en bagarre. Pour moi je préfère encore voter RN que donner ma voie à ces clowns champion du retournage de veste. Honte à vous les gauchos!

HULK
HULK
8 mois

Les socialistes qui ont voté GLUCKSMANN et qui ont cru à une véritable sociale démocratie doivent déchanter. Les voilà à nouveau avec LFI antisémite ,grâce à la traîtrise d'Olivier FAURE (comme quoi la trahison n'est pas le monopole de la droite). Ah elle est belle cette gauche recomposée basée sur la sauvegarde de quelques sièges de député(e)s. Pas un mot de RUFIN ou de GLUCKSMANN. Par contrecoup à MÉLENCHON 1er ministre. Mais quelle honte. Et ils viennent donner des leçons de morale politique? Indigne!

Diams
Diams
8 mois

Fredo je vais parler simple : ta voulu tester Ericka t’es dans la m.rde. Tu vises la mairie ou la députation ?

Dom
Dom
8 mois

Pas de fraternisation avec LFI dont le chef a su s'asseoir sur la laîcité(manifestations avec des islamistes patentés le 10 nov 2019) et ses nombreux propos aux relents antisémites et la non condamnation du pogrom engendré par le Hamas. De plus il n'y a qu'à voir le bordel qu'ils foutent à l'Assemblée