[PHOTOS - VIDEO] À Saint-Benoît

Les maires se concertent pour lutter contre les violences urbaines

  • Publié le 27 mars 2024 à 16:45

Ce week-end du 23 au 24 mars 2024, ont eu lieu des violences urbaines dans le quartier de Bras-Fusil à Saint-Benoît. Des dizaines de véhicules ont été endommagés. A la suite de ces événements, plusieurs maires de La Réunion se réunissent ce mercredi 27 mars. Une concertation indispensable "pour se coordonner et lutter contre la délinquance", comme l'avait demandé le préfet de La Réunion (Photos : sly/www.imazpress.com)

Dans un communiqué, Patrice Selly avait déclaré, "seuls, les maires n’arriveront pas à répondre à un problème d’intégration qui touche désormais l’ensemble des villes de La Réunion". Il demandait une réunion d’urgence au président de l’association des maires de La Réunion. Chose faite ce mercredi.

"C'est symbolique de venir à Saint-Benoît", lance Serge Hoareau, président de l'association des maires de La Réunion. "Nous avons répondu à l'appel de notre collègue, Patrice Selly que nous avions déjà soutenu lors des événements du mois de janvier."

"Il est normal que les élus se saisissent de cette problématique qui est importante et l'on vient là travailler en amont pour préparer une séance sans doute encore plus importante avec le représentant de l'État, le préfet", poursuit-il.

- Parler d'une même voix -

Ce mercredi donc, les élus "viennent parler d'une même voix, coordonner notre discours et rappeler qu'il est nécessaire de rétablir l'ordre républicain, dans un état de droit et qu'il faut que des décisions de justice soient prises face aux délinquants", indique Serge Hoareau.

Le représentant des maires qui met l'accent sur la nécessité de "penser à l'accompagnement de ces jeunes désœuvrés, replacer les parents de leur responsabilité de parents".

"Quand on a des jeunes de moins de 14 ans dans les rues le soir il y a des problèmes de parentalité. Mais cela n'est pas propre à la ville de Saint-Benoît, c'est un problème que l'on trouve dans les cités urbaines, dans la ruralité."

"Il ne s'agit pas de stigmatiser des communes ou des quartiers. Nous sommes tous confrontés à cette montée de violences", rappelle-t-il.

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- L'État "doit faire mieux" -

Le président de l'association des maires en appelant l'État à prendre ses responsabilités.

"La sécurité relève de l'État. Nous sommes là pour accompagner l'État et pas l'inverse", dit-il. "Il ne faut pas inverser les rôles."

"Quand on voit que l'État est capable de déployer des militaires avec le plan Vigipirate, c'est une urgence, on pense que l'État peut déployer plus rapidement, qu'il peut mobiliser des personnes. On a 250 réservistes de la gendarmerie à La Réunion qu'on pourrait mettre (sur le terrain - ndlr) pour rassurer la population." Regardez

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www.imazpress.com/redac@ipreunion.com

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1 Commentaires
HULK
HULK
1 an

La table n'est pas ronde, c'est du foutage de gu..le. Vous verrez, il n'en sortira rien du tout Surtout pas d'amalgame, pas de stigmatisation et pas de sanctions. Du bla-bla comme d'habitude. A quand le prochain "incident"?