Ce vendredi 29 novembre 2024, le parquet de Nanterre a annoncé que la garde à vue de l'homme suspecté d'avoir assassiné la Réunionnaise Nathalie Boyer a été levée. Âgée de 15 ans, elle avait été retrouvée égorgée en août 1988 à Saint-Quentin-Fallavier (Isère). Il est également suspecté dans le meurtre de Leila Afif, tuée en 2000 à La Verpillière. L'homme d'une soixantaine d'années sera présenté au juge d'instruction du pôle à Nanterre dans les prochains jours. (Photo AFP)
Le suspect a été présenté vendredi matin à un juge des libertés et de la détention du tribunal judiciaire de Dijon "dans le cadre de l'exécution d'un mandat d'amener du magistrat instructeur, dans l'attente de son transfèrement aux fins de présentation au juge d'instruction du pôle à Nanterre dans les prochains jours", a précisé le parquet.
Cet homme d'une soixantaine d'années avait été identifié par son ADN, et était en garde à vue depuis lundi dans les locaux des gendarmes de la section de recherches de Grenoble en Isère.
Il est soupçonné d'être impliqué dans le meurtre de Leila Afif, tuée en 2000 à La Verpillière, et dans celui de la Réunionnaise Nathalie Boyer, 15 ans, retrouvée égorgée en août 1988 à Saint-Quentin-Fallavier.
- L'ADN retrouvée sur les scellés -
Le pôle des crimes sériels ou non élucidés (les "cold cases") de Nanterre, créé en 2022, a relancé ces deux procédures, désormais jointes.
L'ADN du suspect a été trouvé sur les scellés du dossier Afif et le "travail de la SR (sectrion de recherches) de Grenoble a permis de faire le rapprochement" entre ces deux affaires, avait expliqué à l'AFP Me Corinne Herrmann, avocate de la famille de Nathalie Boyer.
Nathalie Boyer fait partie des victimes du dossier des "disparus de l'Isère" qui concerne neuf disparitions ou meurtres d'enfants dans le département entre 1983 et 1996.
AFP
Le titre de cet article est trompeur pour les non initiés. "Garde a vue levée...". D'aucun pourrait penser qu'il a été libéré. Que nenni ! Si la garde a vue a pris fin, ce n'est que parce qu'on est passé à l' étape supérieure. Il attend d'être présenté à un juge d'instruction qui va demander à un juge des libertés d'ordonner sa détention provisoire.
Elle l'obtiendra certainement compte tenu des charges (ADN).
Imazpress serait bien inspiré de recruter un journaliste, juriste, au fait des procédures judiciaires