Selon plusieurs médias nationaux, un homme placé en garde à vue à Grenoble depuis ce lundi 25 novembre 2024, est soupçonné du meurtre de la Réunionnaise Nathalie Boyer. Âgée de 15 ans, elle avait été retrouvée égorgée en août 1988 à Saint-Quentin-Fallavier (Isère). Il est également suspecté dans le meurtre de Leila Afif, tuée en 2000 à La Verpillière. L'enquête est donc relancée dans ce cold case (enquête non résolue)
Selon une source de l'AFP, l'homme a été identifié par son ADN. Il est en garde à vue depuis lundi dans les locaux des gendarmes de la section de recherches de Grenoble (Isère).
L'homme placé en garde à vue est âgé d'une soixantaine d'années. Peu d'autres informations le concernant ont été recueillies pour le moment. L'enjeu va être de vérifier cette possible implication dans ces dossiers.
Selon plusieurs sources, les enquêteurs ne détiennent pas d'ADN dans le meurtre de Nathalie Boyer, mais de nombreux indices qui n'avaient cependant pas permis de trouver le coupable. L'affaire avait ainsi été délaissée. Au grand dam de la famille qui s'est battue par le biais de ses avocats pour que l'enquête soit reprise.
- L'enquête sur la mort de Nathalie Boyer relancée -
Le pôle des enquêtes non résolues (cold-cases) de Nanterre, a relancé ces deux procédures. La Réunionnaise Nathalie Boyer fait partie des victimes du dossier des "disparus de l’Isère" qui concerne neuf disparitions ou meurtres d’enfants dans le département entre 1983 et 1996.
Le corps de Nathalie Boyer avait été retrouvé le 4 août 1988, sur le bord d'une voie ferrée, par un cheminot. L'adolescente de 15 ans, hébergée en foyer avait disparu la veille de son assassinat. L'autopsie déterminera à l'époque que la jeune réunionnaise a été égorgée, sans avoir subi de violences sexuelles.
Après sa création en 2022, le pôle cold-cases de Nanterre en fera rapidement une priorité. Avec cette arrestation, l'enquête est relancée.
- La relance de l'enquête est "formidable" et "ravive beaucoup de souffrance" -
Cette avancée majeure a bien sûr été transmise aux familles, et notamment à celle de Nathalie Boyer.
"La famille de Nathalie Boyer a été informée par la juge d'instruction du pôle cold cases de Nanterre. C'est difficile d'apprendre 36 ans après les faits qu'on a des avancées dans l'instruction. Il faut du temps pour entendre ce qui a été dit. C'est à la fois formidable car vous avez accès à un bout de vérité et en même temps ça ravive beaucoup de souffrance", indique Maître Corinee Herrmann à France Bleu.
'C'est toute une vie qui s'est construite sans savoir qui a commis les faits et avec la peur de croiser cette personne. La famille avait absolument envie de connaitre la vérité, nous sommes à leurs côtés depuis 2009. Ils n'ont jamais lâché et ont toujours eu l'espoir d'avoir une réponse à un moment donné", réagit l'avocate.
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Il y a 40 ans, le 17 septembre 1981, Monsieur Robert Badinter plaidait devant l'Assemblée nationale en faveur de l'abolition de la peine de mort. Son héritage perdurera et continuera d’inspirer les générations futures dans leur quête d’un monde plus juste et humain Julie Couturier L'humanité ne peut faire obstacle aux droits des victimes et de leur famille,dont la liste s'allonge de jours en jour , comme des agneaux sur l'hôtel du terrorisme et des serial killer . Que représente aujourd'hui, l'emblème de la justice entre poids et mesure et son glaive pour ces bouchers et pour nous!
Adaptons les lois aux circonstances changeantes. Alors que certaines lois peuvent être facilement révisées pour tenir compte des changements, d’autres ne le peuvent pas. La France doit donc se tourner vers l'Europe et les Nations Unies pour modifier et adapter :
Décret n° 2008-37 du 10 janvier 2008 portant publication du deuxième protocole facultatif se rapportant au Pacte international relatif aux droits civils et politiques visant à abolir la peine de mort, adopté à New York le 15 décembre 1989 .
La peine de mort doit être rétablie dans des cas bien encadrées : les tueurs en série, les terroristes , elle permettrait d’éviter que des criminels endurcis ne commettent des crimes graves en sortant de prison ou en s'évadant. La passion criminelle n'est pas plus arrêtée par la peur de la mort que d'autres passions mais la mort met un terme à leur carrière dans les pays ou le Pacte international relatif au droit civils et politique les protègent.
Aujourd'hui il est inacceptable que des individus? bénéficient de la Loi n° 81-908 du 9 octobre 1981, ce sont des êtres sans foi ni loi.. La peine de mort devrait être une sentence vraiment exceptionnelle, dans les cas de criminels profondément dangereux et sans remords.
Une crainte salutaire retient de transgresser les lois de la république et surtout celles qui assurent la défense des opprimés, infligent à celui qui les viole un mépris universel. Périclès, le père de la démocratie radicale
Dès 1991, le Conseil d'Etat, consacrant son rapport public annuel au thème de la sécurité juridique, avait appelé l'attention des pouvoirs publics et de l'opinion sur la complexité des lois et la prolifération législative. Il avait alors dénoncé « la loi bavarde » ainsi qu' « un droit mou, un droit flou, un droit à l'état gazeux ». En espérant un sursaut d'énergie salutaire.
Marin le 28.11.24 GHERARDI