Remaniement

Elisabeth Borne a présenté la démission de son gouvernement, son successeur annoncé mardi

  • Publié le 8 janvier 2024 à 21:51
  • Actualisé le 9 janvier 2024 à 00:00

Elisabeth Borne a remis la démission du gouvernement, Emmanuel Macron l'a acceptée, selon l'Elysée. Dans un message sur X, Emmanuel Macron a remercié la cheffe du gouvernement "de tout coeur" pour son travail "exemplaire" au "service de la Nation". Mme Borne et son équipe assureront les affaires courantes jusqu’à la nomination du nouveau gouvernement. Suivez notre direct

  • La nomination du nouveau Premier ministre aura lieu demain, annonce l'Elysée

    L’Élysée reporte la nomination du nouveau Premier ministre à demain. Selon plusieurs journalistes, des tensions seraient apparus en coulisses. Bruno Le Maire ne souhaiterait pas voir Gabriel Attal devenir son "patron" alors qu’il convoite aussi Matignon. Gérald Darmanin critiquerait aussi cette nomination.

    Démenti rapide des intéressés. "C'est le choix du président. Le ministre apprécie Gabriel Attal, ils ont une très bonne entente", dit-on du côté de Bruno Le Maire, quand chez Gérald Darmanin on assure qu'il "ne s’est jamais opposé à la nomination du Premier ministre".

  • Perceval Gaillard : "quel que soit celui ou celle qui lui succèdera ça sera la même politique autoritaire"

    Perceval Gaillard, député de La Réunion, a publié le communiqué suivant :

    "Après avoir effectué sa sale besogne, la Première ministre Elisabeth Borne démissionne avant d'être démissionnée. Retraites, immigration, 49.3 en pagaille : voilà ce que l'on retiendra de sa politique. Quel que soit celui ou celle qui lui succèdera ça sera la même politique antisociale et anti-écologique qui sera menée. La même politique autoritaire sans majorité à l'Assemblée nationale.

    Le Président doit dissoudre l'Assemblée nationale et redonner la parole au peuple. Comme il ne le fera pas, à minima le prochain gouvernement doit se soumettre au vote de confiance de l'Assemblée comme dans toutes les démocraties du monde.

    Sans cela la crise politique s'amplifiera et le pays deviendra chaque jour un peu plus ingouvernable."

  • Cyrielle Chatelain : "Ele a serviEmmanuel Macron jusqu’à se perdre"

    Cyrielle Chatelain, présidente des députés écologistes, et très sèche avec Élisabeth Borne."Elle aura servi Emmanuel Macron jusqu’à se perdre. Elle a voulu servir l’Etat. A la place, elle aura servi un Président sans cap, sans valeur, qui n’a qu’une seule obsession détruire notre modèle social", écrit -elle dans un post.

     

  • Boris Vallaud : "la Première ministre d'une réforme des retraites imposée"

    Boris Vallaud, chef de file du groupe socialiste à l'Asssemblée nationale, est lapidaire. Sur X, il souligne "Elisabeth Borne restera surtout comme la Première ministre d'une réforme des retraites imposée aux Français et d'une loi immigration inspirée du Front national"

     

  •  La France insoumise menace de déposer une motion de censure

    Mathilde Panot, cheffe du groupe LFI à l’Assemblée nationale, a annoncésur X que son parti déposera une motion de censure à l’Assemblée contre le prochain gouvernement d’Emmanuel Macron si ce dernier ne demande pas la confiance du Parlement.

     

  • La lettre de démission ambigue de Borne

    La lettre de démission d'Elisabeth Borne est pour le moins ambigue et laisse à comprendre qu'il quitte Matignon contrainte et forcée. "Alors qu’il me faut présenter la démission de mon gouvernement, je voulais vous dire combien j’ai été passionnée par cette mission, guidée par le souci constant, que nous partageons, d’aboutir à des résultats rapides et tangibles pour nos concitoyens" a-t-il écrit actant de fait, la "volonté" du chef de l’Etat de "nommer un nouveau Premier ministre".

     

  • I komans moukaté

    A peine annoncée, la démission de d'Elisabeth Borne a suscité un torrent de moukatages sur les réseaux. Ici le post du Gorafi, spécialisé dans les infox humoristiques

     

  • Les louanges de Renaissance

    Dans un post sur X, Renaissance, le parti présidentiel, adresse ses louanges à l'ex Première ministre

     

  • Elisabeth Borne, Première ministre championne du 49.3

    Elisabeth Borne a remis la démission de son gouvernement lundi au terme de 20 mois de services à Matignon, Première ministre au sentiment du "devoir accompli" malgré les turbulences politiques générées par l'absence de majorité à l'Assemblée nationale.

    Discrète, parfois austère à l'excès, souvent une cigarette électronique à la bouche, l'ancienne préfète de 62 ans est la deuxième femme à occuper ce poste. Elle y aura largement dépassé le mandat (10 mois et 18 jours) de sa prédécesseure Edith Cresson, nommée il y a plus de trente ans.

    Mais cette femme réputée techno et sans affect, voire manquant d'empathie, a peiné à établir une connexion avec les Français et a connu des dissensions avec le président.

    Privée de majorité absolue, elle aura été surtout plusieurs fois fragilisée rue de Varenne, où elle avait planté à son arrivée un chêne vert au feuillage persistant.

    D'abord en déclenchant une vingtaine de 49.3 pour permettre l'adoption sans vote des textes budgétaires. Dans l'indifférence générale, à l'exception de la réforme des retraites, pour laquelle elle échappe à la censure à seulement neuf voix.
    S'en suit une feuille de route qu'elle observe à la lettre après des mésententes avec le président de la République qui s'agace mais finalement la maintient à son poste.

    Sur la loi immigration, rejetée par l'Assemblée avant d'être adoptée avec le soutien de la droite et de l'extrême droite, sa majorité se fracture et le ministre de la Santé Aurélien Rousseau démissionne.

    La suite de l'article est ici

     

  • Attal pressenti pour occuper le fauteuil de Borne

    Le nom du jeune ministre de l'Education nationale Gabriel Attal, 34 ans, est remonté lundi dans les pronostics de la macronie pour lui succéder à Matignon. Il devrait être chargé de former le prochain gouvernement, a indiqué un proche de l'exécutif.

    Jusque-là, tous décrivaient une course à deux: Julien Denormandie, 43 ans, marcheur de la première heure et quasiment ombre portée du chef de l'Etat depuis dix ans; et Sébastien Lecornu, 37 ans, actuel ministre des Armées issu de la droite, qui s'est au fil des années taillé une place dans le cercle des conseillers politiques du président.

    Si cette nomination de Gabriel Attal se confirmait, il s'agirait d'un profil plus politique, un chef de la majorité capable de livrer bataille en vue des élections européennes de juin.

    La suite de l'article est ici

     

  • Les remerciements d'Emmanuel Macron

    Dans un message sur X, Emmanuel Macron a remercié la cheffe du gouvernement "de tout coeur" pour son travail "exemplaire" au "service de la Nation".

     

  • Un communiqué très court

    C'est par un communiqué très court pubié à 21h08 (heure de La Réunion) que l'Elysée a annoncé la démission du Gouvernement : "Mme Elisabeth Borne a remis ce jour la démission du Gouvernement au Président de la République, qui l'a acceptée. Elle assure, avec les membres du Gouvernement, le traitement des affaires courantes jusqu'à la nomination du nouveau Gouvernement"

  • Bonsoir La Réunion !

    Nous ouvrons ce direct pour suivre l'actualité liée à la démission d'Elisabeth Borne et de son gouvenement.

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À propos

"Mme Elisabeth Borne a remis ce jour la démission du Gouvernement au Président de la République, qui l'a acceptée. Elle assure, avec les membres du Gouvernement, le traitement des affaires courantes jusqu'à la nomination du nouveau Gouvernement" a annoncé l'Elysée ce lundi 8 janvier 2024.

Des rumeurs de remaniement ministériel étaient persistantes depuis quelques jours.

C'est donc la fin du suspense qui planait sur le sort d'Elisabeth Borne après 20 mois de bail à Matignon. Le président a reçu sa Première ministre dimanche soir, officiellement pour "évoquer un certain nombre de dossiers importants comme les intempéries dans le Pas-de-Calais et l'arrivée de la vague de froid", a fait savoir l'entourage du chef de l'Etat.

Déjà donnée partante l'été dernier, Mme Borne a pour atout sa résilience après avoir fait passer deux lois difficiles (retraites, immigration) et surmonté près d'une trentaine de motions de censure à l'Assemblée. Elle a posé sa démission ce lundi.

Sa possible succession se jouerait entre deux favoris: Julien Denormandie, 43 ans, marcheur de la première heure et quasiment ombre portée du chef de l'Etat depuis dix ans; et Sébastien Lecornu, 37 ans, actuel ministre des Armées issu de LR, qui s'est au fil des années taillé une place dans le cercle des conseillers politiques du président.

Un choix loin d'être neutre pour maintenir l'équilibre précaire du camp présidentiel, mis à mal dernièrement par la loi immigration. Si le patron des députés Renaissance, Sylvain Maillard, a assuré sur LCI que ses troupes "travailleront en toute loyauté" avec le prochain Premier ministre, d'autres redoutent un coup de barre à droite.

- "Accent sur le réarmement" -

Comme la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher, attachée au "dépassement" du macronisme initial, qui a estimé sur franceinfo que "sortir l'aile gauche de la majorité, ce serait faire le jeu des oppositions".

Allié de poids du chef de l'Etat, le patron du MoDem François Bayrou a semblé dimanche accorder sa préférence à M. Denormandie, "quelqu'un de très estimable", tout en insistant sur "le message" qui devrait accompagner un changement de gouvernement.

Justement, Emmanuel Macron compte inscrire ces mouvements dans une séquence plus large, ouverte depuis ses voeux du 31 décembre, qui doit se prolonger notamment par un énigmatique "rendez-vous avec la nation" programmé en janvier.

Avec un fil conducteur, à l'heure où ce deuxième quinquennat Macron se cherche encore un récit: "l'accent sur le réarmement", affirme un proche. A savoir le "réarmement civique", notamment grâce à l'école, "le réarmement industriel", ou encore le "réarmement européen" à l'approche des prochaines élections pour lesquelles la majorité présidentielle est largement distancée dans les sondages par le Rassemblement national.

De quoi rendre le président "assez déterminé à un grand mouvement y compris en changeant de Premier ministre", estime-t-on de même source.

Cela devrait se traduire par "beaucoup de sortants" au sein de l'équipe actuelle. Plusieurs membres de la garde rapprochée du chef de l'Etat, dont M. Bayrou, appellent également à profiter de l'occasion pour resserrer un gouvernement qui compte aujourd'hui 39 membres.

www.imazpress.com avec l'AFP

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