Matignon

Michel Barnier, ex-commissaire européen de droite, nommé Premier ministre par Emmanuel Macron

  • Publié le 5 septembre 2024 à 20:31
  • Actualisé le 6 septembre 2024 à 15:30

L'ancien commissaire européen Michel Barnier a été nommé Premier ministre par Emmanuel Macron. Il lui demande de "constituer un gouvernement de rassemblement au service du pays". La passation de pouvoir aura lieu à 20h (heure de La Réunion) ce jeudi (Photo d'archive rb/www.imazpress.com)





 

  • C'est la fin de ce direct, merci de nous avoir suivis

  • "Nous sommes dans un moment grave" entame Michel Barnier

    "J'aborde cette nouvelle page qui s'ouvre avec beaucoup d'humilité, mais aussi avec une forme olympique et de la détermination" déclare le nouveau Premier ministre. "Celle qui faut pour que cette période soit utile pour les Français et pour la France" affirme-t-il.

    Il dira ses grandes priorités législatives dans "les semaines à venir", pour "répondre autant que nous le pourrons aux défis, aux colères, aux souffrances, au sentiment d'abandon, d'injustice". "Je pense à l'accès aux services publiques, l'école restera bien la priorité du gouvernement. Je pense à la sécurité au quotidien, à l'immigration, au travail, au niveau de vie des Français"

    "Qu'est-ce qu'on attend d'un Premier ministre ? Je pense qu'on attend que lui de dire la vérité, même si elle difficile. La vérité sur la dette financière, sur la dette écologique, sur l'influence de notre pays, sur le rôle vital que tiennent les acteurs du monde de l'économie. Il faudra dire la vérité. Il faudra sans doute aussi de la persévérance pour un certain nombre d'actions" déclare Michel Barnier.

    "Il y aura aussi des changements, et des ruptures. Il faudra enfin beaucoup d'écoute, beaucoup de respect. A l'égard de toutes les forces politiques qui sont représentées. Du respect aussi vis-à-vis des partenaires sociaux, des partenaires économiques, et des élus locaux" liste-t-il.

    "Je n'oublie pas tout ce que j'ai appris sur le terrain. Nous devons, et nous allons davantage agir que parler. Trouver des solutions qui marchent, avec toutes celles et ceux de bonne volonté voudront trouver des solutions" affirme le nouveau Premier ministre. "Je pense aux Français de Métropole, aux Français de l'Outre-mer, de l'étrange : quel qu'ait été leur vote, je ferai tout pour être à la hauteur de leurs espérances" assure-t-il

    "Au travail !"

  • "Si je ne devais vous faire qu'une demande, ce serait de continuer de faire de l'école de la République une priorité absolue" demande Gabriel Attal à son successeur.

    "La politique française est malade, mais je crois que la guérison est possible, à condition que nous acceptions tous de sortir du sectarisme. Que nous acceptions tous de sortir des coups politiques. Que nous arrêtions de tout voir en noir. Il y a de l'inquiétude et de la colère dans ce pays. Oui, il y a du défaitisme (...) Mais je crois qu'il y autant de raisons d'espérer que de douter. Vous me trouverez toujours du côté de ceux qui choissisent d'apaiser, de construire" assure Gabriel Attal.

    "Je tiens à remercier mon gouvernement. Une équipe de femmes et d'hommes exceptionnels, qui se sont toujours retrouvés autour de la volonté de travailler. Je veux remercier les parlementaires, pour leur travail, mon équipe et notamment mon cabinet. Enfin, je veux remercier ma famille. On vient tous de quelque part, on a tous des racines, et je crois que les défis de la vie, on les relève grâce aux valeurs que l'on apprend. Au moment où je quitte Matignon, la liberté sera au coeur des valeurs qui m'animeront dans les mois et les années à venir" affirme-t-il.

    "Monsieur le Premier ministre, la France, la République sont ce qu'on a de plus précieux. Toujours, la France sait se réunir quand l'avenir est en jeu. La France est belle, forte, grande, elle n'est pas n'importe quel pays. Françaises, Français, ne renoncez jamais à votre désir d'unité. Tout est possible, parce que nous sommes la France, et que rien ne résiste au peuple français" conclut Gabriel Attal.

     

  • "Au moment où je quitte mes fonctions, je tiens à vous féliciter chaleureusement" débute Gabriel Attal

    "Je sais que vous avez une expérience quasi-inégalée. Vous êtes quelqu'un qui a mené à bon port des négociations aussi dures, par exemple lors du Brexit. Je veux aussi remercier chaleureusement le Président de la République pour m'avoir fait confiance en me nommant Premier ministre" déclare le Premier ministre sortant.

    "Etre Premier ministre, c'est l'honneur d'une vie, parce que c'est un honneur de servir ce pays (...) On ne le fait jamais seul, parce qu'on le fait avec les Français. Je veux les remercier. J'emporte avec moi vos visages, vos vies, vos doutes, votre force de caractère, votre sens du devoir, votre aspiration à la liberté. Je veux dire aux Français combien je les aime"

    "Etre Premier ministre, c'est un honneur parce que c'est une immense responsabilité. C'est être confronté au meilleur et au pire. C'est être confronté au pire quand vous êtes auprès de nos compatriotes qui ont vécu un drame. Mais c'est aussi la chance de voir le meilleur dans le pire" dit Gabriel Attal.

    "Huit mois, c'est court, c'est trop court. Je ne le cache pas, il y a une frustration à quitter mes fonctions. Mais il y a aussi le sentiment du devoir accompli. Nous avons travaillé d'arrache-pied. J'en suis convaincu que dans d'autres circonstances, nous aurions mené nos actions à leur port. Nous avons beaucoup travaillé ces derniers mois."

  • Michel Barnier est arrivé à Matignon

    Le nouveau Premier ministre va s'entretenir avec Gabriel Attal, avant la passation de pouvoir

  • Richenel Hubert et Emmanuel Virin, membre des Républicains à La Réunion, félicitent Michel Barnier

    "Nous tenons à adresser nos chaleureuses félicitations à Michel Barnier, qui vient d’être nommé Premier ministre. Nous saluons la nomination d’un grand serviteur de La France, qui a démontré à de nombreuses reprises ses qualités d’homme de dialogue, de consensus et son sens des responsabilités" écrivent les délégués de la 1ère et la 6ème circonscription des LR.

    "Nous n’avons aucun doute sur ses capacités à rassembler le plus largement possible les forces démocratiques de notre pays, pour sortir de cette crise politique dans laquelle la France se trouve depuis plusieurs mois. Pour l’avoir accueilli et accompagné lors de sa dernière visite à La Réunion, nous savons que Michel BARNIER connait bien les enjeux de notre territoire et les défis à relever, que ce soit pour le monde agricole et économique ou dans les domaines du social, de l’éducation et du pouvoir d’achat notamment."

    Lire le communiqué ici

  • Le PLR dénonce "avec la plus grande fermeté la nomination de Michel Barnier"

    "Ce choix, qui va à l'encontre du verdict des urnes lors des récentes élections législatives, est une trahison flagrante de la volonté des citoyens" estime le parti d'Huguette Bello.

    "Le message des électeurs a été clair : l’extrême droite devait être battue et la politique d'Emmanuel Macron sanctionnée. Les citoyens, à la Réunion comme dans l'ensemble du pays, ont placé en tête le Nouveau Front Populaire, soutenant des mesures sociales attendues, telles que : l’abrogation de la réforme des retraites, l'augmentation des salaires et des pensions, l’égalité salariale entre les femmes et les hommes, et un financement digne de nos services publics".

    "Pourtant, au lieu de répondre à cette volonté populaire exprimée démocratiquement, Emmanuel Macron a choisi d'ignorer le résultat de ce scrutin qu'il a lui-même convoqué. En imposant Michel Barnier, un homme issu d’un parti de droite, arrivé en quatrième position, il foule aux pieds le vote des Français et celui des Réunionnais, qui ont massivement rejeté cette politique. Macron s’assure ainsi de pouvoir poursuivre son programme rejeté dans les urnes, sans tenir compte des besoins et aspirations profondes de nos compatriotes" fustige le PLR, dans un communiqué à retrouver ici

  • La section réunionnaise de la France insoumise appelle à manifester ce samedi

    Elle donne rendez-vous aux électrices et électeurs du Nouveau Front Populaire ainsi qu’à "l’ensemble des forces politiques, associatives, syndicales se reconnaissant dans les combats menés par ce dernier", au Marché forain de Saint-Pierre le samedi 07 septembre à partir de 8h.

    "Depuis deux mois, nous assistons aux tergiversations d’un homme qui ne se résout pas à l’évidence : sa politique a été désavouée par les Françaises et les Français qui se sont massivement déplacés dans les bureaux de vote. Notre île ne fait pas exception : les citoyennes et les citoyens réunionnais se sont mobilisés pour barrer la route à une vague brune incarnée par le Rassemblement National et ses alliés. Et ils l’ont fait non pas en élisant des candidats « Macron compatibles » mais en choisissant majoritairement le programme clair et les candidats sincères du Nouveau Front Populaire" écrit le parti.

    "Au-delà du vote, dans l’urne beaucoup de citoyennes et de citoyens se sont engagés sur le terrain : collage d’affiches, meetings, distributions de tracts, porte-à-porte, ce fut pour beaucoup d’entre eux, un baptême du feu militant dans une campagne exceptionnelle dans sa si courte durée et son intensité. Durant ces quelques semaines de campagne, un élan a été créé par la rencontre de populations qui jusqu’à présent évoluaient chacune dans leur coin au mieux résignées, au pire dégoûtées."

    Retrouvez le communiqué complet ici

     

  • Pour la sénatrice Audrey Bélim, la nomination de Michel Barnier "interroge à plusieurs titres"

    "Va-t-il entendre le désaveu de la politique libérale mise en œuvre depuis 2017 ? Si tel est le cas, nous nous y opposerons fermement. Va-t-il entendre que cette politique de baisses et suppressions de nombreux impôts des plus riches comme l’ISF, de réformes de l’assurance chômage et des retraites, dégradation des services publics est sans cesse et de manière croissante sanctionnée depuis 2022 ?" s'interroge-t-elle.

    "Alors que le le NFP était arrivé en tête des votes le 7 juillet dernier, pour la première fois depuis le début de la Ve République, le Premier ministre nommé n’est pas issu de la première force politique élue à l’Assemblée nationale. Pire, il est issu d’un parti n’ayant pas participé au front républicain, isolé et arrivé en 4e position des élections législatives" dénonce la sénatrice.

    "Cette décision est malheureusement dans la continuité d’une pratique présidentielle très solitaire, égocentrée, depuis 7 ans. S’il promettait de “faire barrage aux idées de l'extrême droite” lors de son élection en 2022, Emmanuel Macron en est finalement l’accélérateur."

    Retrouvez le communiqué complet ici

     

  • "Un déni démocratique" dénonce la fédération réunionnaise du PS

    "Les Françaises et Français ont exprimé un message clair lors des élections législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet derniers. Par leur vote en faveur du NFP ils ont demandé un changement de cap pour plus de justice sociale, fiscale et environnementale avec des mesures fortes très attendues" écrit Ericka Bareigts pour la fédération réunionnaise du Parti Socialiste.

    "Nous prenons acte de la décision du président de la République de nommer Michel Barnier, ancien ministre de Jacques Chirac et de Nicolas Sarkozy, membre de parti Les Républicains au poste de Premier ministre. Ce choix montre que le Président n'a pas compris la demande des Français. Cette nomination risque d'attiser un peu plus la défiance des Français vis à vis d'un gouvernement constitué par ceux qui ont été désavoués par les électeurs, au premier rang desquels Emmanuel Macron lui-même" estime-t-elle.

    Retrouvez le communiqué ici

  • "Irrespect. Mépris. Emmanuel Macron en roue libre" écrit Karine Lebon

    Sur X (anciennement Twitter), la députée réunionnaise estime qu'Emmanuel Macron "persiste dans le tournant autoritaire et fasciste de sa politique et s’isole définitivement des Français".

  • Yaël Braun-Pivet appelle Emmanuel Macron à convoquer "une session extraordinaire dans les meilleurs délais"

    "Le Premier ministre Michel Barnier doit pouvoir s'exprimer rapidement devant la Représentation nationale et nous permettre de reprendre nos travaux entamés sous la précédente législature pour répondre aux attentes des Français. Sécurité, pouvoir d'achat, logement, santé et protection des plus fragiles, les députés sont prêts" écrit la présidente de l'Assemblée nationale.

  • Philippe Naillet sera "dans une opposition frontale au gouvernement Barnier"

    "Après plus de 50 jours de tergiversations, Emmanuel Macron a décidé de nommer Michel Barnier, un Premier ministre de droite issu des Républicains, un parti qui a perdu les Européennes et les Législatives. Avec 47 députés, les Républicains ne représentent que 8% de l’Assemblée nationale" dénonce le député réunionnais.

    "Michel Barnier est un homme de droite qui a refusé de participer au Front républicain. Une fois de plus, Emmanuel Macron insulte la Démocratie. Faut-il encore rappeler que le groupe politique le plus important à l’Assemblée nationale est le Nouveau Front Populaire ?" rappelle-t-il

    Lire sa réaction complète ici

     

  • La passation Attal-Barnier aura lieu à 20 heures (heure de La Réunion)

    La passation de pouvoir entre Gabriel Attal et Michel Barnier aura lieu à 18 heures, indique l'entourage de Gabriel Attal à l'AFP.

  • Michel Barnier, le négociateur du Brexit qui aspire à devenir prophète en son pays

    Désigné jeudi Premier ministre, Michel Barnier, 73 ans, a négocié les conditions du Brexit et devra désormais user de toutes ses qualités diplomatiques pour diriger un gouvernement minoritaire à l'Assemblée et tenter de devenir enfin prophète en son pays.

    "C'est un homme d'Etat. Un homme de consensus et de négociation comme il l'a prouvé lors des négociations du Brexit, ce qui est indispensable dans la période que nous connaissons", affirme à l'AFP le député LR Vincent Jeanbrun, persuadé qu'il parviendra à rassembler "bien au-delà de son camp".

    "C’est l’une des rares personnalités politiques à pouvoir afficher une expérience solide aux échelons à la fois territorial, national et européen", se réjouit la sénatrice LR Agnès Evren, qui évoque une "méthode Barnier" qui "allie respect de son interlocuteur et solidité des convictions".

    Des qualités qui ont certes séduit Emmanuel Macron, à la recherche d'une personnalité capable de déjouer une majorité de censure à l'Assemblée, mais qui ont pour l'instant été plus applaudies à Bruxelles qu'en France et même dans sa famille politique des Républicains.

    Lire l'article ici.

     

  • Renaissance ne votera pas de "censure automatique" contre le gouvernement que doit former Michel Barnier

    Il  portera "des exigences sur le fond, sans chèque en blanc", a fait savoir le parti d'Emmanuel Macron, pour qui le président a "rempli son rôle constitutionnel" en vue d'un "gouvernement stable

  • Cyrille Melchior félicite Michel Barnier

    "Je tiens à adresser mes sincères et chaleureuses félicitations au nouveau Chef du Gouvernement. La confiance que lui a accordée le Chef de l’Etat, à l’issue de nombreuses consultations, témoigne de la capacité de l’ancien Commissaire européen à rassembler les Français et de donner à notre pays un cap de responsabilité et de cohérence dans le cadre du Gouvernement qu’il aura à former" réagit le président du Département.

    "Je voudrais pour ma part souligner que les chantiers et les attentes sont nombreux pour les Réunionnaises et les Réunionnais. Alors que la rentrée scolaire vient de se dérouler, l’enjeu de l’Education nationale doit demeure une priorité gouvernementale, pour une école de la réussite, une école de l’inclusion, une école du bonheur. Concernant les autres dossiers, le Département sensibilisera très rapidement le Premier Ministre sur la question de l’insertion avec l’application à La Réunion de France Travail, rappelant notre ligne demeurée intacte d’une adaptation de la loi aux réalités de notre territoire." souligne-t-il.

    "Je ne doute pas que le Premier Ministre saura également nous entendre concernant les autres grands chantiers qui concernent notre île, la question du pouvoir d’achat, de la relance économique, notamment pour le secteur du BTP via la construction nécessaire de logements, la souveraineté alimentaire ou encore l’enjeu relatif au vieillissement de la population et àla dépendance."
     
    Lire la tribune complète ici

  • "En un mot : merci" écrit Gabriel Attal, Premier ministre sortant

    "Le lien que nous avons est ce que j’ai de plus précieux. Comptez sur moi pour continuer à le tisser" réagit-il.

  • Les Ecologistes voteront la motion de censure

    "En nommant M. Barnier, qui n’a pas appelé au barrage républicain et dont les positions sur l’immigration, résonnent avec celles du RN, à Matignon, Emmanuel Macron tourne le dos aux millions de citoyen·nes qui ont fait un barrage républicain historique en France" dénonce le groupe écologiste.

     

  • Les députés de gauche en colère

    "Le déni démocratique porté à son apogée : un premier ministre issu du parti qui est arrivé en 4e position et qui n’a même pas participé au front républicain. Nous entrons dans une crise de régime", a dénoncé le chef de file du PS, Olivie Faure.

    "Michel Barnier va-t-il revenir sur la retraite à 64 ans ? Rétablir l'ISF ? Non, bien sûr que non : Macron l'a choisi à ces conditions. Donc nous le censurerons" dénonce de son côté François Ruffin.

    La nomination de Michel Barnier "est une double négation du résultat des élections" estime Manuel Bompard, député LFI. "Alors que le Nouveau Front Populaire est arrivé en tête des élections, le parti de Michel Barnier a fait 6,5% aux élections législatives et a 40 députés à l’Assemblée nationale. Alors que le peuple français s’est mobilisé pour faire obstacle à l’extrême-droite, le président de la République nomme un gouvernement Macron/Le Pen" réagit-il sur X, dénonçant un "déni de démocratie insupportable".

    "Quand les Français demandent un changement de politique et de façon de faire... Emmanuel Macron impose la continuité. Quand la gauche arrive en tête aux élections... Emmanuel Macron tente un coup de barre à droite toute. Le choix de Michel Barnier est incompréhensible ", écrit le chef des députés PS Boris Vallaud.

  • Pour Jean-Luc Mélenchon, Emmanuel Macron "nie officiellement le résultat des élections législatives"

     

  • Le RN ne votera pas automatiquement de motion de censure

    Jordan Bardella prend "acte de la nomination de Michel Barnier comme Premier ministre d'Emmanuel Macron". 

    "Nous jugerons sur pièces son discours de politique générale, ses arbitrages budgétaires et son action. Nous plaiderons pour que les urgences majeures des Français, le pouvoir d'achat, la sécurité, l'immigration, soient enfin traitées, et nous nous réservons tout moyen politique d'action si ce n'était pas le cas dans les prochaines semaines" déclare le président du parti.

    "Le premier est d'avoir un Premier ministre respectueux des électeurs du RN. Je pense que Monsieur Barnier correspond à ce critère", a de son côté réagi Marine Le Pen.

     

  • Yaël Braun-Pivet, présidente de l'Assemblée, adresse ses félicitations à Michel Barnier

    "Nous devons désormais réunir pour réussir, au service des Français. Les députés y prendront toute leur part et sauront prendre leurs responsabilités. Notre mandat nous oblige" écrit-elle.

  • La "souveraineté populaire" pas respectée selon Mathilde Panot

    La cheffe des députés La France insoumise à l'Assemblée, Mathilde Panot, estime qu'en nommant Michel Barnier, Emmanuel Macron ne respecte pas "la souveraineté populaire" et le "choix issu des urnes". Elle appelle à la mobilisation le 7 septembre

  • Bonjour à tous, bienvenu dans ce direct

    Nous suivons en live les réactions suite à la nomination de Michel Barnier au poste de Premier ministre

À propos

Après 50 jours de crise politique, Emmanuel Macron a enfin nommé quelqu'un à Matignon. Après un casse-tête que le président a encore échoué à résoudre mercredi, la piste Michel Barnier, 73 ans, qui fut aussi ministre des Affaires étrangères de Jacques Chirac et négociateur du Brexit au nom de l'Union européenne, a finalement séduit le Président.

Cette nomination "intervient après un cycle inédit de consultations au cours duquel, conformément à son devoir constitutionnel, le Président s'est assuré que le Premier ministre et le gouvernement à venir réuniraient les conditions pour être les plus stables possibles et se donner les chances de rassembler le plus largement" écrit l'Elysée.

Le nom de Michel Barnier, qui comme Xavier Bertrand avait concouru à la primaire de la droite en 2021, circulait déjà depuis l'été, parmi les noms égrenés par le président devant certains de ses interlocuteurs.

Le chef de l’État était pressé de toutes parts d'arrêter un choix près de trois mois après la dissolution qu'il a lui-même provoquée, le 9 juin, et deux mois après le second tour des législatives qui a débouché sur une Assemblée sans majorité ni coalition viable à ce jour.

"Plus le temps passe, plus c'est catastrophique. La colère monte. Les gens nous demandent quand on commence a bosser. Il y a urgence à agir sinon c'est la rue qui va prendre le relais", avait prévenu le patron du groupe centriste Liot Stéphane Lenormand.

Samedi, une manifestation est prévue à Paris contre le "coup de force de Macron" à l'appel de plusieurs organisations étudiantes, rejointes par La France insoumise, le PCF ou encore les Ecologistes.

AFP

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7 Commentaires
Marimar
Marimar
1 semaine

J’ai honte d’être française. Macron, qu’avez-vous fait de notre démocratie ?

Phil
Phil
1 semaine

Barnier 1er ministre quelle honte ! Son parti a eu moins de 10% des électeurs aux législatives !! C'est de la droite dure qui se couche devant la macronie !! Tout le monde dans la rue !!

HULK
HULK
1 semaine

MACRON fait du MACRON,il n'y a aucune surprise. Mais là, je pense que le spectacle n'est pas terminé. Attendons de voir la composition du gouvernement et surtout les premières mesures à prendre. Les deux formations qui font les rois,Le NFP et le RN vont avoir des exigences. Et là, on verra bien ce que l'autocrate de l'Élysée va en faire. La motion de censure plane et la démission à la suite. Ira-t-on jusque là? Wait and see.

parce que vous Êtes gouvernés par Les Ratés En Mo
parce que vous Êtes gouvernés par Les Ratés En Mo
1 semaine

Après des semaines de tractations, le choix du mec à l’Elysée pour succéder à Gabriel Attal à Matignon s’est porté sur Michel Barnier.

Un homme de droite ULTRA.

Ancien ministre de Jacques Chirac, et Nicolas Sarkozy, commissaire européen… Il a été aussi candidat à la primaire LR pour la dernière élection présidentielle.

Le retour de la Droite ULTRA au gouvernement, Macron compatible, ces élections législatives anticipées ont été une mascarade …. On a les élus qu’on mérite !!!

Béni oui oui en action
Béni oui oui en action
1 semaine

Melchior qui félicite.
Mdrr

Il ne sait faire que sa.

Missouk
Missouk
1 semaine

On touche le fond... 73 ans! L'avenir en marche. Pas vraiment surpris que ce type à l'égo surdimensionné se laisse avoir. D'un ridicule!

Templier974
Templier974
1 semaine

Encore un dinosaure datant de Jurassic Park...France ta jeunesse se barre avec ces incompétents...