Ce dimanche 23 mars 2025, 23 jours après le passage de Garance, c'est une opération d'envergure qui a lieu sur le littoral de Saint-Denis : le relevage et le replantage de deux banians centenaires arrachés par le cyclone. Avec des moyens humains et matériels importants, les équipes de la Cinor, de Saint-Denis et du Port ont pu permettre à ces arbres de plus de 40 tonnes emblématiques de reprendre racine (Photos : ma.m/www.imazpress.com)
En appui des équipes de Saint-Denis et de la Cinor, de botanistes et de paysagistes, celles du service environnement du Port, qui ont déjà participé à ce type d'opération pour sauver le banian de la commune. Regardez.
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- Une opération de sauvetage des banians de grande envergure -
Cette opération d'envergure a mobilisé plus d'une dizaine de personnes et des moyens matériels conséquents, notamment la mise à disposition d'au moins deux grues.
"Nous sommes à un moment où nous avons réussi la première étape des opérations", explique Jean-Jacques Fung, directeur général adjoint au développement et à l'attractivité du territoire de la Cinor. "Nous avons relevé et positionné la première tige qui avait une longueur d'une douzaine de mètres, sans compter la partie sommitale. Tout est en place."
"Nous procédons désormais au remblaiement de la première phase de transplantation", dit-il.
Pour lever les banians, il a fallu "installer des sangles sans abimer l'arbre, sans le stresser et ensuite faire en sorte d'organiser le levage au moyen d'une grue".
Il faut maintenant s'assurer que l'ensemble est bien stable. "Raison pour laquelle un engin leste l'ensemble ave des blocs rocheux d'une tonne environ et on les positionne au pourtour de l'arbre", indique Jean-Jacques Fung.
Par la suite, "on installera un drain pour arroser la souche". Écoutez.
Une opération qui n'aurait pas pu se faire sans les équipes du Port. "Ce n'est pas nouveau de relever des banians parce qu'on en a déjà relevé six depuis le début de processus de transplantation d'arbre", explique Mickaël Philagor, directeur du service environnement à la mairie du Port.
"Par contre nous étions sur des structures plus petites que cela parce que là nous venons de soulever un banian de 40 tonnes", dit-il.
"Le plus compliqué a été de le plomber, le mettre sur 12 mètres de hauteur et arriver à le lester au niveau de son ancrage au sol." Écoutez.
- Après le relevage, la reprise des banians sera suivie de près -
Le sauvetage de ces banians ne s'arrête pas là puisque après avoir redressé et lesté le sol, "derrière il faut encore des opérations de haubannage – mise de câble pour fixer les éléments et les maintenir au sol – pour faire en sorte que dans le temps l'arbre se maintienne en toute sécurité et ne souffre pas d'un nouvel incident", indique Jean-Jacques Fung.
Toutefois, "il faudra attendre deux ans avant de dire que le banian est définitivement sauvé", précise le directeur général adjoint au développement et à l'attractivité du territoire de la Cinor.
"Durant un an il sera en convalescence et en croissance et dans deux ans on pourra vérifier qu'il a été bien stabilisé", dit-il. Écoutez.
- Un arbre signe de résilience -
"C'est une grosse opération technique avec un vrai savoir-faire réunionnais et une collaboration entre les collectivités (Saint-Denis, Cinor et Le Port)", indique la maire de Saint-Denis, Ericka Bareigts.
"Cent ans, c'est un patrimoine que l'on sauve, c'est nos ancêtres qui l'ont planté là et on le sauve pour les générations futures", ajoute-t-elle. "C'est culturel aussi car ici le banian a une signification importante."
Un banian signe de résilience. "Il reste en vie, tenace. Il a même produit des petites racines et dans la coupe faite il y a encore de la sève, de la vie", souligne la maire. "Un symbole aussi qu'il ne faut jamais abdiquer. On aurait pu le couper mais nous avons demandé aux techniciens s'il était en vie et la Cinor nous a accompagné là-dessus", ajoute l'élue. Écoutez.
La mairie de Saint-Denis poursuit également la transplantation d'arbres dans le coeur vert familial et dans le Dionypark.
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ma.m/www.imazpress.com/redac@ipreunion.com
Les oiseaux de mauvaus augure vont toujours critiquer.
Mais y en.a.qui aura toujours la bave à faire sortir de leur bouche .... qui pue.
Ridicule. On remet un banian en zone rouge au même endroit pour plus de 200 000 euros, pendant que l'on déplace des familles entières dans le bas de la rivière sans leur donner un seul centime. Quand est- ce que Mme Bareigts va poser tout sourire devant une famille heureuse qui a retrouvé le toit de sa maison plutôt que devant un pie de bois ? C'est à vous faire haïr l'écologie.
L'idéal serait de ne plus couper les racines aériennes. Je ne sais pas si c'était le cas pour ces banians, mais très, trop souvent les racines qui descendent des branches sont coupées avant de pouvoir atteindre la terre. C'est sur que ça fragilise l'arbre ...
Banian à St benoit c la mort.
A st denis on fait revivre la.banian.
Bravo à tous, et surtout aux équipes du Port qui semble maîtriser cet art et sans qui rien n'aurait été possible. Bravo aussi à la Maire de Saint-Denis, qui sait s'exprimer clairement et sans langage technico-administratif !