Après le passage du cyclone Chido sur Mayotte, le ministère de l’Intérieur a activé le lundi 16 décembre 2024 le Service Copernicus de gestion des urgences. Un dispositif permettant de produire rapidement des images des satellites français Pléiades et des cartes pour l’aide humanitaire sur l’archipel dévasté (Photo : Cnes)
Le port de Mamoudzou a ainsi été en partie englouti. Selon ces images relayées par le Cnes, les bâtiments près de la côte ont été détruits, les arbres rasés et la barge renvoyée vers sur le littoral.
À Mtsapéré, au sud de la capitale du département de Mayotte, Mamoudzou, les habitants laissent place à un vaste champ de ruines.
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- Kaweni rayé de la carte -
Kaweni, plus grand bidonville de France (situé à Mamoudzou), a été totalement rayé de la carte. Là où se dressait il y a encore quelques jours une ville de " bangas" – des cases précaires –, il ne reste plus que des collines chauves, des amas de bois et de tôles enchevêtrés, sur plusieurs kilomètres carrés.
Parmi ses 20.000 habitants, la population estimée de Kawéni, où vivent de nombreux étrangers en situation irrégulière venus des Comores, seuls 5.000 auraient rejoint des abris identifiés par la préfecture de Mayotte.
Bandrajou, un autre quartier de Kaweni a lui aussi été soufflé par le souffle du cyclone tropical intense Chido.
Tout comme le village Doujani situé lui aussi à Mamoudzou.
- La technologie spatiale du Cnes au service des secours -
Samedi 14 décembre 2024, le cyclone Chido a dévasté le territoire de Mayotte. Dans ce contexte, le Copernicus Emergency Management Service (CEMS) a été déclenché par le Centre opérationnel de gestion interministérielle des crises (COGIC).
La technologie spatiale "permet de venir en aide aux populations et d’orienter les équipes de secouristes engagées sur les zones touchées. En cas de catastrophe majeure, souvent, les routes et ponts sont endommagés, les systèmes de communication coupés. Il est ainsi souvent très difficile pour l'organisation des secours et de l'aide humanitaire d'avoir une vision d'ensemble des zones sinistrées, des lieux prioritaires", explique le Cnes dans un communiqué.
À Mayotte, des satellites optiques et radar sont programmés afin de cartographier la zone sinistrée. Plus précisément, le CNES fournit des images satellites grâce aux satellites français Pléiades au cœur de ce dispositif. Ces images sont assez précises pour permettre de caractériser l’impact du cyclone sur le bâti, au travers de la fourniture de cartes de gradation de dommages.
Les premières images satellitaires à haute résolution de Mayotte après le cyclone #Chido montre l'étendue des dommages dans les zones d'habitats précaires.https://t.co/0G16QyL91b pic.twitter.com/cPNU4Ss2sy
— CATastrophesNATurelles.net (@catnatnet) December 17, 2024
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Donc, on va assister à pire encore, chaleur plus cadavres, ça va pas être joli à voir…
Finalement, 5 jours après le cyclone, toujours aucune opération de recherche - sauvetage n'est effectuée par la Sécurité Civile ou les pompiers sur les zones les plus affectées c'est-à-dire les secteurs d'habitat précaire peuplés principalement de clandestins.
Personne ne semble se soucier de celles et ceux qui sont sous les amas de tôles, de bois, de boue et de gravats ... Drôle de gestion visiblement très sélective d'une catastrophe de forte ampleur ...
Hamilcaro ne pourra plus y aller pour passer les concours