Protection animale

Territoire de l'Ouest : une mascotte pour sensibiliser contre l'abandon des animaux

  • Publié le 2 juillet 2024 à 05:30
  • Actualisé le 2 juillet 2024 à 06:37

À l'occasion de la Journée mondiale contre l'abandon des animaux de compagnie qui a lieu ce samedi 29 juin 2024, le Territoire de l'Ouest a mis en place des actions de sensibilisation itinérantes dans les villes de la Possession, le Port, Saint-Leu, Saint-Paul et Trois bassins. Une mascotte a fait le déplacement pour sensibiliser petits et grands (Photo TO)

"Grâce à vous, nous avons pu faire un pas de plus vers la protection animale et sensibiliser davantage de personnes à cette cause importante" se réjouit le TO.

Lors de cette journée mondiale, les médiateurs du Territoire de l'Ouest étaient présents pour informer le public sur les dangers de l’abandon, les solutions alternatives et les engagements liés à l’adoption d’un animal. Ils ont également délivré des conseils personnalisés aux personnes qui envisagent d’adopter un animal ou qui rencontrent des difficultés avec leur animal.

- Plus de 73.000 animaux errants à La Réunion -

Plus de 73.000 animaux ont été recensés comme errants ou divagants à La Réunion en 2023. Une problématique majeure sur l'île où des animaux naissent dans la rue, sont abandonnés par leurs propriétaires ou laissés livrés à eux-mêmes.

Depuis 2017, dans le cadre d’un plan de lutte contre ce fléau, l'État a alloué près de 4 millions d’euros aux collectivités pour des actions de stérilisation et de communication préventive.

On le rappelle, l'abandon est un acte de maltraitance puni de trois ans de prison et 45.000 euros d'amende. Si l'abandon a entraîné la mort de l'animal, la peine s'alourdit à 5 ans de prison et 75.000 euros d'amende.

La divagation elle aussi est répréhensible et peut aller jusqu'à 150 euros d'amende.

Lire aussi - Abandonnés, livrés à eux-mêmes… à La Réunion, près de 73.000 animaux errent dans les rues

Concernant la maltraitance animale, en 2023, plus de 100 infractions ont été constatées. Ces actes sont eux aussi punis par la loi. 10 référents travaillent d'ailleurs au cœur de brigades de police et 25 en gendarmerie pour stopper les individus mis en cause.

www.imazpress.com/redaac@ipreunion.com

 

 

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1 Commentaires
Antipode
Antipode
2 mois

Bravo ; mais il s'agit de mettre fin à la source - aux élevages et à la vente - dont les problèmes décrits dans l'article sont des conséquences directs.