Le Territoire de l'Ouest (TO) annonce ce mardi 23 juillet 2024 qu'une enveloppe de 1,6 million d'euros est utilisĂ©e tous les ans par an pour des actions Ă court terme contre l'errance animale. Un montant optionnel de 600.000 euros (hors champ de compĂ©tence du TO) est rĂ©servĂ© Ă des "actions volontaristes, prĂ©ventives et structurantes sur le long terme" prĂ©cise lâintercommunalitĂ© (Photos : sly/www.imazpress.com)
"On s'est rendu compte de la méconnaissance des droits et obligations de propriétaires d'animaux domestiques", débute Laëtitia Lebreton du Territoire de l'Ouest.
En effet, comme l'indiquait lors d'un précédent reportage Cécile Squarzoni, présidente de l'association Apeba, "35 % des animaux seulement sont identifiés".
C'est pourquoi, l'intercommunalité se mobilise. à la fois pour sensibiliser, responsabiliser et réprimander.
"Chaque annĂ©e on a un plan d'action", explique Emmanuel SĂ©raphin, prĂ©sident du Territoire de l'Ouest. Ăcoutez.
En tout, c'est 1,600.000 euros qui est débloqué par an pour des actions à court terme et 600.000 euros optionnels (hors champ de compétence du TO) pour des actions volontaristes, préventives et structurantes sur le long terme.
- 1.477 animaux capturés -
"L'errance et la divagation posent un réel problÚme de sécurité pour les enfants, les gramounes, les éleveurs, les administrés et donc la sécurisation de l'espace public est un outil essentiel", lance Laëtitia Lebreton.
En 2023, dans le cadre de son plan de lutte contre l'errance animale, le Territoire de l'ouest a procédé à la capture de 1.477 animaux errants.
Des animaux qui, grĂące au concours des associations, ont pu trouver pour certains des familles d'accueil ou ĂȘtre adoptĂ©s.
D'ici 2026, c'est un refuge et une nouvelle fourriĂšre qui verront le jour au niveau de l'Ă©changeur de l'Ăperon pour aider Ă accueillir ces animaux errants.
Le Territoire de l'Ouest a également dû faire face au ramassage de 2.473 cadavres sur les routes.
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- 3.067 stérilisations réalisées -
Le Territoire de l'Ouest propose â comme plusieurs intercommunalitĂ©s â d'accompagner les propriĂ©taires vers la stĂ©rilisation de leur animal.
Grùce aux aides mises en place, - 360.000 euros investis dans la stérilisation - en 2023, 3.067 stérilisations ont été réalisées.
Portant le total Ă plus de 24.000 depuis 2002.
Mais ce qu'annonce le Territoire de l'ouest, c'est "l'amplification des actions de stérilisation avec une nouvelle grille d'éligibilité pour les ménages modestes", indique Laëtitia Lebreton. Désormais, "la stérilisation sera gratuite pour les foyers imposables de la premiÚre tranche".
Des stérilisations en hausse et des identifications également puisque 89% des propriétaires acceptent de payer pour faire identifier leur animal.
En tout, ce sont 2.837 identifications qui ont pu ĂȘtre faites en 2023.
- 240.000 euros pour faire de la prévention -
L'intercommunalité de l'ouest consacre 240.000 euros à la sensibilisation et à la prévention, incluant 170.000 euros pour des campagnes d'affichage et de porte-à -porte.
En 2023, se sont 1.000 affiches qui ont été apposées et plus de 12.800 foyers sensibilisés.
Le Territoire de l'Ouest ajoute également 70.000 euros pour soutenir les associations.
- Des propriétaires réprimandés -
Par ailleurs, "le fait de dĂ©tenir un chien ou un chat non identifiĂ©, nĂ© aprĂšs le 1er janvier 2012, peut ĂȘtre puni dâune amende de 750 euros."
"Ainsi, il est rappelĂ© aux propriĂ©taires de chiens et chats que dĂ©tenir un animal, câest en ĂȘtre responsable et cela entraĂźne des obligations lĂ©gales quâil appartient Ă toutes et tous de respecter : ne pas abandonner son animal, lâidentifier, ne pas le laisser divaguer, sâassurer de son bien-ĂȘtre par des conditions de dĂ©tention, une attention et des soins adaptĂ©s", ajoute le prĂ©fet, JĂ©rĂŽme Filippini.
Sur le territoire, 182 infractions ont été notifiées dont 73% pour divagation, 26% pour défaut d'identification et 1% pour nourrissage sur la voie publique.
Des infractions rendues possibles grùce à l'équipement de lecteurs de puce de la brigade de l'environnement de l'intercommunalité.
Tout l'enjeu de l'intercommunalitĂ© de l'ouest, c'est de "changer les mentalitĂ©s pour les nouvelles gĂ©nĂ©rations" et penser "au bien-ĂȘtre animal".
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Cher monsieur Jean-Philippe,
Il est toujours plus aisĂ© de critiquer lâaction (ou lâinaction que vous soulignez) des autoritĂ©s lorsque les choses tournent mal. Mais avant toute chose, nâest ce pas la responsabilitĂ© des propriĂ©taires dâanimaux de sâen occuper, câest Ă dire de les identifier, et leur apporter tout soin quâils mĂ©ritent? Ne dĂ©tournons pas le regard. Un portail ouvert, câest un chien qui sort. Un animal non stĂ©rilisĂ©, câest une reproduction incontrĂŽlĂ©e.
Soyez honnĂȘte, Ă La RĂ©union, on ne sait pas sâoccuper de nos chiens et chats, on les abandonne en fourriĂšre ou Ă lâabris des regards et on crie au scandale lorsquâils sont euthanasiĂ©s.
Bien Ă vous
Je vais vous le dire tout crĂ»ment : lorsqu'un problĂšme est naissant ou dit autrement embryonnaire, petit, infime, Ă peine dĂ©rangeant, enfin pour certains..., on fait comme si de rien Ă©tait, on dĂ©tourne son regard, c'est-Ă -dire on (surtout les administrateurs locaux, comprendre nos Ă©lus et les fonctionnaires de l'Ătat affectĂ©s dans notre dĂ©partement et Ă la fois rĂ©gion : notre prĂ©fet est aussi les 2... voire les 3... TAAF...) regarde ailleurs, on pense Ă autres choses: ses intĂ©rĂȘts... sa carriĂšre... sa prochaine manipulation et/ou instrumentation !!!
C'est ainsi que la société glisse-t-elle chaque seconde...
Nous n'avons le tableau que nous méritons.
Il existe bien sĂ»r une solution Ă ce problĂšme rĂ©current ici: territoire aux bords finis... C'est mĂȘme notre point fort... mais on en a fait notre plus grand point faible... de dĂ©faillance chronique et endĂ©mique.