Wuambushu se complique encore

Mayotte : les rotations maritimes suspendues avec les Comores, les expulsions compromises pour l'heure

  • Publié le 27 avril 2023 à 17:20
  • Actualisé le 27 avril 2023 à 18:07

Cela fait des mois entiers que l'opération Wuambushu à Mayotte est planifiée par le ministère de l'Intérieur. Objectif : expulser des milliers de personnes en situation irrégulières et détruire des centaines d'habitats insalubres. Plus de 1.800 policiers en gendarmes sont sur le terrain pour sécurisées l'opération. Mais deux obstacles font barrière aux expulsions massives et à ces démolitions de bidonvilles, l'un diplomatique et l'autre judiciaire. Pour autant, le ministère de l'Intérieur l'assure, "l'opération se poursuit". Un rassemblement de soutien à Wuambushu eu lieu dans le centre de la Grande Terre (Photo Port d'Anjouan photo d'archive RB/www.imazpress.com)

Un bidonville est en cours de démolition. Regardez le direct de nos confrères de Mayotte La 1ere

 

Lire aussi : Wuambushu : chronique annoncée d’un fiasco post-colonial

  • Fin de direct

    Merci d'avoir suivi cette actualité avec nous

    Bonne soirée et à demain

     

  • Le préfet de Mayotte sur le terrain

    Les forces de l'ordre ont mené des opérations de sécurisation aujourd'hui après une nuit agitée du côté de Doujani. Le préfet de Mayotte s'est rendu sur le terrain avec le commandant de la gendarmerie.

     

  • La compagnie SGTM suspend ses rotations avec les Comores

    "La compagnie SGTM décide de suspendre ses rotations jusqu'à nouvel ordre, compte tenu du contexte actuel, qui entrave le bon fonctionnement de son activité. Les clients concernés par cette mesure seront contactés individuellement. Le service reprendra dès que les conditions seront réunies pour un fonctionnement normal de l'activité"

  • Trois habitats démolis

    Dans le cadre des opérations de démolition d'habitats insalubres et illégaux, le maire de Koungou a fait procéder à la démolition de 3 habitats dans le cadre de la procédure de flagrance, prévue dans la loi ÉLAN, pour lequel le préfet de Mayotte lui a accordé le concours de la force publique.

  • Sous surveillance

    L'opération Wuambush est surveillée de près par les militants des droits humains. La Défenseure des droits, Claire Hédon, s'est dite mercredi "particulièrement attentive au respect inconditionnel" des droits fondamentaux à Mayotte, annonçant l'envoi de juristes.

    Des associations ont lancé plusieurs recours devant la justice contre les opérations de "décasage", c'est-à-dire de destruction de cases en tôle. Le tribunal de Mamoudzou a suspendu en début de semaine l'évacuation d'un important bidonville à Koungou (nord-est), Talus 2.

    Une requête en appel "est en cours de préparation", a indiqué jeudi à La Réunion Alain Rapady, avocat de la préfecture de Mayotte. Le député LR de Mayotte Mansour Kamardine a dénoncé un "harcèlement judiciaire orchestré par des associations +droitdelhommistes+, main dans la main, avec des magistrats partisans".

    Les élus du 101e département français expriment un large soutien à "Wuambushu", au diapason d'une grande partie de la population. Des appels à des actions de blocage se multiplient au sein de collectifs citoyens qui espèrent un coup d'arrêt à l'insécurité minant le territoire.

    Plusieurs centaines de Mahorais, dont une majorité de femmes, se sont ainsi rassemblés jeudi au stade de Chirongi (sud) pour appeler à intensifier "Wuambushu", selon les journalistes de l'AFP sur place.

    "Laissons le gouvernement mener cette opération, il nous a écoutés", a déclaré Mariam Said Kalam, élue de Chirongi. Sous une nuée d'accessoires tricolores et de drapeaux français brandis par les femmes, des banderoles clamaient: "Stop aux titres de séjour" et "merci aux forces de l'ordre, héros du quotidien".

    La suite de l'article est ici

     

  • Si le port de Mutsamudu va rouvrir, les modalités d'accueil restent floues

    Dans un communiqué, le directeur général indique en effet que si le port était fermé en raison des travaux en cours, le port "doit aujourd'hui prendre considération toutes les menaces possibles, parmi lesquelles celles pouvant inclure entre autres : la détérioration ou destruction de l'installation portuaire ou du navire, le détournement ou capture du navire ou des personnes à bord, l'utilisation du navire pour transporter des personnes ayant l'intention de provoquer un incident de sureté et leur équipement"

  • Le port d’Anjouan va rouvrir ce vendredi, des incertitudes sur l'accueil des personnes expulsées

    "Seuls les passagers munis d’une carte d’identité débarqueront du Maria Galanta ce vendredi, au départ de Mayotte" a annoncé Mohamed Said Salim Dahalani, directeur de la société comorienne des ports, rapporte la journaliste Faïza Soulé Youssouf. "Nous n’avons reçu aucune note du gouvernement nous interdisant de débarquer des refoulés de Mayotte" rapporte-t-elle par ailleurs.

  • "Mayotte est unie", clame une manifestante

    Delphine, 37 ans, est également présente à Chirongui pour manifester et "prendre ses responsabilités". "Nous sommes le relève et en regardant derrière se sont des gens qui se sont battus pour nous", dit-elle.

    "Mayotte est unie", lance Delphine. "Si nous ne sommes pas mobilisés cela sera une défaite."

  • "On n'a plus de liberté"

    Plusieurs Mahorais sont à Chirongui à l'appel de ce rassemblement unitaire. "La solidarité qui avait disapru on l'a retrouve", déclare un homme. "Moi j'ai vécu en métropole et je vois que tous les jours on nous agresse. Je suis venu pour soutenir le mouvement "Wuambushu".

    Un autre prend également la parole. "Il y a des choses que je n'accepte pas. Nos ancêtres on choisi que Mayotte soit département pour la liberté et aujourd'hui on n'a plus de liberté." "S'il faut aller au combat, nous irons au combat", dit-il.

    Pour ces Mahorais, "l'opération n'est pas un échec, c'est le début". "Moi je suis confiant et je sais qu'on y arrivera."

  • Soutien à Wuambushu : "des enfants qui sont attaqués à la machette ça n'existe nulle part ailleurs en France"

    Environ 1.500 personnes sont rassemblées dans une ambiance bon enfant à Chirongui (centre de Mayotte). Les manifestants réclament de "vire en paix à Mayotte" et soutiennent l'opération Wuambushu.

    "Où en France des enfants qui vont à l'école se font attaquer à la machette, ça n'existe nulle part en France' souligne un manifestant au micro d'Imaz Press. "Nous ne disons pas que les étrangers n'ont pas de droits, nous disons que les Mahorais ont des droits eux aussi" ajoute-t-il.  Regardez

     

  • Le mouvement pour la paix appelle à une médiation

    "Stoppez maintenant cette opération! Il n’est pas trop tard pour ouvrir les discussions afin d’arriver à un nouvel ordre, acceptable pour tous", déclare Julie Pontalba.

    "Le contentieux est lourd, à commencer du côté français. Le 19 avril dernier, Le ministre J.F CARENCO justifiait devant le Sénat, que les Mahorais "ont droit à la sécurité comme tous les citoyens de la République et aujourd’hui, ils ne l’ont pas". Pourtant, ce ministre délégué aux Outre-mer, sait que ce n’est pas seulement en termes de sécurité que les citoyens de Mayotte n’ont pas les mêmes droits. Pourquoi l’État français, n'accorde-t-il pas aux Mahoraises et Mahorais les mêmes droits sociaux dont bénéficient "tous les citoyens de la République" ?  Par exemple, et pour ne citer que celui-là, il y a une différence de 500€, entre le SMIC appliqué en France et celui à Mayotte. Dès lors qu’ils ont le statut départemental, rien ne justifie cette discrimination."

    "Seuls, le dialogue et la concertation permettront d’instaurer une paix durable et la sécurité. C’est ensemble, dans un esprit de responsabilité, qu’une solution acceptable par tous doit être trouvée", ajoute-t-elle.

    Le Mouvement Réunionnais Pour la Paix réaffirme sa position pour l'arrêt immédiat de cette opération et l’ouverture d’un dialogue sincère, et s’en remet au contenu de la lettre adressée au Préfet de La Réunion, le samedi 22 avril, par le collectif de médiation.

    Lire la tribune libre ici.

  • Démolition de bidonvlle à Longoni : "il n'y a pas de solution" de relogement déplore une habitante

    Le bidonville de Longoni sur la commune de Koungou (nord de l'île) va être démantelé dans la journée de jeudi un petit bidonville pour faire place à un lycée des métiers du bâtiment. Deux tractopelles ont pris place tôt jeudi matin sur le chemin menant à un terrain vague long d'une vingtaine de mètres, ont constaté des journalistes de l'AFP.

    Ce "banga", objet d'un arrêté de démolition depuis décembre, a abrité une dizaine de familles mais était "vide" d'habitants permanents, selon Thierry Suquet,préfet de Mayotte. Des solutions d'hébergement ont été proposées ces derniers mois à celles qui y font des allers-retours, a-t-il assuré à l'AFP.

    Ce type d'opérations "permet d'apporter des solutions individuelles pour les gens qui vivent dans des conditions indignes mais aussi de faire avancer le développement de Mayotte", a fait valoir le représentant de l'Etat.

    "Hier j'ai appris qu'ils venaient. Ca fait un an qu'on est en procédure, on n'a eu aucune notification" alors que "ma mère habite sur ce terrain", a affirmé sur place Zarianti Bina, 32 ans. "Il y a pas de solution, rien du tout", a ajouté cette femme.

    Interrogé sur les maigres résultats à ce stade de l'opération sécuritaire Wuambushu ("reprise" en mahorais), marquée par le déploiement de 1.800 policiers et gendarmes, le préfet a répondu qu'elle donnait "un coup d'accélérateur décisif". "Depuis deux ans, on a démoli 2.000 habitats insalubres dans l'île", a-t-il relevé, ajoutant que "ces politiques sont de longue durée: elles ont commencé avant et vont se poursuivre après" l'opération Wuambushu.

     

     

     

     

     

  • Mayotte, un département délaissé par l'Etat ? Gérard Larcher président du sénat a réagi

    "C'est un revers pour Mayotte", déclare-t-il. "Aujourd'hui l'insécurité à Mayotte, c'est trois fois l'insécurité en métropole. Il y a 5.000 jeunes mineurs étrangers presque en errance", ajoute Gérard Larcher, président du Sénat.

    "Si on veut dire à Mayotte qu'elle appartient à la république, il faut que nos compatriotes aient le sentiment qu'on assure leur sécurité et le respect des lois de la République".

  • Visite au centre de rétention de de Mtsapéré

    La MJC de Mtsapéré, un centre de loisirs où les jeunes de Mayotte viennent normalement passer les vacances, a été hérissé de barbelés. C'est ici qu'a été installé un lieu de rétention administrative (LRA) temporaire dans le cadre de l'opération sécuritaire Wuambushu.

    Ce lieu de transit, ouvert pour deux mois, doit servir de première base pour les migrants clandestins arrêtés par les très nombreux renforts de force de l'ordre arrivés sur l'île française de l'océan Indien.

    De là, les personnes sont transférées vers le centre de rétention administrative (CRA) de Mayotte en attendant une procédure de recours ou leur expulsion, en immense majorité vers les Comores voisines.

    Dans une pièce fermée à clé, climatisée et vitrée, sous la surveillance de policiers, sur la pile de matelas blancs qu'il n'a pas pris la peine de défaire, l'un des trois hommes, l'air épuisé, s'agrippe nerveusement à un paquet de feuilles A4.

    Lire la suite de l'article ici

  • Démolition en cours à Longoni

    Une opération de démolition de bidonville est prévu tôt ce matin dans la région de Longoni (est de la Grande Terre). Regardez

  • Refus d’accueillir les expulsés : les Comores ne sont pas prêt à en subir toutes les répercussions

    Lors d’une conférence sur le conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement comorien a abordé divers sujets, dont la situation à Mayotte.

    Quant à l’opération Wuambushu, le gouvernement comorien se montre réticent, craignant des conséquences sur les trois îles, indiquent nos confrères de Comores Infos.

    Cependant, il reste ouvert au dialogue. "Le porte-parole a souligné la nécessité pour la France de respecter les lois et les droits de l’homme en relogeant les personnes délogées. Il a également rappelé que des citoyens et élus français partagent la position du gouvernement comorien concernant cette opération et s’opposent à la manière dont elle est menée", est-il écrit.

  • Les députés comoriens condamnent l'opération Wuambushu à Mayotte

    L'Assemblée nationale vient d'adopter ce mercredi 26 avril une résolution condamnant l'opération Wuambushu dans le département français de Mayotte. La campagne de destruction de lieux occupés par des migrants comoriens jugés illégaux par les autorités françaises était censée débuter mardi, mais a été suspendue suite à une décision de justice. En attendant, les députés comoriens ont voulu acter leur opposition à cette opération française controversée.

    Hormis trois sièges vides, la résolution sur Wuambushu a été adoptée à l'unanimité par les 21 députés présents à l'Assemblée, quasi-monocolore et acquise au pouvoir.

    Les députés ont également souligné leur soutien au gouvernement du président Azali Assoumani, qui refuse d'accueillir les expulsés sur l'archipel. Les élus exhortent enfin leur chef d'État, actuellement président en exercice de l'Union africaine, à ouvrir des négociations directes avec son homologue Emmanuel Macron.

  • À Longoni, le préfet veut redémarrer la construction du futur lycée des métiers

    "Le calme est revenu, on a eu des interpellations sur les incendiaires", déclare Thierry Suquet, préfet de Mayotte. "Notre objectif sécuriser, protéger la population contre les bandes de délinquants se met en oeuvre aujourd'hui et on continue. Ce qui c'est passé cette nuit agitée par les violences urbaines récurrentes fait partie des endroits où l'on doit être", dit-il.

    Le préfet, qui s'exprime de Longoni, évoque la construction du futur lycée des métiers, réalisation attendue depuis plusieurs années. "Sur ce chantier il y avait un bidonville pour lequel on a pris un arrêté préfectoral pour permettre la destruction. Depuis le 2 décembre, ce bidonville était vide d'occupants permanents et on est donc aujourd'hui en capacité de le détruire pour continuer la construction du lycée."

    "Sur la loi Élan, cela permet de lutter également contre l'habitat insalubre", poursuit le préfet.

    Mais n'est-ce pas "tout ça pour ça", l'interpelle un journaliste. "On est sur des opérations longue durée. Depuis deux ans ont a détruit 2.000 habitats insalubres." "Aujourd'hui l'intérêt c'est moins la démolition de l'habitat insalubre que l'avenir du lycée".

    Interrogé sur les autres décasage, le préfet l'assure "l'opération se poursuit". "Pour les 4 signés, on ne peut pas démolir tant que la période de recours n'est pas terminée mais en tout cas tous les habitants ont eu des propositions de relogement". Reste 6 où des enquêtes sociales sont en cours. En juin, les opérations se poursuivront.

    "Le ministre a dit qu'on continuerait les actions tant que nécessaire", souligne Thierry Suquet. "Après je n'ai pas besoin de 1.800 policiers pour continuer nos opérations". Pourquoi ces forces de l'ordre dans ce cas ? "Cela fait deux ans que ces politiques sont lancées. Là on le ministre a voulu un coup d'accélérateur."

  • L’association des Maires de Mayotte prend la parole

    Elle affirme le soutien de tous les maires à l’opération Wuambushu. Madi Madi Souf écrit : "Je voudrais, en ma qualité de président de l'association des maires de Mayotte affirmer ici et de la manière la plus claire possible, notre soutien le plus total à l'opération de reconquête de notre territoire en cours menée par no-
    tre Etat appelée Wuambushu".

    "Nous avons effectué, à l’issue de ces deux jour- nées îles mortes, un déplacement à Paris afin de sensibiliser la nation française toute entière
    sur ce qui se passe à Mayotte.

    Nous remercions ici tous les efforts déployés par nos parlementaires pour défendre les intérêts de Mayotte et des Mahorais."

     

  • Salim Mdéré dans la tourmente

    Pour Salim Mdere, le premier vice-président du Conseil départemental après ses prises de position à la télévision, la suite s'annonce compliquée.malheureusement, le

    En effet le procureur de la République Yann Le Bris ayant vent des paroles proférées susceptibles de constituer une infraction si elles sont avérées s’est saisie de l'af- faire et a confié l’enquête au commissariat de Mamoudzou.

    Par ailleurs le parti politique Renaissance a annoncé qu'il allait déposer une plainte.

    Le président du Conseil départemental, Ousseni Ben Issa, n'a pas encore pris de position officielle s'agissant de ces paroles.

  • Opération anti-délinquance

    Côté gendarmes, appuyés par l'antenne GIGN de Mayotte et le peloton d'intervention de la Garde Républicaine, ils mènent des actions en profondeur afin de localiser et interpeller des auteurs de troubles à l'ordre public et d'actes violents à l'encontre de la population et des forces de l'ordre.

  • Porte d'armes, deux jeunes placés en garde à vue

    Mercredi 26 avril, après un contrôle des forces de police de trois jeunes perturbateurs, deux d'entre eux se sont avérés porter des couteaux, dont un à cran d'arrêt. Des armes blanches dissimulées au niveau de l'abdomen pour l'un et dans une sacoche à bandoulière pour l'autre.

    Les deux interpellés mineurs, sont présentés à un enquêteur de la police judiciaire et placé en garde à vue.

    Les gendarmes ont également procédé à des saisis d'armes. Une caisse de pièces métalliques a même été découverte cachée en bordure de la RN 1 dans le secteur de Majicavo.

  • Longoni dans le viseur du préfet

    À Longoni où le préfet doit se rendre, les décasages sont dans toutes les têtes. Selon France Mayotte matin, le préfecture aurait décidé ce matin de procéder à une opération de destruction d'habitat illégal dans le village.

    "Selon nos informations, les cases seraient vides, les habitants ayant déjà été relogés, il semble que sur cette zone aucun référé n'ait été déposée par las associations droit- delhommiste", indique nos confrères.

  • Nuit de violences à Doujani

    La nuit a été particulièrement agitée du côté de Doujani (au sud de Mamoudzou) Des affrontements et des caillassages ont eu lieu dans la commune mais également à Vahibe. Des affrontements toujours en cours ce matin, annonce notre correspondant sur place.

    Les premiers barrages ont été dressés à Doujani 2 vers 22heures. C'est alors que les affrontements commencent avec les forces de l'ordre avant de se retirer vers minuit. Mais à 2 heures, de nouveaux barrages sont érigés. À 6 heures, "dernier cocktail Molotov". Deux personnes sont interpellées, un lanceur de pierre et un cambrioleur.

    Des habitants d'un quartier confient a notre correspondant avoir été attaqués et leurs biens incendiés.

    Les premiers barrages ont été dressés à Doujani 2 vers 22heures. C'est alors que les affrontements commencent avec les forces de l'ordre.

  • Le préfet se rendra à Longoni

    Ce jeudi 27 avril, le préfet de Mayotte doit se rendre sur une opération de lutte contre l'habitat insalubre à Longoni. Il ira également à la rencontre des militaires de la gendarmerie engagés pour la sécurité et la tranquillité des habitants de Mayotte.

  • Bonjour à tous

    Merci de nous retrouver pour cette nouvelle journée. Une journée qui se poursuit avec l'opération "Wuambushu", alors que la nuit a été marquée par des violences urbaines et des affrontements entre jeunes et forces de l'ordre.

À propos

Entre interdiction administrative et impossibilité d'accoster aux Comores, l'opération "Wuambushu" connaît ses premiers ratés. Alors que les forces de l'ordre étaient prêtes à intervenir, la justice a décidé que les bidonvilles échapperaient provisoirement à la démolition.

Un répit pour des centaines de familles d'immigrés et de Mahorais qui n'ont pas d'autres lieux où aller, et ce, malgré certaines solutions d'hébergement proposées aux habitants.

Des retards et des actions mises à l'arrêt qui provoquent la colère des habitants de l'île, se sentant "abandonnés" par l'État, ont-ils confié à notre correspondant sur place. Ce jeudi 27 avril, un appel à se rassembler au stade de Chirongui a été lancé. "Il est temps de prendre nos responsabilités", peut-on lire sur les réseaux sociaux.

Un coup dur pour les autorités françaises qui promettaient lundi "une montée en puissance" de l’opération ces prochains jours. Mais le préfet ne compte pas en rester là. Il a fait appel de cette décision,

Thierry Suquet, préfet de Mayotte, prévoit d'ailleurs déjà de prochains décasages, notamment en Petite Terre sur la commune de Dzaoudzi. Selon le préfet, 15 périmètres d'habitat insalubre pourraient être concernés par de prochains décasages.

Au ministère de l’Intérieur, on concède qu’une "bataille juridique" est en cours et que "cela prendra plus de temps que prévu".

Lire aussi - Derrière Wuambushu, le refus de l'Etat d'agir avant qu'il ne soit trop tard

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- La tension ne retombe pas -

Pendant ce temps, la police quadrille l'île et multiplie les contrôles sur les grands axes routiers. L’objectif est de "saturer le terrain", explique-t-on au ministère.

Si les décasages sont pour l'heure suspendu, au pied des bidonvilles, les forces de l'ordre font face à des bandes d'individus décidés à en découdre. Bombes lacrymogènes, jets de galets… plusieurs délinquants ripostent, quitte à semer la terreur.

Depuis le début de l'opération, plus d'une quinzaine d'interpellations ont eu lieu. Des individus soupçonnés d'avoir participé aux violences urbaines ou à des vols avec arme.

Pourtant les Mahorais, pensaient que Wuambushu serait la solution pour éradiquer la violence, démanteler les bidonvilles et récupérer les parcelles occupées par les illégaux mais aussi interpeller les bandes armées qui sèment la terreur.

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1 Commentaires
Anel
Anel
1 an

Pourquoi ne pas construire des orphelinats pour accueillir les mineurs isolés ? Ils y trouveraient un toit, à manger et aussi un début de socialisation. Je pense que une grande partie des problèmes pourraient être résolus à moyen terme.