Les salariés réunionnais estiment que leurs conditions de travail sont plus souples qu'en France métropolitaine. C'est le constat d'une enquête réalisée par l'Insee entre la fin 2012 et le début 2013. L'étude a été présentée ce jeudi 23 avril 2015.
"En 2013, 29 % des salariés réunionnais déclarent subir au moins trois contraintes de rythme contre 35% dans l’hexagone. Les ouvriers constituent la classe la plus exposée (47%) et la pression est moins forte dans le secteur public que dans le privé (23% contre 33%)" relève l'Insee.
En ce qui concerne les marges de manœuvre, elles sont plus faibles à La Réunion. 55% des salariés réunionnais déclarent en effet "moins souvent régler eux-mêmes les incidents contre 69 % des salariés métropolitains" souligne l'institut de la statistique. Ces travailleurs sont également plus nombreux à recevoir des consignes et à les appliquer systématiquement (50% contre 34%).
Le management est moins formalisé à La Réunion puisque 41% des salariés de l'île ont un entretien annuel d’évaluation contre 53% en France métropolitaine. Les travailleurs sont également nombreux à devoir respecter des horaires fixes, ce qui peut contribuer à la congestion sur les réseaux routiers à certaines heures de la journée" commentent les statisticiens. Deux salariés sur trois ont les mêmes horaires de travail tous les jours contre seulement la moitié des salariés métropolitains.
L’intensité émotionnelle au travail est une autre spécificité de La Réunion. "S'il y a moins de tensions, il y a davantage de situations de détresse" note l'Insee. Ainsi 53 % des salariés locaux sont en contact avec des individus "en situation de détresse contre 44% dans l’hexagone". Ce taux "peut être mis en corrélation avec le taux de pauvreté de l’île trois fois plus supérieure qu’en métropole", souligne Valérie Roux, directrice régionale de l’Insee.
Enfin l’enquête précise que deux tiers des salariés de La Réunion ont bénéficié d’une visite médicale contre trois quarts des travailleurs de métropole au cours des deux années qui ont précédé l’étude.
Le problème de la Réunion vient du fait que les salariés sont "captifs" de leur île et donc des employeurs. Ils ne peuvent pas bouger hors du département et donc il y n'a pas ou très peu de dialogue lors d'un conflit ! Le nombre de bac+5 qui travaille comme simple "vendeur" pour pouvoir rester dans l'île est affligeant ! Toutes les familles Réunionnaises ont un membre sur-qualifié pour le travail effectué ! C'est lamentable !
Et bien sûr ces gens ne verront jamais d'évolution car les patrons sont trop content d'avoir des sur-qualifiés sous-payés !Car la réponse est très claire: "c'est ça ou rien car avec 40% de chômeur y'en 15 qui attendent derrière, alors si tu veux rester içi tu la fermes sinon si t'es pas content tu dégages ! " Combien de personne deviennent chef pour à peine 50€ brut de + / mois ? On sait très bien que les juges des prud'hommes sont à la botte des patrons et qu'il vaut mieux la fermer que de faire respecter ses droits; les travailleurs ne sont pas des nantis surtout s'ils ont un crédit maison ou des enfants en études ! Les contrats précaires, les horaires en coupures,les conditions dangereuses, le travail le dimanche...........ils sont obligés de tout accepter sinon on dégage et en plus en étant black-listé, allez retrouver du travail derrière !!
C'est un énorme gâchis de compétence et les diplômes "cocotiers" dispensés dans l'île ne servent qu'à faire diminuer les salariés venants de métropole en augmentant le nombre de locaux diplômés; après on connaît la suite ! On vire un gros salaire pour le remplacer par un diplômé local en le payant 1/3 de moins voir encore moins: "quelle aubaine mon gars maintenant tu pourras bosser dans ton île.............mais avec MES CONDITIONS mon gars héhé ! CQFD les patrons ont gagnés et les salaires sont nivelés par le bas, le plus bel exemple vient de la sur-rémunération qui vient d'être supprimée et là c'est le début de la fin de la richesse à la Run ........................ dommage y'avait de quoi faire différemment qu'en métropole et au final on va faire pire.