[PHOTOS/VIDÉOS] Le village Réunion a ouvert ses portes

Salon de l'Agriculture : huées pour Macron, râlé-poussé entre forces de l'ordre et agriculteurs

  • Publié le 24 février 2024 à 18:02
  • Actualisé le 25 février 2024 à 06:23

Ce samedi 24 février 2024, s'ouvre le Salon de l'agriculture à Paris. Alors que le président de la République est arrivé par la petite porte, des heurts ont éclaté ce entre des agriculteurs et le service d'ordre alors. "La chasse au Macron est ouverte!" ont scandé des militants de la FNSEA. "Il est où?" crient certains. Pour Macron, "on ne répondra pas en quelques heures à la crise agricole. Elle ne sera pas réglée aujourd’hui ou durant le salon". Le président qui a appelé à ce que "ce salon se passe bien, dans le calme". Nos journalistes sont sur place (Photos : www.imazpress.com)

Nos journalistes étaient sur place lors des affrontements avec les forces de l’ordre, retrouvez notre direct ici

et aussi juste en dessous

  • C'est la fin de ce live, merci de l'avoir suivi.

  • Du fumier déversé sur le stand de Lactalis

    Des agriculteurs ont déposé du fumier sur le stand de Lactalis, rapporte BFMTV, selon qui le stand est en cours de nettoyage.

    Accusé de mal rémunérer ses fournisseurs, le géant français du lait est particulièrement ciblé par les agriculteurs ces dernières semaines.

  • La Réunion au Salon de l’agriculture

    Ce samedi 24 février, s'est également ouvert la village Réunion. Agriculteurs, artisans... nombreux sont ceux qui représentent les produits péi.

    Lire aussi - Gastronomie : les produits péi à la conquête des marmites du monde

  • Emmanuel Macron, copieusement sifflé, inaugure officiellement le Salon

    Après une réunion avec les organisations syndicales puis un débat improvisé de deux heures avec des agriculteurs qui se sont déroulés au 1er étage d’un des halls du Salon de l’agriculture, Emmanuel Macron vient de descendre afin de l’inaugurer.

    Et ce, sous les huées et les cris "Macron démission".

     

  • Le président se rend dans les allées du Salon

    Après un débat avec les syndicats agricoles et alors que le calme semble être revenu, le Président va se rendre dans les allées du Salon. "Bien sûr que je vais l'ouvrir (le salon), calme ou pas calme, je vais l'ouvrir" dit-il.

    Il est applaudi par les agriculteurs qui ont débattu avec lui.

  • Le village Réunion a ouvert ses portes au public

    Le 60e Salon international de l’agriculture (SIA) a officiellement ouvert ses portes le samedi 24 février 2024, inauguré par le président de la République. Au "Village Réunion" du Conseil départemental - 800 m2 organisés en 7 îlots qui accueillent 37 exposants à l’étage du Hall 5.2 -, tout était prêt pour recevoir les visiteurs, toujours très nombreux pour cette incontournable manifestation.

    Pour cette ouverture, qui précède l’inauguration officielle du Village programmée lundi 26 février, Serge Hoareau espérait que les exposants réunionnais rencontreront, jusqu’au 3 mars, le même succès que l’an dernier : "Les Hexagonaux viennent chercher de l’évasion et nous sommes là pour leur en offrir. Je n’ai aucun doute sur la qualité des produits présentés. Je souhaite à tous nos exposants un excellent 60e Salon international de l’agriculture !"

    Lire ici.

  • Un recensement des fermes au bord du gouffre lancé dès lundi

    Dès lundi, l'Etat lancera un recensement des exploitations en difficulté financière afin de cibler celles qui doivent être soutenues. Un dialogue avec les banques pourrait être engagé avant "un cas par cas" dans chaque région.

    En revanche, Emmanuel Macron balaye le principe d'"une année blanche". "Vous êtes des entrepreneurs", justifie-t-il.

  • Emmanuel Macron confirme la mise en place de prix plancher

    Pour Emmanuel Macron, la "mère des batailles", reste la question du revenu des agriculteurs avec notamment l’application des lois Egalim.

    Le chef de l’Etat a confirmé aussi la mise en place d’un prix plancher "filière par filière". "Il y aura un prix minimum, un prix plancher, en dessous duquel le transformateur ne peut pas acheter et le distributeur ne peut pas vendre", a-t-il promis.

  • Pour Emmanuel Macron, "il ne faut pas dresser un portrait catastrophiste de notre agriculture"

    Aide pour les installations, prix du lait, relations avec la grande distribution, normes écologiques, problème de trésorerie... Emmanuel Macron a été interrogé sur de nombreux sujets qui alimentent la crise agricole depuis plusieurs semaines maintenant lors d’un débat improvisé samedi matin.

    "Il ne faut pas dresser un portrait catastrophiste de notre agriculture", a tenté de répondre Emmanuel Macron, pour qui la "ferme France reste forte, elle produit". Pour le chef de l’Etat en 2021 et en 2022, "les revenus dans beaucoup de filières ont été historiques".

    "On va aussi arrêter, tous collectivement, de dire que l’agriculture est foutue parce que sinon c’est pas la peine d’aller chercher des jeunes. Si le discours ambiant c’est de dire que l’agriculture est foutue ce n’est pas la peine de faire une loi d’orientation, ce n’est pas la peine de s’emmerder. On ferme tout de suite le magasin", s’est il emporté.

  • "Vous nous avez donné des miettes"

    "Vous avez accordé des subventions à l'Ukraine. Même si nous sommes 100% Ukraine, vous nous avez donné des miettes", dénonce un agriculteur.

    "L'Ukraine, les chiffres que l'on a donnés, c'est de l'aide militaire, on a donné le maximum. Ce qu'on investit en agriculture, en PAC (politique agricole commune) et en aide française, c'est beaucoup plus chaque année", soutient le Président.

  • "Ce n'est pas vrai que rien n'a été fait", se défend Macron

    Alors que le débat improvisé avec les agriculteurs se poursuit,  Emmanuel Macron se défend et évoque "les 62 mesures" déjà annoncées par son gouvernement. "On ne peut pas faire comme si on repartait de zéro à chaque fois, avance-t-il. Ce n'est pas vrai que rien n'a été fait."

  • Les agriculteurs en colère rassemblés devant le Salon de l’agriculture

    À Paris, les agriculteurs en colère ont stationné leurs tracteurs devant l'entrée du Salon de l'Agriculture, porte de Versailles.

  • Luc Smessaert, vice-président FNSEA : "nous nous battons aussi pour l’agriculture de La Réunion"

    "Je suis en colère parce que nous avons un président de la République qui ne souffle que sur des braises. Et quand on souffle on récolte la tempête et aujourd'hui il détruit notre Salon", déplore le vice-président de la FNSEA, interrogé par Imaz Press

    "Aujourd'hui on a un président qui est venu faire de la com", déplore-t-il.

    Un combat "qu'on mène aussi pour La Réunion pour que demain on retrouve du revenu, de la simplification et qu'on donne envie". Regardez

  • Les agriculteurs réclamement des "engagements" de la part du président de la République

    Plusieurs agriculteurs prennent la parole à tour de rôle face à Emmauel Macron et la ministre déléguée à l’agriculture, Agnès Pannier-Runacher, réclamant des "engagements" de la part de l’exécutif. "Ce n’est pas normal qu’on bloque une autoroute, qu’on bloque la France pour en arriver là", a regretté l’un d’entre eux. Pour un agriculteur de l’Oise, "oui il y a des mesures de prises au niveau local, mais au niveau national et européen rien ne se passe. Ce n’est pas tolérable pour les agriculteurs. Il faut qu’on ait des réponses concrètes".

    Un autre évoque sa situation et les suicides dans la profession. "Il nous faut de la trésorerie rapidement, a-t-il fait savoir. Je travaille à peu près 100 heures par semaine, je ne sors pas un revenu. C’est ma femme qui me fait vivre. Au moins d’août, j’ai failli passer à l’acte."

  • "Je ne me suis jamais planqué", assure Emmanuel Macron dans un débat avec les agriculteurs

    De manière impromptue, Emmanuel Macron débat actuellement avec plusieurs agriculteurs au Salon de l’agriculture. "Je préfère toujours le dialogue à la confrontation. La confrontation, ça ne produit rien", a-t-il lancé en ouverture de ce débat.

    "A très court terme, il faut que le salon se passe bien. Pour vos collègues, c’est des mois et des années de boulot", a poursuivi le chef de l’Etat dans une ambiance tendue. "Ça ne tient qu’à vous", ont répliqué les agriculteurs présents.

    "Non, ça ne tient pas qu’à moi", a répondu Emmanuel Macron. "Je n’ai pas attendu la crise pour m’engager sur l’agriculture : les lois EGalim, l’assurance récolte, les plans de filière, la bataille européenne pour avoir la PAC et bloquer le Mercosur. Je ne me suis jamais planqué."

  • Le président face aux agriculteurs

    Emmanuel Macron est face aux agriculteurs. La situation est calme. Les manifestants demandent d'abord à ce que les personnes qui ont été conduites dehors par les forces de l'ordre ou placées en garde à vue puissent revenir dans le salon.

  • Le village Réunion inaccessible

    Alors que le Salon de l'agriculture vient d'ouvrir ses portes au public, le stand de La Réunion est totalement inaccessible, informent nos journalistes sur place. Les accès ne sont même pas ouvert au public.

     

  • Le Salon ouvre ses portes

    "C’est avec retard que la 60ème édition du #SIA2024 ouvre ses portes. Elle accueille le public dans tous les pavillons à l’exception du 1 qui ouvrira ultérieurement en fonction de la situation", annoncent les organisateurs du Salon sur X (anciennement Twitter).

  • Un calme précaire est revenu provisoirement au Salon de l’agriculture

    La situation est revenue à peu près au calme, malgré les sifflets et les cris, dans le hall 1 pendant la prise de parole d’Emmanuel Macron devant la presse, informent nos journalistes sur place.

    Le chef de l’État n’a pas confirmé que sa déambulation dans les allées était maintenue, mais a laissé entendre qu’il envisageait de maintenir son programme si ses équipes estiment que cette option est toujours possible.

    Au micro de BFMTV, Luc Smessaert, le vice-président de la FNSEA, estime que "le calme reviendra si le président de la République rentre à l'Élysée".



     

  • Emmanuel Macron affirmé n’avoir "jamais songé à initier" une invitation aux Soulèvements de la Terre

    Le président de la République a affirmé samedi n’avoir "jamais songé initier" une invitation au collectif écologiste radical des Soulèvements de la Terre à un grand débat au premier jour du Salon de l’agriculture, une nouvelle qui avait provoqué la colère des agriculteurs et déclenché un boycott de la FNSEA.

    "Je démens totalement cette information. Totalement. Je n’ai jamais songé initier une telle invitation. Et vous parlez au président de la République qui a assumé de faire passer en Conseil des ministres la dissolution des Soulèvement de la Terre", a déclaré le président français aux journalistes.

    "Toute cette histoire m’a mis en colère à un point que vous ne pouvez pas imaginer (...) Donc là, ça, c’est n’importe quoi", s’est il emporté.

  • Extrême tensions au salon de l’Agriculture

    Lors des moments de tensions, des stands ont été abimés. On voit d'ailleurs dans cette vidéo le stress des animaux et la colère de cette éleveuse de chèvre. Regardez.

  • Le projet de loi agricole présenté le 20 mars

    Le président de la République annonce que le projet de loi agricole, repoussé à plusieurs reprises, sera présenté en conseil des ministres le 20 mars. Pour le chef de l’Etat, la mobilisation depuis maintenant plus d’un mois des agriculteurs est le symptôme d’une "crise de revenu, d’une crise de confiance et d’une crise de reconnaissance" du monde agricole.

    "Nous avons besoin de mettre de la reconnaissance, du respect, de la fierté pour le modèle agricole et pour nos agriculteurs", a-t-il poursuivi.

    Pour le chef de l’Etat, "on a des filières qui sont en grande difficulté - les fruits et légumes, l’arboriculture, l’élevage -, et on a des régions qui sont en vraie difficulté parce qu’elles ont des problèmes d’adaptation climatique ou sectorielles".

    "Face à ça, j’ai pris l’engagement ce matin ici, devant les organisations syndicales d’abord de reconnaître notre agriculture et notre alimentation comme un intérêt général majeur de la nation française. Ce sera inscrit dans la loi, ce qui permettra de protéger notre agriculture de manière ferme et solide", a-t-il expliqué.

  • Plan de trésorerie d’urgence pour l’agriculture

    Le président de la République annonce un plan de trésorerie d’urgence pour financer l’agriculture, avec un recensement des agriculteurs qui sont le plus dans le besoin, pour obtenir notamment des facilités auprès des banques.

     

  • "Nous devons lancer un Egalim européen"

    Emmanuel Macron annonce des réflexions pour fixer des prix plancher pour les produits agricoles, ainsi qu’une poursuite des efforts européens pour multiplier les contrôles et simplifier l’activité des agriculteurs.

    Le président de la République veut en outre reconnaître dans la loi l'agriculture et l'alimentation "comme un intérêt général majeur" de la France.

  • Emmanuel Macron défend assure être "aux côtés de nos agriculteurs"

    "Je suis aux côtés de nos agriculteurs et de l’agriculture française", a ensuite assuré Emmanuel Macron, au cours d’un point presse qui se tient après une réunion avec les syndicats agricoles.

  • "On ne répondra pas en quelques heures à la crise agricole", prévient Emmanuel Macron

    Après une réunion de près d’une heure avec les responsables des syndicats agricoles, Emmanuel Macron tient un point presse alors que les heurts continuent entre les CRS et les agriculteurs. "J’ai souhaité réunir en début de matinée, pour la première fois sous cette forme, l’ensemble des syndicats du monde agricole pour aborder les questions de fond et la crise agricole que nous vivons", a-t-il assuré.

    Pour Macron, "il faut être à la fois humble et lucide, on ne répondra pas en quelques heures à la crise agricole. Elle ne sera pas réglée aujourd’hui ou durant le salon". Entouré du ministre de l’agriculture, Marc Fesneau, et de sa ministre déléguée, Agnès Pannier-Runacher. Le président a appelé à ce que "ce salon se passe bien, dans le calme".

  • "Macron ne veut pas nous écouter"

    "Beaucoup de colère. Monsieur Macron ne veut pas nous écouter", lance Philippe, agriculteur. "On veut qu'il s'engage pour tout ce qu'on lui a demandé", dit-il.

    L'agriculteur qui s'insurge du comportement du président. "C'est de la provocation, on devrait pouvoir être amené à lui parler."

  • L’ouverture du Salon de l’agriculture retardée après des heurts entre agriculteurs et CRS

    Dans une déclaration à l’Agence France-Presse, les organisateurs du Salon annoncent qu’ils "retardent" l’ouverture des portes, sans donner de nouvel horaire. Alors que la tension est toujours grande entre les agriculteurs et les CRS dans le pavillon 1 du Salon de l’agriculture, le président de la République tient une réunion avec le syndicats agricoles.

     

  • Beaucoup de colère pour les agriculteurs

    "Il faut des mesures concrètes, qu'il arrête de nous prendre pour des c***", lance Justin, agriculteur de la coordination rurale, qui souhaite que le président quitte le Salon. "Il n'est pas bienvenu par le monde paysan."

    Un autre a clamé, "on en a marre des promesses, on veut maintenant de l'action".

  • Hurlements, sifflets et tensions

    Nos journalistes sont actuellement sur place pour ce Salon de l'agriculture. Les manifestants scandent "Macron, démission", des stands sont démontés et des agriculteurs ont forcé le barrage des forces de l'ordre, souhaitant aller vers le président.

    Des agriculteurs qui disent avoir aperçu Emmanuel Macron. Le président qui lui est sous bonne escorte.

     

  • L'ouverture du salon confirmée, mais des parties vont rester fermées

    Comme l'ont communiqué les organisateurs à l'AFP, le Salon de l'agriculture va bel et bien ouvrir ses portes au public à partir de malgré les heurts actuellement en cours dans les allées.

    Cependant, des parties resteront fermées au public.

  • "Macron, démission" et concert de sifflets

    Des "Macron, démission" se font entendre au milieu d'un concert de sifflets, témoigne le journaliste du Parisien, sur place.

  • Les agriculteurs en colère

    "Macron, sans solutions, pas de salon": ils sont en colère, déçus, prêts à en découdre. Le seul nom du président suffit à déclencher des huées dans la foule des agriculteurs de la FNSEA réunis devant l'entrée du Salon de l'agriculture à Paris vendredi soir.

    Cette colère, résume le président de la FNSEA sur l'estrade, "c'est quelque chose qui vient de loin". Il parle de "dignité", de "revenu", de "ne pas être embêté" au quotidien par des contrôles et normes incessants, rappelle la paperasserie qui les étouffe et les a faits sortir de leurs fermes il y a plusieurs semaines.

    Lire ici.

     

  • Des renforts de gendarmerie sont sur place

    Des renforts de gendarmerie sont arrivés au Salon alors que des heurts ont éclaté dans les allées. Plusieurs interpellations ont été effectuées par le service d'ordre alors qu'Emmanuel Macron s'entretient avec les syndicats dans une pièce à part.

  • La situation est tendue à l'intérieur du Salon

    Des heurts sont en cours entre des agriculteurs qui ont pénétré dans le Salon sans autorisation, et le service de sécurité, selon les images diffusées sur BFM.

  • Les agriculteurs postés devant le Salon de l’agriculture ont forcé les grilles

    Plusieurs dizaines d’agriculteurs postés devant le Salon de l’agriculture pour réserver un "comité d’accueil" au président de la République viennent de forcer les grilles du parc des expositions, qui devaient ouvrir à 9 heures (heure de Paris), pour se ruer à l’intérieur.

  • Emmanuel Macron est arrivé porte de Versailles

    Peu avant 8h (heure de Paris), le président de la République est arrivé porte de Versailles afin d'inaugurer la 60e inauguration du salon, qui doit s'achever le 3 mars.

    La journée doit débuter avec une rencontre à huis clos avec les représentants d'agriculteurs.

  • La FNSEA veut écouter ce que le Président a à dire"

    Le président du syndicat majoritaire FNSEA a déclaré samedi matin vouloir "écouter ce que le président a à nous dire" au premier jour du Salon de l'Agriculture "dans une forme de respect du cadre", même "si ça risque parfois d'être un peu tendu".

    "On veut regarder devant, on veut écouter ce que le président de la République a à nous dire sur sa vision de l'agriculture et sur la manière dont il entend porter l'ambition de ce secteur qui lui fait remonter des messages depuis des mois", a déclaré Arnaud Rousseau à la presse à son arrivée devant le parc des expositions de la Porte de Versailles à Paris, et avant un rendez-vous avec Emmanuel Macron avec d'autres syndicats.

    "Ce que je souhaite, c'est que ça se fasse dans une forme de respect du cadre", a ajouté le patron de la FNSEA.

  • Bonjour La Réunion,

    Merci de nous retrouver pour ce direct consacré à l’ouverture du soixantième Salon international de l’agriculture, organisé porte de Versailles, à Paris, du 24 février au 3 mars.

    Cette édition 2024 se tient alors que les agriculteurs expriment leur colère depuis plusieurs semaines.

     

     

À propos

Le chef de l'Etat viendra bien inaugurer le Salon de l'agriculture comme les présidents le font d'habitude depuis Jacques Chirac, "mais pas comme tous les ans", a prévenu vendredi soir le patron du syndicat agricole majoritaire FNSEA Arnaud Rousseau. Sous-entendu, ce ne sera pas une promenade de santé à l'abri des huées et des manifestations de défiance.

Le chef de l'Etat prévoit de rencontrer les responsables de "tous les syndicats agricoles avant l'ouverture officielle" puis "d'aller au contact de tous ceux qui veulent échanger comme je le fais chaque année", selon son message sur X.

Les présidents français passent généralement des heures, voire la journée entière, au Salon, et les incidents ne sont pas inhabituels. Nicolas Sarkozy avait lancé "Casse-toi, alors, pauvre con!" en 2008 à un homme qui refusait de lui serrer la main. François Hollande s'était fait huer et insulter par des éleveurs en 2016.

Arnaud Rousseau a prévenu le président "qu'avant de défiler et faire des photos, il fallait d'abord annoncer aux paysans ce qu'ils attendaient et qu'ils réclamaient depuis des semaines", lors d'un discours devant ses troupes de la FNSEA et du syndicat allié Jeunes agriculteurs (JA) dans la soirée devant les portes du salon, porte de Versailles à Paris.

Les manifestants ont copieusement sifflé le nom du président. Sous une pancarte "Manu Tchao!", Romain Garnier explique: "Si ça ne bouge pas, il faut qu'il parte. Avec ce qu'il nous a donné pour l'instant, c'est tchao."

"Franchement", lâche un cadre de la FNSEA, "on ne maîtrise rien. Ils sont chauds bouillants".

Arnaud Rousseau et son homologue Véronique Le Floc'h, présidente de la Coordination rurale, 2e syndicat agricole français, ont tout de même accepté de voir le président - "s'il peut rentrer", a ajouté Mme Le Floc'h.

Lire aussi - Visas, pesticides, simplification : Attal donne des gages aux agriculteurs avant le Salon

- "Bras d'honneur" -

La crise, qui couvait depuis l'automne, a explosé à partir du 18 janvier, menant à deux semaines de blocages d'autoroutes, finalement levés le 1er février. Gabriel Attal a fait plusieurs salves d'annonces sur des dizaines de sujets: pesticides, normes, simplifications administratives, aides aux éleveurs ou aux viticulteurs, contrôles dans les grandes surfaces contre la fraude sur l'origine française des produits, nouvelle loi consacrant l'agriculture comme un intérêt fondamental de la nation...

Les ONG environnementales dénoncent un recul écologique, notamment sur les pesticides dont l'usage ne sera plus mesuré comme auparavant, mais leur discours contre l'agriculture intensive, tout comme celui du syndicat altermondialiste Confédération paysanne, est peu audible face aux protestations existentielles des agriculteurs.

Ceux-ci ont accepté de débloquer les routes car ils apprécient que leurs revendications commencent à être prises en compte par l'exécutif. Mais ils continuent d'exiger des actes rapides et concrets pour améliorer leurs revenus, et répondre à leur demande de dignité.

Les adhérents des syndicats majoritaires, surtout dans les grandes cultures céréalières, ont surtout été furieux d'apprendre que l'Elysée voulait les faire débattre samedi, parmi d'autres ONG, avec le collectif radical des Soulèvements de la Terre, qui s'était illustré en mars 2023 lors d'une journée d'affrontements autour d'un chantier de réservoir artificiel d'eau à Sainte-Soline (Deux-Sèvres) et que le gouvernement a échoué à dissoudre.

"Le président, il nous a fait un énorme bras d'honneur hier alors, ce qu'on attend maintenant c'est qu'il annonce des choses", a expliqué vendredi Vincent Bouvrain, agriculteur en Seine-et-Marne, dans la manifestation parisienne de la FNSEA.

L'idée d'un grand débat, sur le modèle de ceux organisés au moment de la crise des "gilets jaunes", a donc tourné court, conduisant à son annulation vendredi soir. Reste à savoir combien de temps Emmanuel Macron ira "au contact" des participants au Salon.

- Crise agricole : l’urgence à la Réunion -

Vente à perte, concurrence déloyale, administratif, hausse de la fiscalité... autant de sujets qui concernent les exploitations agricoles Réunionnaises.

Depuis plusieurs années ont alerte sur nos difficultés qui sont nombreuses", lance Guillaume Sellier, représentant des Jeunes agriculteurs.

"On a du mal à vivre de notre métier", déplore-t-il. "Il faut travailler là-dessus, qu'on puisse avoir un revenu digne. Ce n'est pas normal qu'on nous dise de nourrir la population, de préserver notre environnement et qu'on n'arrive pas à vivre de notre métier", poursuit l'agriculteur.

Ajouté à cela, "l'aspect concurrence déloyale. On nous impose des règles mais on accepte sur le territoire des produits qui n'ont pas ces normes-là. Par exemple, le poulet vient d'Afrique du Sud et n'est pas soumis aux mêmes normes sanitaires, sociales et environnementales alors qu'ici les coûts de production ne cessent d'augmenter".

"Pourquoi accepter des fruits qui ne respectent pas les normes que le gouvernement français nous impose", s'insurge Jean-Michel Moutama, représentant de la CGPER. "C'est une concurrence déloyale et ça on le dénonce."

Lire aussi - Agriculture : les syndicats péi satisfaits, même si "le combat est loin d'être gagné"

Lire aussi - Salon International de l’Agriculture 2024 : La Réunion part à la conquête de Paris

www.imazpress.com avec AFP

guest
6 Commentaires
Manipulation
Manipulation
1 an

Comme d'habitude, on sait qui est à la manœuvre auprès de la Confédération rurale!
Heureusement que ce jeune Président les a bien accrochées !
L'envie de mettre le pays dans la rue, mettre à nouveau les gilets jaune dehors et le désordre avec, est le leitmotiv de qui on sait.
Ne vous leurrez surtout pas, peu importe pour qui vous votez.
Bref, les agriculteurs méritent mieux que ceux qui travaillent en sous-main !

Missouk
Missouk
1 an

La photo de France Infos montre des vaches et des poulets !!!!! Pas de doute, on est bien au salon de l'agriculture!

parce que vous Êtes gouvernés par Les Ratés En Mo
parce que vous Êtes gouvernés par Les Ratés En Mo
1 an

Le gamin à l'Elysée nous fait honte sur ce qu'on voit en direct sur les réseaux sociaux le face à face avec les agriculteurs et les bleus de chauffe aux ordres !

Les images sont catastrophiques.

Le gamin à l'Elysée a ses couilles tenues par les " petits hommes gris " de Bruxelles ...

Ce gamin montre sa faiblesse ... Diviser pour mieux régner, tout faux ?

La plim’
La plim’
1 an

S’il pouvait se faire repeindre par une vache qui aurait une soudaine envie à son passage !!!!! Ce serait tellement bon !

HULK
HULK
1 an

J'espère qu'ils vont bien "l'accueillir". Mais je doute qu'il aille caresser le cul des vaches en toute sérénité.Bien fait pour lui.

HULK
HULK
1 an

Le fiasco de l'enfumage habituel orchestré par les incompétents méprisants de l'Elysée dans toute sa splendeur. HÉNAURME! Les agriculteurs n'ont pas été dupes et les français se retrouvent dans le combat qu'ils mènent pour leur survie face au pouvoir et à l'Europe. Quand on s'entoure d'abrutis dont le seul objectif est de faire la cour au monarque voilà ce qui arrive. Il serait temps de virer cette bande d'incapables