Lutter contre la déferlante transphobe

Saint-Denis : un rassemblement organisé pour défendre les droits trans et reproductifs

  • Publié le 5 mai 2024 à 13:32
  • Actualisé le 6 mai 2024 à 06:38

Ce dimanche 5 mai 2024, est organisé au Barachois à Saint-Denis, un rassemblement contre les attaques envers les droits trans et reproductifs. Une cinquantaine de personnes y sont rassemblées pour "se faire entendre". Une mobilisation nationale suite à la tribune publiée dans Politis en réponse aux attaques contre les droits trans et reproductifs (Photos : as/www.imazpress.com)

Cinq organisations réunionnaises décident de rejoindre cette mobilisation nationale en organisant un rassemblement déclaré en Préfecture à Saint-Denis.

"Ce rassemblement vise à lutter contre la déferlante transphobe en France. Il n'y a pas qu'à La Réunion que cela se passe", lance Xylric Lepinay, président de l'association Timize.

"L'idée c'est que l'extrême droite a pris la tribune et pour nous désormais il est question de prendre la parole parce qu'il y en a assez d'être les témoins de notre perte de droits", poursuit-il.

La transphobie est "un sujet qui touche au genre. Même à l'international il y a un contexte délétaire avec le recul de droits historiques. Dans des endroits où il y avait un vide juridique, des lois ont été créées pour interdire ces personnes trans".

- En réponse aux attaques contre les droits trans et reproductifs -

Cette mobilisation nationale fait suite à la tribune publiée dans Politis en réponse aux attaques contre les droits trans et reproductifs.

Tribune signée par 800 personnalités et plusieurs organisations.

Cette mobilisation défend entre autres : une transition dépsychiatrisée, libre et gratuite pour les personnes majeures et mineures, l'accès à la PMA pour toutes les personnes trans, l'arrêt des mutilations sur les enfants intersexes, des moyens massifs pour les services publics afin d'assurer l'accès réel à l'IVG, aux transitions et à la contraception, une éducation aux questions de genre et de sexualité prise en charge par les travailleurs-es de l'éducation, de la santé.

Voici le lien de la tribune

Lire aussi - Transidentité : la crainte d’une polémique frénétique et insultante

www.imazpress.com/redac@ipreunion.com

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1 Commentaires
La di la fé
La di la fé
2 mois

Tout fout le camp, à ce stade on ne peut qu'être dubitatif ...