[PHOTOS - VIDEO] Graves tensions

1er Mai : violents affrontements à Paris, Darmanin met en cause "l'ultra gauche"

  • Publié le 1 mai 2023 à 22:24
  • Actualisé le 2 mai 2023 à 14:49

Des tensions graves se produisent dans plusieurs villes de Métropole ce lundi 1er mai 2023. Des affrontements violents ont lieu entre les manifestants et les forces de l'ordre. A Nantes, un manifestant a été gravement blessé à la main. A Paris, un policier a été grièvement brulé à la suite d'un jet de cocktail molotov. Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur, met en cause "l'ultra gauche" dans le déclenchement des violences. 291 personnes ont été interpellées dans l'Hexagone. Ce 1er mai est par ailleurs historique puisqu'il rassemble tous les syndicats. C'est toujours le rejet de la politique du gouvernement qui fédèrent les manifestants. À La Réunion, 2.200 sont descendues dans les rues de Saint-Denis et de Saint-Pierre. Selon les autorités, dans l'Hexagone 782.000 personnes ont manifesté, dont 112.000 à Paris. La CGT annonce 2,3 millions de manifestants dans toute la France. Nous sommes en direct (Photos rb/www.imazpress.com et AFP)

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  • C'est la fin de ce direct

    Merci d'avoir suivi cette actualité avec nous

    Bonne nuit à toutes et à tous

  • Le calme revient à Paris

     La tension est retombée place de la Nation à Paris. Il n'y a plus d'affrontements. Les manifestants quittent les lieux dans le calme. Regardez

     

  • La mairie d'Angers dégradée

    À Angers, où plus de 8.000 personnes ont manifesté lundi selon la police, les forces de l'ordre ont essuyé des tirs de projectiles et d'engins incendiaires par des manifestants, selon la préfecture.

    Les portes vitrées de la mairie d'Angers ont été dégradées "à coups de barre de fer", des commerces et du mobilier urbain ont été vandalisés, selon la même source. Plusieurs personnes ont été interpellées.

    Une banque BNP Paribas complètement détruite et incendiée avec la mention "voleur" tagué à plusieurs reprises sur les murs.

  • Les nouvelles échéances de l'intersyndicale

    Les syndicats ont maintenant "deux échéances dans le viseur" selon Sophie Binet  (CGT) : le 3 mai, lorsque les "Sages" se prononceront sur une deuxième demande de référendum d'initiative partagée (RIP), et surtout le 8 juin, lorsqu'une proposition de loi du groupe des députés Liot abrogeant la réforme sera au menu de l'Assemblée et pourrait servir de motif à une nouvelle journée de manifestations.

    En attendant, le défi de l'intersyndicale sera de rester unis alors que des divergences commencent à pointer face aux invitations de l'exécutif à reprendre le dialogue sur d'autres sujets liés au travail.

    D'ores et déjà, Laurent Berger a annoncé que la CFDT "irait discuter" avec la Première ministre si elle y était invitée, tandis que Sophie Binet a rappelé que l'intersyndicale avait prévu de prendre la décision "ensemble" mardi matin.

    "On ne peut pas indéfiniment sécher les réunions à Matignon. Il faut un rapport de force rénové, c'est l'écriture d'un nouveau chapitre", a plaidé François Hommeril (CFE-CGC).

     

  • Marine Le Pen parle de "tentatives d’assassinat contre les forces de l’ordre"

    "Nous ne sommes plus face à des violences, mais face à des tentatives d’assassinat contre les forces de l’ordre" estime Marine Le Pen dans un message posté sur son compte twitter
     

  • 200 manifestants blessés

    Selon l'observatoire des Street médic (collectif de soignants intervenants lors des manifestations) dans toute la Frande 200 manifestants ont été blessés, dont une trentaine gravement.

    Le journaliste Rémy Busine du site Brut, fait partie des blessés

  • Gérald Darmanin : "2.000 individus radicaux sont venus perturber la manifestation"

    Le ministre de l'Intérieur s'exprime en direct de la préfecture de police à Paris Il met en cause "l'ultra gauche" et affirme que "2.000 individus radicaux sont venus perturber la manifestation"

    Il annonce que 108 membres des forces de l'ordre ont été blessés et que 291 personnes ont été interpellées

  • Nouvel incendie place de la Nation à Paris

    L'incendie au pied d'un immeuble inoccupé place de la Nation à Paris, a repris. Il avait été maîtrisé il y a peu de temps

  • Elisabeth Borne "condamne les violences"

    La Première ministre a condamné "les violences" qui se produisent dans plusieurs villes de France. Avec Emmanuel Macron, elle est la princpale artisane du passage en force de la réforme des retraites

  • Un manifestant sérieusement blessé à Nantes

    Un manifestant a été gravement blessé à Nantes, indique le procureur de Nantes. Cet homme âgé de 28 ans et originaire de Rennes a été touché à la main dans des circonstances qui restent, à cette heure, inconnues.

    Côté forces de l'ordre, les autorités ont fait état d'un bilan de 24 policiers et gendarmes blessés.

    Au total, 29 personnes ont été interpellées à Nantes, pour des faits notamment de violences volontaires, détention illicite de produits incendiaires, dégradations volontaires avec le visage dissimulé, participation à un groupement en vue de commettre des violences ou des dégradions.

  • Olivier Faure salue une "immense démonstration de force" du peuple

    Alors que les manifestations du 1er-Mai se terminent partout en France, le premier secrétaire du Parti socialiste a salué l'"immense démonstration de force d’un peuple qui ne se résigne pas à subir".

    Selon Olivier Faure, les Français ont "appris de leur histoire que rien n'est jamais acquis ni donné".

  • Forces de l'ordre en difficulté

    Les policiers et les gendarmes sont souvent mois en difficultés par des manifestants qui n'hésitent pas à venir au contact. Regardez ces images tournées place de la Nation à Paris

    En riposte, certains membres des forces de l'ordre nargue les manifestants, à leurs risques et périls. Regardez

  • Affrontements toujours en cours à Paris

    Les violents affrontements se poursuivent à Paris entre manifestants et forces de l'ordre. Ces derniers répriments durement les manifestants. Regardez

     

    Des manifestations n'hésitent pas à venir directement au contact des forces de l'ordre. Regardez

     

  • Important incendie place de la Nation à Paris

    Un chantier a été incendié place la Nation à Paris. Les flammes se sont très vite propagées. Un épais nuage de fumée se dégage de l'incendie. Regardez

  • Les chiffres de la manifestation

    D'après la CGT, 2,3 millions de personnes ont manifesté dans toute la France ce lundi.

    Selon les autorités, 782.000 personnes seraient decendues dans la rue, dont 112.000 à Paris

     

  • Un policier grièvement blessé à Paris, selon le ministère de l’intérieur

    Un policier a été grièvement blessé à la suite d'un jet de cocktail molotov. Regardez

     

    Gérald Darmanin, ministre dit "condamner l’extrême violence des casseurs".

    D'après le bilan réactualisé de la police, 180 personnes ont été interpellées en marge des manifestations partout en France, dont 53 à Paris.

  • Intrusion et dégradation dans l'hôtel de luxe Intercontinental de Marseille

    A l'issue de la traditionnelle manifestation du 1er mai qui s'est déroulée dans le calme à Marseille, quelque 200 personnes ont brièvement occupé l'hôtel Intercontinental, un hôtel de luxe, y causant des dégradations au passage.

    Les manifestants, qui voulaient mener une "action symbolique contre la répartition inégale des richesses", à l'appel de la CGT Education, ont rapidement été délogés et repoussés sur le parvis de l'établissement par les forces de l'ordre, qui ont utilisé des gaz lacrymogènes.

    Quatre personnes ont été arrêtées pour "jets de projectiles et dégradations", a annoncé la préfecture de police des Bouches-du-Rhône. Des pots de fleurs ont été cassés et des fauteuils dégradés dans le lobby de l'hôtel. Un tag "y a du bourgeois au menu" était également visible sur la façade de l'établissement, ont constaté des journalistes de l'AFP.

  • 550.000 manifestants à Paris et de fortes tensions

    Le cortège parisien n'est pas encore arrivé place de la Nation, mais des violences y éclatent déjà. D'après plusieurs vidéos diffusées sur les réseaux sociaux et nos reporters sur place, des policiers essuient des tirs de mortier.

    La CGT annonce 550.000 manifestants à Paris en ce lundi 1er mai.

  • Fabien Roussel veut "continuer à se battre" pour faire abroger la réforme des retraites

    "On ne lâchera rien. Nous sommes certainement encore plus determinés que le gouvernement", a fait savoir Fabien Roussel, le patron du parti communiste au micro de BFMTV dans le cortège parisien.

    "Cette réforme est injuste, on va continuer à se battre de toutes nos forces pour l’abroger", a encore jugé l'ancien candidat à la présidentielle.

  • Touchés par des cocktails molotov, des policiers prennent feu à Paris

    À l'avant du cortège parisien, où se concentrent les "black-blocs", plusieurs vidéos montrent des policiers dont les vêtements s'enflamment après avoir été la cible de cocktails molotov. "Un policier en feu à Paris ! Combien de temps allons nous supporter ces factieux en noir qui prennent en otage notre démocratie?", a interpellé sur Twitter Mathieu Valet, porte-parole du syndicat indépendant des commissaires de police.

  • La France épinglée à l'ONU pour les discriminations raciales et les violences policières

    Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU s'est penché pendant plus de trois heures sur la situation des droits humains en France, une procédure à laquelle se soumettent régulièrement tous les Etats membres des Nations unies.

    Les violences policières lors d'opérations de maintien de l'ordre ont été mises en exergue par plusieurs délégations comme la Suède, la Norvège et le Danemark par exemple.

    Celle du Liechtenstein a réclamé une enquête indépendante sur ces excès, le Luxembourg a demandé que la France "repense sa politique en matière de maintien de l'ordre tandis que la Malaisie a réclamé que les responsables "soient punis". "Nous sommes préoccupés par les mesures dures et parfois violentes visant à disperser des citoyens pacifiques", a déclaré la représentante russe, Kristina Sukacheva.

    En France même, les critiques se sont multipliées contre le recours à la force jugé excessif ces derniers mois envers les manifestants opposés à la réforme des retraites.

    Pendant la session des réponses de la délégation française, Sabrine Balim, conseillère juridique du ministère de l'Intérieur, a fait valoir que "l'usage de la force est strictement encadré, contrôlé et en cas de faute sanctionné".

    En outre, elle a rappelé que les forces de l'ordre avaient obligation de porter un numéro d'identification individuel "afin d'assurer une visibilité et traçabilité de leurs actions".

    Une obligation pas toujours respectée et le ministre français de l'Intérieur, Gérard Darmanin a demandé qu'il soit porté "en toutes circonstances".

    Lire l'article ici.

     

  • 30 interpellations à Paris et 14 à Nantes

    Alors que les tirs de mortiers et les dégradations se multiplient sur le cortège parisien, le préfet de police a décidé de l'intervention des forces de l'ordre dans le pré-cortège, "pour mettre un terme aux incidents et séparer le pré-cortège du cortège syndical"

    À Nantes où 17.500 manifestants sont rassemblés selon la police, des affrontements entre manifestants violents et forces de l'ordre ont eu lieu. Alors que de nombreux black blocs se trouvaient dans le cortège, les premiers jets de projectiles sur les forces de l'ordre, suivis de tirs de gaz lacrymogènes, sont survenus une demi-heure après le départ du cortège. La police a interpellé au moins 14 manifestants, selon la préfecture.

  • Lyon: violences et dégradations en marge de la manifestation du 1er mai

    Des actions violentes menées par des groupes de blackblocks ont émaillé la grande manifestation organisée par l'intersyndicale à Lyon pour le 1er mai, marquée par des incendies de véhicules et d'importantes dégradations sur le parcours, ont constaté des journalistes de l'AFP.

    Les heurts ont commencé en début de cortège environ une heure et demi après le départ de l'impressionnant défilé: des jets de projectiles ont visé à plusieurs reprises les forces de l'ordre qui ont répliqué avec des tirs multiples de grenades lacrymogènes dans le 7e arrondissement, autour de la place Jean-Macé puis la suite du parcours.

    Au moins deux voitures ont été incendiées sur le parcours, des actes de vandalisme menés par des perturbateurs cagoulés et habillés de noirs ont visé des abris-bus, des commerces, des banques, des assurances et des agences immobilières, avec incendies de poubelles et de détritus. Une supérette a été pillée, selon des images diffusées sur les réseaux sociaux.

    La préfecture du Rhône a fait état de quatre interpellations et dénoncé sur Twitter les "comportements criminels" des "groupes violents", mais s'est félicitée de l'utilisation de ses deux drones de surveillance, décidée la veille par arrêté préfectoral.

    Cet usage a permis de "détecte(r) un mouvement d'éléments radicaux qui souhaitaient s'en prendre à la mairie du 7e arrondissement" et les forces de l'ordre ont "ainsi pu intervenir immédiatement pour les repousser", selon la préfecture.

  • À Paris, premiers incidents et gaz lacrymogènes

    Dans le cortège parisien qui s’est élancé et sous la pluie, de premiers incidents ont eu lieu, des individus habillés en noir s’attaquent au mobilier urbain.

  • "Emmanuel Macron a mis le pays en panne"

    "Emmanuel Macron voulait mettre le pays en marche, il l'a mis en panne", a cinglé depuis Le Havre Marine Le Pen, pointant une France "paralysée".

    "En ignorant l'esprit des lois et en dirigeant contre l'opinion unanime une violence institutionnelle, il provoque, entretient et même alimente la tentation condamnable de la violence de rue. Il est directement et seul responsable du bouillonnement de la rue devenu perpétuel, de cette contestation légitime", a poursuivi la députée RN.

    "D'une réforme contestée, il a amené le pays à une crise institutionnelle, d'une crise institutionnelle à une impasse politique. Il ne faudrait pas que son entêtement puéril fasse basculer le pays dans le désordre et le chaos."

  • Le cortège s'élance à Paris, sous une pluie torrentielle

    Le cortège parisien vient de s'élancer à Paris, sous une forte pluie.

    Un pré-cortège s'est déjà constitué, au sein duquel de nombreux profils à risque ont été détectés, selon la préfecture. 2.740 contrôles policiers en amont de la manifestation parisienne, 22 interpellations.

  • "Je ne pense pas que ce sera la dernière journée"

    En tête du cortège parisien, les syndicats affichent leur détermination à poursuivre le mouvement. "Je pense que ce ne sera pas la dernière journée", parie Cyril Chabanier de la CFTC, favorable à une nouvelle mobilisation autour du 8 juin, au moment où la proposition de loi du groupe des députés Liot abrogeant la réforme sera au menu de l'Assemblée.

    Le leader de la CFDT indique pour sa part que le syndicat "va rediscuter" mais que le combat des retraites n'est "pas fini"."C'est un scotch qui va rester collé aux basques du gouvernement", estime-t-il. Même son de cloche chez son homologue de la CGT Sophie Binet. "Il n'y a plus aucune justification à cette réforme", estime la nouvelle secrétaire générale de la centrale.

  • Des heurts à Nantes devant la préfecture de Loire-Atlantique

    Des heurts ont éclaté à Nantes devant la préfecture de Loire-Atlantique, signalent plusieurs journalistes présents sur place. La police nationale affirme qu'un "groupe violent commet des dégradations sur la préfecture" et appelle à "ne pas rester dans ce secteur".

  • "Ce 1er-Mai va battre tous les records depuis les trente dernières années" estime Sophie Binet

    "Aujourd’hui, nous savons déjà que ce 1er mai va battre tous les records depuis les trente dernières années. Les remontées que nous avons pour la province sont très élevées puisque à Toulouse, c’était 100.000 personnes dans la rue. A Niort, 20.000. A Saint-Nazaire, 16.000. Cela montre que, contrairement au pari du gouvernement, il n’y a pas de pourrissement, il n’y a pas de résignation. La mobilisation ne s’arrête pas tant qu’il n’y a pas de retrait de cette réforme", a-t-elle fait valoir.

    Elle l’assure, "oui, l’intersyndicale va durer, parce qu’elle est soudée dans sa détermination à combattre cette réforme des retraites".

  • L'usage de drones validé par le tribunal administratif

    Le tribunal administratif de Paris a validé lundi sans restriction un arrêté de la préfecture de police de Paris permettant l'usage de drones par la police lors de la manifestation du 1er-Mai dans la capitale, selon l'ordonnance consultée par l'AFP.

    L'Association de défense des libertés constitutionnelles (Adelico) et le Syndicat des avocats de France (SAF), auxquels se sont adjoints la Ligue des droits de l'Homme (LDH) et le Syndicat de la magistrature (SM), avaient saisi la justice en référé (urgence) pour suspendre cet arrêté.

    Dans son ordonnance, le juge des référés estime que "les requérants n'établissent pas" que l'arrêté "porte une atteinte grave et manifestement illégale aux droits et libertés dont ils invoquent la méconnaissance".

    Après Paris, l'utilisation des drones est également autorisée à Bordeaux, sur décision du tribunal administratif, après un recours déposé par des associations.

    Lire l'article ici.

     

  • Deux interpellations à Lyon «"grâce à l'utilisation d'un drone"

    À Lyon, la préfecture a annoncé l'interpellation de deux "éléments radicaux repérés grâce à l'utilisation d'un drone", alors qu'ils "souhaitaient s'en prendr"eà la mairie du 7e arrondissement. Deux drones de surveillance survolent le cortège dans la ville pour aider au maintien de l'ordre.

  • L'intersyndicale se réunira demain matin

    "Chaque jour suffit sa peine. Demain matin, on a une intersyndicale, on va faire un beau communiqué, et puis on va continuer la mobilisation", assure sur LCI  le secrétaire général de FO, Frédéric Souillot, depuis le cortège parisien.

    En marge du cortège parisien pour cette journée du 1er-Mai, le secrétaire général de Force ouvrière a ouvert la porte à de nouvelles journées de mobilisation dans les semaines à venir. "L’intersyndicale va rester unie et depuis le 19 janvier, nous assumons toutes nos différences", a-t-il insisté.

  • Premières tensions sur le cortège lyonnais, entre dégradations et intervention des forces de l'ordre

    Des affrontements ont lieu en ce moment à Lyon entre les forces de l'ordre et des manifestants vêtus de noir. La dégradation d'une vitrine avant le pont ferroviaire de Jean Macé a été constatée. Le cours Jean Jaurès est noyé sous les lacrymogènes alors que la police essuie de nombreux jets de projectiles.

  • 130.000 manifestants à Marseille et 160.000 dans les Bouches-du-Rhône, selon l'intersyndicale

    Selon l'intersyndicale, 130.000 personnes sont présentes à Marseille pour manifester à l'occasion de la journée internationale des travailleurs, sous fond de contestation de la réforme des retraites.

    Pour ce qui est du département des Bouches-du-Rhône, l'intersyndicale recense 160.000 personnes.

  • Les militants écologistes de Dernière rénovation aspergent de peinture le Ritz et le ministère de la Justice

    Après Extinction Rebellion qui a aspergé de peinture la fondation Louis Vuittonce lundi matin, c'est au tour du Ritz et du ministère de la Justice d'être ciblés par Dernière Rénovation.

  • La fondation Louis Vuitton (Paris) prise pour cible par des militants d'Extinction Rébellion

    Il n'y a pas que dans la rue et dans les cortèges que la colère des Français s'exprime en ce 1er mai. Un peu plus tôt dans la matinée, des militants de Extinction Rébellion ont recouvert de peinture la fondation Louis Vuitton, située dans le 16ème arrondissement de Paris. Les activistes revendiquent une action "contre les riches" en solidarité avec les travailleurs pour la journée du 1er mai.

  • La Brav-M mobilisée mais "pas en première ligne"

    Laurent Nunez est aussi revenu sur LCI sur le sort de la Brav-M, une brigade policière sous le feu des critiques, après que certains membres ont été accusés d'avoir menacé et humilié des manifestants. "Il y a une enquête judiciaire, et administrative qui est en cours. L'IGPN doit me faire des propositions de sanctions, j'en tiendrai compte, elles auront lieu dans les jours qui viennent, ça ira très vite", a expliqué le préfet de police de Paris.

    "Évidemment qu'elle est engagée aujourd'hui, pas en première ligne mais seulement si des casseurs se dispersent. C'est une compagnie d'intervention très classique mais qui se déplace à moto pour aller plus vite. J'espère que je n'aurai pas à l'employer aujourd'hui, cela signifierait qu'il y a des troubles à l'ordre public et que des casseurs sont à l'action", a-t-il ajouté.

  • À Nantes, départ d'un cortège sous haute pression

    Heurts et des saccages sont de nouveau attendus à Nantes, dans le prolongement de la violence observée lors des précédentes journées de mobilisation. Pour la première fois, le cortège sera filmé par des caméras via deux drones. Le préfet de Loire-Atlantique a pris un arrêté en ce sens vendredi dernier. L'autorisation de filmer a pris effet dès 9h30 (heure métropole) et va durer jusqu'à la fin du défilé.

  • Début des manifestations dans plusieurs villes de France

    Le cortège du 1er mai vient de s'élancer dans plusieurs villes de France comme Lyon, Marseille, Toulouse, Strasbourg, et Clermont-Ferrand.

    Mais également à Nantes

  • Le défilé au fil des pancartes

    À La Réunion, les pancartes sont aussi imagées et parlantes que la détermination des manifestants.

  • 1er mai à Saint-Denis : au fil du défilé

    Notre journaliste présente sur place, nous fait vivre en image cette mobilisation du 1er mai. Mobilisation de l'intersyndicale à l'occasion de la fête du travail et contre la réforme des retraites.

    Des manifestants qui, malgré un nombre en-dessous des premières mobilisation, reste déterminé.

  • 2.200 personnes mobilisées à La Réunion selon la Préfecture

    Selon les chiffres de la Préfecture, 2.200 personnes étaient mobilisées ce lundi 1er mai à La Réunion, dont 1.10à à Saint-Denis et 1.100 à Saint-Pierre.


  • Les députés dans la manifestation

    Ce lundi 1er mai, élus et députés sont présents dans le cortège de Saint-Denis. "Belle mobilisation contre les injustices sociales et contre la réforme des retraites, pour une société avec moins d'injustices et plus de solidarité", partage Philippe Naillet sur ses réseaux sociaux.

    Le député Jean-Hugues Ratenon fête une "gayar fêt du travay zot tout".

  • Barachois fermé

    La tête du cortège à Saint-Denis a atteint le Barachois qui est donc actuellement fermé à la circulation dans les deux sens.

  • Mobilisation unitaire en ce lundi 1er mai 2023

  • 1er mai : les manifestants mobilisés rue de Paris

    Alors que le défilé se poursuit, les manifestants continuent de revendiquer le retrait de la réforme des retraites.

  • Olivier Dussopt: "Nous savons que c'est un effort qui est demandé"

    Le ministre du Travail Olivier Dussopt a reconnu au micro de BFMTV que la réforme des retraites "est un effort qui est demandé" aux Français.

    Pour autant, il estime que cette réforme est "importante" et nécessaire."

    Le gouvernement proposera une rencontre avec les syndicats "dans les jours qui viennent," a dit le ministre du Travail Olivier Dussopt au micro de BFMTV.

    L'invitation pourrait leur être adressée dès cette semaine mais "nous ne sommes pas à un jour près," a-t-il dit. Il a précisé que la réunion pourrait avoir lieu "cette semaine ou la semaine prochaine".

  • Les "mois de délibération parlementaire" n'ont pas été "assez expliqués aux Français par le gouvernement", estime François Bayrou

    Les "mois de délibération parlementaire" n'ont pas été "assez expliqués aux Français par le gouvernement" selon François Bayrou, invité politique sur LCI ce matin. Pour le président du Modem, le gouvernement "a entendu les gens. Il entre désormais dans une nouvelle phase de la cicatrisation et réconciliation.

    Selon moi, il faut qu'on arrive à comprendre ce qu'il s'est passé et qu'on en profite pour avoir un plan pour l'avenir", ajoute-t-il. "Dans la crise des retraites, personne n'a expliqué aux Français avec la vérité des faits et des chiffres la situation des régimes des retraites, qui sont tellement déficitaires qu'on est obligés d'emprunter chaque année des dizaines de milliards pour financer les pensions", explique François Bayrou. Selon lui, si les Français avaient eu la "réalité" des chiffres, "ils ne seraient pas aujourd'hui dans la rue" à manifester contre cette réforme.

  • Un millier de manifestants à Saint-Denis, selon les premiers chiffres

    Selon les premières estimations des organisations syndicales, près d'un millier de personnes sont présentes dans la rue ce lundi 1er mai.

  • "Ce 1er mai arrive après plusieurs mobilisations contre ce gouvernement qui ne cesse de détruire les droits des travailleurs", lance Younous Omarjee

    Younous Omarjee, député européen est également présent. Lui qui a fait le voyage pour être présent à l'occasion des 40 ans de la Région Réunion. "Je suis très heureux de pouvoir participer à la lutte pour le droit des travailleurs dans ma ville, à Saint-Denis. Aujourd'hui c'est encore plus important parce que ce 1er mai arrive après plusieurs mobilisations contre ce gouvernement qui ne cesse de détruire les droits des travailleurs."

     

  • Les élus de La Réunion sur place

    Sur place de lundi 1er mai 2023, plusieurs élus. Des élus au rendez-vous depuis la première mobilisation du 19 janvier dernier. Huguette Bello, présidente de Région Réunion est accompagnée de Carole Delga, la présidente des Régions de France en visite à La Réunion.

    Une présidente de Région qui, on se le rappelle, avait toujours clamé que cette réforme des retraites est une "régression sociale".

  • "Il ne faut rien lâcher et défendre toujours ses convictions", indique Carole Delga

    Carole Delga, présidente des Régions de France est également présente dans la manifestation. "Nous continuons à rester mobilisé pour les travailleurs. C'est deux ans de trop pour les femmes, deux ans de trop pour les métiers pénibles." "Il ne faut rien lâcher et défendre toujours ses convictions", ajoute-t-elle.

  • "J'espère que ça va être une date historique"

    "J'effectue depuis une semaine un voyage parlementaire et je suis dans le 1er mai réunionnais avec un grand plaisir", déclare la députée Clémentine Autain. "La mobilisation va être très importante et j'espère que ça va être une date historique." "À la crise sociale s'est ajoutée la crise démocratique", ajoute l'élue.

    Elle conclut en disant, "il faut gagner cette bataille".

  • "Il fera date"

    "Ce 1er-Mai est très important, il fera date, il faut y être", a lancé sur France 2 la patronne de la CGT Sophie Binet. "Il sert à dire que nous ne passerons pas à autre chose tant que cette réforme ne sera pas retirée, et que nous voulons enfin que nos aspirations soient mises à l'ordre du jour", a-t-elle poursuivi, citant notamment les augmentations de salaire.

    "C'est aussi l'occasion d'appeler tous les députés à voter" une proposition de loi du groupe des députés Liot abrogeant la réforme, qui sera au menu de l'Assemblée le 8 juin, a-t-elle ajouté. "Il n'y aura pas de retour à la confiance tant qu'il n'y aura pas de retrait de cette réforme, il faut que le président revienne à la raison. S'il ne le fait pas, nous comptons sur les parlementaires pour l'aider à trouver la voie de la sortie de crise", a poursuivi la secrétaire générale.

  • Lanbyans lé la

    "Macron, entends-tu le bruit sourd des casseroles que l'on cogne ?" peut-on lire sur un slogan.

    Ce lundi 1er, c'est également le jeu des musiques côté syndicats. Slogan musicaux côté Unsa et un peu de maloya côté CFDT.

  • Un 1er mai unitaire contre la politique du gouvernement

    "Ce 1er mai est l'occasion de faire une mobilisation unitaire. Toutes les organisations syndicales seront présentes et appellent à manifester ce qui ne s’est pas produit depuis mai 1968", lance Pierrick Ollivier, secrétaire général CGTR.

  • Les casseroles en place

    À La Réunion, l’intersyndicale à La Réunion appelle à faire du 1er mai "une journée de mobilisation massive, unitaire et populaire" contre la réforme des retraites. Deux défilés seront organisés lundi 1er mai, un à Saint-Denis à partir de 9h entre le Jardin de l’État et les jardins de la préfecture, un autre à Saint-Pierre à partir de 9h au départ du rond-point Bank.

    Les manifestants armés de leurs casseroles sont d'ailleurs déjà prêts à défiler.

  • L'équipe de liaison et d'information de la police de La Réunion déployée

    À La Réunion, et pour assurer la sécurité et maintenir un dialogue avec les manifestants et les organisateurs lors des rassemblements, la police déploie leurs  policiers: "équipe de liaison et d'information" (ELI).

    Dans un cortège, l’équipe de liaison et d’information est le point de contact chargé de dialoguer en continu avec les organisateurs. Son rôle : apaiser les tensions avec le public etinformer des incidents et mouvements en cours.

  • Le préfet de police de Paris s'attend à "plusieurs milliers d'ultras à risques"

    Le préfet de police de Paris Laurent Nunez a indiqué ce samedi sur BFMTV s'attendre à voir "plusieurs milliers de personnes ultras à risques" à l'occasion de la manifestation du 1er-Mai lundi prochain. "Évidemment que nous nous attendons à beaucoup d'éléments à risques pour le 1er-Mai", a-t-il déclaré.

    Il évoque "plusieurs milliers de personnes ultras à risques qui vont chercher à en découdre, probablement à casser des vitrines, s'en prendre aux forces de l'ordre et qui vont chercher à empêcher le cortège syndical de progresser", précise-t-il.

  • Sophie Binet "appelle" le gouvernement et les préfets à "ne pas faire de provocation policière"

    La secrétaire générale de la CGT estime que les forces de l'ordre sont parfois tombées dans la "surenchère" ou la "provocation vis-à-vis des manifestants", lors de rassemblements récents.

    La secrétaire générale de la CGT "appelle" ce dimanche sur France 3 "le gouvernement et les préfets" à "ne pas faire de la provocation policière", à l'occasion des rassemblements prévus lundi pour le 1er-Mai.

    "J'appelle le gouvernement et les préfet à la responsabilité, à travailler de façon responsable pour ne pas faire de la provocation policière", demande-t-elle. "Il y a eu ces derniers temps de la provocation policière, des garde-à-vue abusives (...), c'est scandaleux", estime-t-elle.

  • 300 points de rassemblement pour cette "mobilisation historique"

    "Je pense que l'on aura des centaines de milliers de manifestants, peut-être un million ou un million cinq", a estimé dimanche le numéro un de la CFDT, Laurent Berger, invité du grand jury RTL-LCI-Le Figaro, rappelant qu'il y avait "300 points de rassemblement". Les autorités tablent de leur côté sur 500 à 650.000 personnes sur tout le territoire, dont 80 à 100.000 à Paris.

    "Cette fête des travailleurs se déroule dans l'unité syndicale et rien que ça, c'est historique", s'est réjoui dans le JDD le secrétaire général de FO, Frédéric Souillot.

    Le dernier défilé unitaire avec les huit principaux syndicats remonte à 2009, face à la crise financière (la CGT avait compté près de 1,2 million de manifestants, la police 456.000). En 2002 (900.000 à 1,3 million de personnes), les syndicats avaient aussi fait bloc pour "faire barrage" à Jean-Marie Le Pen.

    "Ce sera familial, festif", a promis la numéro un de la CGT Sophie Binet.

    "Tout le monde peut aller manifester" en ce jour férié, "j'appelle le maximum de citoyens (...) à venir demain même s'il sont en vacances", a exhorté de son côté M. Berger, tandis que le député LFI François Ruffin a invité dimanche sur BFMTV "tous les Français et les Françaises (...) à aller prendre un grand bain de soleil, bronzer en poussant les poussettes dans les rues de Paris et de partout dans le pays".

    Lire ici.

  • L'utilisation de drones contestée en justice

    Des organisations ont saisi la justice administrative pour contester plusieurs arrêtés préfectoraux autorisant l'utilisation de drones lors des manifestations du 1er-Mai lundi en France, et obtenu en partie gain de cause devant le tribunal administratif de Rouen, a-t-on appris dimanche auprès de l'avocat des requérants.

    L'arrêté du préfet de Seine-Maritime autorisant les forces de l'ordre à surveiller à l'aide de drones le défilé prévu au Havre a été partiellement suspendu dimanche soir par le tribunal administratif de Rouen, selon la décision consultée par l'AFP.

    Dans son ordonnance, le juge des référés estime que l'autorisation accordée par l'arrêté préfectoral est "de nature à concourir à la sécurité de la manifestation", alors que "des troubles à l'ordre public ont été commis" lors de précédentes mobilisations contre la réforme des retraites au Havre, où par ailleurs un "village militant" est organisé en réponse à la tenue d'une réunion du Rassemblement national (RN).

    Le juge considère toutefois que le survol par drones, autorisé dans "une large zone" et jusqu'à huit heures après le départ du cortège, "excède dans le temps et l'espace la nécessité d'assurer la sécurité de la manifestation du 1er mai", et porte ainsi "une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté d'aller et venir et au droit au respect de la vie privée".

    L'exécution de l'arrêté est donc totalement suspendue dans certaines rues et "après 14 heures" dans le reste du périmètre de survol.

    Lire l'article ici.

     

  • Bonjour La Réunion

    Merci de nous retrouver en ce lundi 1er mai pour la fête du travail. Mais aujourd'hui, pour les syndicalistes, elle a une résonance particulière puisque l'intersyndicale se mobilise également contre la réforme des retraites pour une 13ème journée.

À propos

Après 12 journées de mobilisation depuis le mois de janvier, les dizaines de manifestations sauvages dans tout l'Hexagone et de vives réactions de l'opposition face à la promulgation de la réforme des retraites, la mobilisation se poursuit.

Malgré la promulgation (dans la précipitation) de la loi sur la réforme des retraites, les syndicats ne comptent pas lâcher prise. Ils le prouvent d'ailleurs très bien à chaque déplacement d'élu du gouvernement.

Ils appellent à une mobilisation massive ce lundi 1er mai, jour de fête du travail pour dire non à la retraite à 64 ans. 

À La Réunion, l’intersyndicale à La Réunion appelle à faire du 1er mai "une journée de mobilisation massive, unitaire et populaire" contre la réforme des retraites. Deux défilés seront organisés lundi 1er mai, un à Saint-Denis à partir de 9h entre le Jardin de l’État et les jardins de la préfecture, un autre à Saint-Pierre à partir de 9h au départ du rond-point Bank.

"Ce 1er mai est l'occasion de faire une mobilisation unitaire. Toutes les organisations syndicales seront présentes et appellent à manifester ce qui ne s’est pas produit depuis mai 1968", lance Pierrick Ollivier, secrétaire général CGTR.

La CFDT, traditionnellement en pique-nique le 1er mai participera cette fois au défilé. "Une action unitaire était de mise" soulève Joël Dalleau, secrétaire général de la CFDT.

L'intersyndicale appelle également la population à participer à cette journée qui se veut festive et familiale. "Il est important de se mobiliser. À La Réunion, dans la rue nous n’avons pas su montrer le non. En ce 1er mai la majorité ne travaille pas, c'est le moment opportun pour montrer l’unité et le non" exprime Pascal Hoareau du syndicat Solidaires."

En métropole, selon une note de la direction du renseignement, entre 80.000 et 100.000 personnes sont attendues le 1er mai dans les rues de Paris. Dont 1.000 à 2.000 "éléments à risque".

"Il y a mobilisation historique également du ministère de l’Intérieur. Il y aura 12.000 policiers et gendarmes en France dont 5.000 à Paris", annonce Gérald Darmanin.

- Darmanin remet ses troupes en ordre de marche -

Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur, a tenu à rappeler aux préfectures l'obligation de l'identification des policiers.

Il a aussi rappeler aux principaux services d'État dédiés au maintien de l'ordre, les principes déontologiques définis par le schéma national (SNMO). Les consignes du ministère de l'intérieur tiennent en plusieurs points majeurs : une bonne communication avec les organisateurs des manifestations, la reconnaissance et protection particulière accordée aux journalistes couvrant les événements de la journée, ou encore l'usage systématique de la caméra piéton en cas de tensions.

Mais également, l'obligation imposée aux agents du port de l'uniforme associée au RIO (référentiel des identités et de l'organisation), c'est à dire un numéro permettant l'identification d'un policier ou d'un gendarme, est rappelée.

- Et pendant ce temps-là, le gouvernement poursuit ses activités -

Alors que la France s'apprête à descendre dans la rue en cette journée de fête du travail, l'exécutif reste campé sur ses positions.

Le ministre du travail Olivier Dussopt rappelant d'ailleurs aux Français que "la réforme des retraites entrera en vigueur le 1er septembre". Olivier Dussopt  dit également avoir "entendu beaucoup d'organisations syndicales dire que, d'ici à quelques semaines, elles souhaitaient la reprise du dialogue".

Invité de France 2, Gérald Darmanin estime qu'Emmanuel Macron n'a "peut-être pas été "assez présent" sur la réforme des retraites.

"Je pense que le président de la République, au lendemain de l'élection présidentielle et puis, sans doute, pendant cette période particulière de la réforme des retraites [...] aurait pu parler davantage", dit le ministre de l'Intérieur.

Un discours en droite ligne de celui d'Emmanuel Macron, qui a estimé dans une interview au Parisien qu'il aurait "peut-être" dû "plus [s]e mouiller".

Mais pour le président de la République, "il y a des gens qui ne sont pas contents, il faut de tout". Il est normal que la colère s'exprime, il faut continuer d'avancer", poursuit-il au cours d'un déplacement consacré à l'éducation.

- Les "casserolades", symbole de la colère des Français -

Parlons-en de cette colère. Une colère exprimée depuis des jours, à chaque déplacement de ministre ou du chef de l'État.

Des manifestations accompagnent ses moindres déplacements en France. Des concerts de casseroles ont même été organisés à travers le pays à l'occasion de l'anniversaire de sa réélection.

Des méthodes que regrette Olivier Véran. Lui ne croit pas "au triomphe du bruit sur le triomphe de la démocratie". "Moi, je suis quelqu'un qui est dans le dialogue", a-t-il ajouté sur LCI. Et de citer ses déplacements "à travers le territoire national" au cours desquels il rencontre ces Français, parfois mécontents.
Emmanuel Macron, lui, n'y voit pas "un formidable signe de vie démocratique". Il a alors ajouté: "Il faut que les désaccords et les colères s’expriment dans un cadre purement démocratique et respectueux."

Pour Gabriel Attal, le gouvernement "n'a pas attendu d'entendre les casseroles pour écouter les Français".

Invitée de France 2, la Première ministre pointe des concerts de casseroles qui consistent à "faire du bruit" et non à "dialoguer". "Je comprends que des Français veuillent exprimer leurs désaccords", introduit l'hôte de Matignon. "Ce que je regrette, c’est qu’il n’y ait pas de dialogue", poursuit-elle, indiquant avoir assisté elle aussi à "des manifestations de ce type" pendant ses déplacements.

Ce lundi 1er mai en tout cas, les Français sauront se faire entendre.

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Actualités de La Réunion, Réforme des Retraites, 1er mai

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7 Commentaires
Missouk
Missouk
1 an

Ces groupes et-ou groupuscules sont parfaitement identifiables et identifiés (entre les drones, les policiers infiltrés et les caméras, la police ne manque pas de moyens). En les laissant faire, le gouvernement et le ministre DARMANIN a bien compris que les médias ne parleraient pas d'une grande manifestation du 1er mai, mais qu'on ciblerait sur les violences... Tout aussi classique qu'inadmissible !

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payet
payet
1 an

le ridicuke ne tue pas par contre la betise et l ignorance ....

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HULK
HULK
1 an

Il est constant que ces "groupuscules d'extrême gauche" sont identifiés, connus de la police et leurs membres,fichés (sinon la police serait nulle et ce n'est pas le cas). Alors pourquoi les laisse-t-on faire. On en arrête certains et après? Rien ne se passe et ils reviennent. Ou plutôt on les laisse revenir pour attiser cette haine et justifier la répression. Cercle vicieux, dangereux,qu'à un moment on ne maîtrisera plus.

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ben
ben
1 an

qui séme le vent recolte la tempéte!!! qui a commencé les violences? depuis le lbd on arrette pas l escalade ...tant qu il y aura des flics violments il y aura de la revolte jusqu a la dictature,on va droit ds le mur!

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laurent creole
laurent creole
1 an

c'est ridicule et ces associations comme extinction rebellion ont des comportements d'extreme gauche réellement criminels

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Templier974
Templier974
1 an

VIVE LA RÉVOLUTION !!!

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Thomas
Thomas
1 an

Pierrick Olivier ne connaît pas l’histoire :
"Cette fête des travailleurs se déroule dans l'unité syndicale et rien que ça, c'est historique", s'est réjoui dans le JDD le secrétaire général de FO, Frédéric Souillot.
Le dernier défilé unitaire avec les huit principaux syndicats remonte à 2009, face à la crise financière (la CGT avait compté près de 1,2 million de manifestants, la police 456.000). En 2002 (900.000 à 1,3 million de personnes), les syndicats avaient aussi fait bloc pour "faire barrage" à Jean-Marie Le Pen.

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