Accusé d’avoir agressé sexuellement une jeune femme avec laquelle il entretenait une relation ponctuelle, un policier adjoint suspendu de ses fonctions a comparu ce vendredi 17 juillet 205 devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis. Il reconnaît les gestes mais affirme que la plaignante était consentante. Elle, au contraire, parle d’un acte forcé et d’un profond malaise. Le tribunal a mis sa décision en délibéré (Photo RB/www.imazpress.com).
Brian I., policier adjoint suspendu de ses fonctions, a comparu ce vendredi 17 juillet 2025 devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis dans le cadre d’une comparution à délai différé. Il est accusé d’agression sexuelle par une jeune femme avec qui il entretenait une relation épisodique. Les faits reprochés remontent au 29 mars dernier.
Les deux protagonistes se connaissaient depuis plusieurs mois. Ils se voyaient de manière ponctuelle dans la voiture du prévenu pour des relations sexuelles consenties, alors même que ce dernier avait une compagne régulière. Mais ce jour-là, la plaignante affirme avoir souhaité une simple discussion. Elle l’a clairement exprimé : "Je lui avais dit que si on se voyait ce n’était que pour discuter."
La situation aurait dégénéré après la réception par Brian I. d’un message de sa compagne "régulière". L’échange verbal s’est tendu. La jeune femme accuse alors le policier d’avoir tenté de l’enlacer et d'avoir eu des gestes déplacés malgré ses refus répétés. "Il a pris ça comme un jeu", déclare-t-elle à la barre.
- Une relation ambigüe et des versions divergentes -
La plaignante raconte s’être retrouvée allongée, avoir été saisie par le cou, et que le prévenu l'aurait ensuite agressé sexuellemment. "Il m’a forcée. C’était la première fois qu’il insistait autant" indique la plaignante.
De son côté, Brian I. reconnaît les gestes mais nie toute intention agressive. Selon lui, il n’y avait pas de refus clair : "Elle a dit non mais elle rigolait donc j’ai cru que c’était comme une blague." Il affirme qu’elle a porté plainte par vengeance, pensant qu’il ne la prenait pas au sérieux.
- Absence de preuves matérielles -
Pour la partie civile, Me Henri Moselle rappelle que sa cliente a été saisie au cou, et que des traces sont visibles. Il estime que l’affaire aurait pu relever de la cour criminelle, et demande 7.000 euros de dommages et intérêts.
La représentante du ministère public souligne l'absence de preuves matérielles mais retient la constance des déclarations de la plaignante. Elle requiert une peine de trois ans de prison, dont deux avec sursis probatoire, assortie d’une obligation de soins – une peine aménageable.
L’avocate de la défense, quant à elle, appelle le tribunal à appliquer le principe du doute qui doit profiter au prévenu. Brian I., dont les ambitions professionnelles dans la police pourrait être anéanties, dans sa déclaration finale, déclare : "Je vous jure que je n’ai jamais agressé madame et que je n’ai jamais rien fait sans son consentement."
Le jugement est attendu pour le vendredi 25 juillet.
is/www.imazpress.com / redac@ipreunion.com
il est temps que la justice règne, policier ou non : les HOMMES des pourritures qui ne pensent que selon leur avis et leur point de vue. La victime a dit non, c’est lui qui le dit, il n’y a pas à amener ça en blague je ne vois pas en quoi c’est drôle.
Un moment donné que justice soit faite et que les agresseurs soient punis par la loi (il serait temps).
…Selon lui, il n’y avait pas de refus clair : "Elle a dit non mais elle rigolait donc j’ai cru que c’était comme une blague." …
Donc elle a bien dit non selon le prévenu qui est policier même adjoint… Donc il n'y a pas à comprendre oui.
Il faut encore des preuves matérielles ?
Il a fauté , reconnu coupable foutez-le hors de la police française péyi.
Après ils viennent chialer quand ils se font tabasser dans leur uniforme ...
La police, c'est un refuge pour les alcooliques qu'on n'a pas voulu à la SNCF et aux PTT. Source : Le flic
Coluche
Artiste, Comique (1944 - 1986)