L’homme interpellé après avoir menacé de faire exploser l’aéroport Roland-Garros et de décapiter deux passagers a été déféré ce vendredi 27 juin 2025 devant le parquet de Saint-Denis en vue de l'ouverture d'une information judiciaire. Né en 1995, il avait adressé plusieurs courriels alarmants aux rédactions d'Imaz Press, de Radio FreeDom et d'autres médias locaux annonçant un attentat imminent à l’arrivée du vol AF648. En fin de journée ce samedi 28 juin, il a été placé en détention provisoire. (Photo : www.imazpress.com)
Dans ses messages, il affirmait vouloir "décapiter deux voyageurs" et faisait référence à une bombe posée "pour Allah", images choquantes à l’appui. Une série de mails successifs, de plus en plus violents, a conduit les autorités à mobiliser en urgence les forces de sécurité dont le RAID.
Dans un communiqué, la préfecture a indiqué que l’arrivée du vol s’était déroulée sans incident, et qu’aucune menace sérieuse n’a été détectée. Le dispositif de sécurité déployé durant la nuit autour de l’aéroport a permis de lever le doute.
- Ouverture d'une information judiciaire -
L’auteur présumé a été placé en garde à vue dès son interpellation jeudi 26 juin 2025. Son état de santé a été jugé compatible avec cette mesure, selon une source judiciaire. Après 36 heures d'audition, il sera présenté ce samedi au parquet en vue de l'ouverture d'une information judiciaire.
Un débat devant le juge des libertés et de la détention devrait suivre afin de décider de son probable placement en détention provisoire pendant les suites des investigations qui s'annoncent nombreuses selon une source proche du dossier. Une expertise psychiatrique devrait avoir lieu dans les prochains jours.
- Apologie du terrorisme -
L’enquête, ouverte notamment pour menace de crime et apologie du terrorisme, va se poursuivre sous la houlette d'un juge d'instruction. Le profil de l’individu, déjà connu des forces de l’ordre, reste au cœur des investigations.
Il pourrait prochainement être jugé devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis.
is/www.imazpress.com/redac@
Je suis tranquille pour lui. On va lui trouver des excuses psychiatriques et il va s'en sortir avec un suivi médical ( c'est à dire pas de suivi) et pas de peine.