Une jeune femme aurait été victime d'un viol lundi 26 septembre dans une résidence de la Cité universitaire au Moufia, selon des informations du journal Le Quotidien. Les forces de l'ordre auraient interpellé un groupe de jeunes étrangers à l'université dans la soirée.
La jeune femme aurait été prise en charge par les secours hier dans le courant de l’après-midi avant d’être transférée à l’hôpital. Hier soir, sur les réseaux sociaux, dont Facebook, les étudiants étaient nombreux à parler de l'événement, pour dire leur colère, mais aussi apporter leur témoignage sur le quotidien du campus. Au fil des discussions, l'idée d'un rassemblement a fait son chemin.
Le rendez-vous a été donné ce mardi 27 septembre, à l'université, et il a rassemblé un grand nombre d'étudiants venus dénoncer l'insécurité sur la campus et dans les logements étudiants.
Au micro de RTL Réunion, un des étudiants, qui réside sur le campus, a témoigné avoir tenté d'arrêter le violeur présumé. Il voulait le livrer à la police.
Les étudiants se sont rassemblés nombreux et veulent mettre fin à l'insécurité dans l'enceinte de l'Université ou dans les résidences. "Cela aurait pu m'arriver à moi" témoigne la petite amie du jeune homme qui a pourchassé l'agresseur.
Une pétition en ligne pour dénoncer l'insécurité quotidienne
Une pétition en ligne a été également été lancée, sur le site Change.org, pour dénoncer "l'insécurité régnante et quotidiennement ressentie", sur le campus "voire dans leur lieu d'habitation".
Pour les étudiants à l'origine de la pétition, "l'attitude des responsables qui tend à étouffer ou à minimiser chaque affaire n'est plus acceptable, de même que le simple recrutement de gardiens ne contrôlant que trop peu les entrées et sorties". Mise en ligne dans la nuit, peu après l'agression, elle avait recueilli un peu plus de 200 signatures ce matin.
Dans un communiqué publié en milieu d'après-midi, l'Unef (syndicat étudiant) condamne l'agression et réclame "une augmentation des moyens humains sur les deux établissements, avec plus d’effectifs de sécurité et des veilleurs dans chaque cité universitaire ; plus de moyens logistiques en termes d'éclairages la nuit afin de favoriser un contexte sécurisant, ainsi qu'un système d'ouverture des portes plus sécurisé et l'organisation rapide d'une réunion commune entre l'Université, le CROUS et des représentants étudiants afin de mettre en places ces mesures et bien d'autres rapidement".
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