Ce samedi 1er juin 2024, à l'appel du collectif Réunion Palestine, deux combats pour une même cause. Une marche pour la paix a été organisée sur la commune de Saint-Pierre à 14 heures, rassemblant près de 1.000 personnes. Un appel national pour la paix en Palestine, ainsi qu'une manifestation pour la liberté du peuple Kanak en Nouvelle-Calédonie. Ce dimanche 2 juin, ce sera au tour du Collectif Ron point 2.0 Outre-mer et de l'association Mouvamn lantant koudmin de se mobiliser sur le Barachois à Saint-Denis de 16 à 18h (Photo www.imazpress.com)
La marche s'élance ce samedi 1er juin des Jardins de la plage à Saint-Pierre. Ils sont près de 400 rassemblés.
"En Kanaky comme Ukraine comme en Palestine, face à la guerre coloniale, nous devons créer un rapport de forces national et international en faveur des peuples en lutte", lance le collectif Réunion Palestine. Le mot d'ordre n'est "pas de paix sans justice et sans liberté".
"Un appel est également lancé pour réunir toutes les organisations anti-impérialistes des îles avec leurs drapeaux, en solidarité avec la Kanaky", confie une manifestante.
Par aiilleurs, ce dimanche leCollectif Ron point 2.0 Outre-mer et de l'association Mouveman lantant koudmin appelent au rassemblement en soutien de la Kanaky de 16 à 18h à côté des trois canons sur le Barachois à Saint-Denis.
- Israël dit avoir pris le contrôle de la zone tampon entre Gaza et l'Egypte
En dépit de l'indignation internationale soulevée par le bombardement meurtrier d'un camp de déplacés à Rafah, l'armée israélienne poursuit son offensive dans la ville surpeuplée du sud de la bande de Gaza, lancée le 7 mai pour, selon elle, éliminer les derniers bataillons du Hamas.
Rafah était un des derniers refuges des Palestiniennes et des Palestiniennes qui cherchent à échapper au génocide qui a lieu à Gaza.
En trois semaines, environ un million de Palestiniens, selon l'ONU, ont fui Rafah, pour la plupart des déplacés poussés à un nouvel exode vers des zones déjà surpeuplées du territoire assiégé.
Pour le conseiller à la sécurité nationale israélien Tzachi Hanegbi la guerre pourrait se poursuivre "encore sept mois", afin d'atteindre l'objectif de détruire le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007 et auteur le 7 octobre d'une attaque sans précédent contre Israël.
En représailles, Israël a juré d'anéantir le Hamas, qu'il considère comme une organisation terroriste de même que les Etats-Unis et l'Union européenne, et a lancé une offensive qui a fait jusqu'à présent 36.171 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé de l'administration du Hamas.
La guerre a déplacé la majorité des quelque 2,4 millions d'habitants de Gaza et provoqué une catastrophe humanitaire majeure.
Le président chinois Xi Jinping a appelé jeudi à l'organisation d'une conférence de paix "élargie" pour résoudre le conflit à Gaza, lors d'un forum réunissant dirigeants et diplomates arabes à Pékin.
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- La reconnaissance de l'Etat de Palestine actée par l'Espagne, l'Irlande et la Norvège -
Madrid, Dublin et Oslo ont formellement reconnus l'État de Palestine, une décision provoquant la fureur d'Israël qui y voit un "prix" décerné au Hamas en pleine guerre dans la bande de Gaza.
Ces trois pays européens - dont deux sont membres de l'UE (Espagne et Irlande) - veulent croire que leur initiative a une forte portée symbolique, à même d'amener d'autres Etats à les rejoindre.
D'autres Etats membres jugent en effet, comme la France, que ce n'est pas le bon moment. L'Allemagne n'envisage une telle reconnaissance qu'à l'issue de négociations entre les deux parties.
À La Réunion, le député Philippe Naillet a déclaré : "la France doit suivre la voie de la solution à deux États en reconnaissant à son tour l’existence de l’État palestinien".
"La France, pays des droits de l’homme, ne peut rater la marche de l’histoire et doit s’inscrire dans la dynamique politique de reconnaissance de deux Etats, israélien et palestinien, qui coexistent pacifiquement, afin que cela devienne une réalité et non un horizon inatteignable."
Un constat partagé par le mouvement Réunionnais Pour la Paix. "Le Président français a soutenu la CPI mais va-t-il en tirer les conséquences? Ses homologues européens d'Espagne, d'Irlande et la Norvège ont emboîté le pas et montré le chemin. Ils reconnaissent le droit pour les Palestiniens de vivre dans un État souverain, intégré à l'ONU."
"Notre mouvement demande au président français de suivre l’exemple de ces pays de l’Union Européenne. Sur 193 États membres de l’ONU, 146 ont déjà reconnu un État Palestinien. La solution à deux États ouvre la voie vers la Paix. Les avancées sont grandes et la France doit aider à accélérer le pas."
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- En Nouvelle-Calédonie, l'état d'urgence levé mais couvre-feu maintenu -
Autre offensive en date, à l'échelle de la France, le vote de l’Assemblée nationale du 14 mai sur le dégel du corps électoral en Kanaky vient de mettre le feu aux poudres, après des mois de mobilisation de la part du peuple kanak contre cette réforme constitutionnelle.
Jusqu'à 3.500 effectifs de forces de l'ordre, au total sont déployés dans cet archipel français du Pacifique Sud engagé depuis 1998 dans un processus d'émancipation.
Lundi, le Haut-Commissariat de la République (représentant de l'Etat), qui a signalé 460 interpellations, a affirmé que les forces de l'ordre avaient repris le contrôle "dans les quartiers du Médipôle (où se trouve l'hôpital, ndlr), et de Boulari dans la commune du Mont-Dore", au nord-ouest de Nouméa.
L'aéroport international de Nouméa -- La Tontouta --, fermé aux vols commerciaux depuis le 14 mai, va le rester au moins jusqu'au 2 juin. Les écoles, elles, ne rouvriront pas avant mi-juin.
Depuis le début de la crise, 1.200 personnes ont été évacuées par avion et 270 résidents calédoniens ont pu rentrer, selon le Haut-Commissariat.
L'état d'urgence, instauré le 15 mai, a été levé mardi à 05H00 du matin (22 heures lundi à La Réunion).
Jeudi, le président Emmanuel Macron, en déplacement sur l'archipel, a annoncé qu'il n'y aurait "pas de passage en force" mais "pas de retour en arrière.
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Bravo à vous tous et à bas la dictature ainsi que le génocide actuel et vive la paix
une tisane et au lit bonhomme.....
u'ils aillent demander des comptes au Hamas et à l'Autorité Palestinienne, tous des vautours de nos impôts ! Pourquoi, pour leurs poches et leurs tunnels !