Si l'on pensait croire - à tort - que La Réunion serait épargnée… il n'en est rien. Ce mardi 31 octobre, d'autres alertes à la bombe ont été reçues par des établissements scolaires, mais aussi à la Cité des Arts de Saint-Denis. Au total, 16 établissements ont reçu des courriels d'alerte à la bombe. Au moins 14 ont déjà eu le contrôle de levée de doute (les autres sont en cours) et ont repris les cours dans la matinée. Hier, lundi 30 octobre, jour de rentrée scolaire dans l'île, ce sont neuf établissements qui ont été visés par des alertes à la bombe. Elles ont entraîné à chaque fois une évacuation. Un centre commercial de Saint-Denis, deux centres de Sainte-Marie, ainsi que la mairie du chef-lieu ont été évacués. Très mauvaises blagues ou vraies menaces ? Ce qui est sûr c'est que ces alertes "sont prises très au sérieux" par les services de sécurité bien qu'aucune "réelle menace n'a été détectée". Deux enquêtes ont été ouvertes (Photos : rb et sly/www.imazpress.com)
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Nouvelle alerte à la bombe, cette fois-ci à la Cité des Arts
Aujourd'hui encore, les alertes ne concernent pas que les établissements scolaires...Le centre culturel situé au Butor à Saint-Denis, a été évacué à midi.
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16 établissements ont reçus des mails d'alerte
Au total ce mardi 31 octobre 2023, 16 établissements ont reçu des courriels d'alerte à la bombe. Au moins 14 ont déjà eu le contrôle de levée de doute (les autres sont en cours) et ont repris les cours dans la matinée.
Le reste des cours va reprendre cet après-midi.
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Collège Bourbon à Saint-Denis : les démineurs sont sur place
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Les élèves en sécurité
Contacté, le rectorat a indiqué à Imaz Press que "dans la mesure du possible on garde les élèves à proximité et en sécurité pour pouvoir reprendre les cours après la levée de doute par les forces de l'ordre".
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Le collège Bourbon évacué à Saint-Denis
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Huit collèges et quatre lycées évacués
Ce mardi 31 octobre, le rectorat vient tout juste de nous transmettre la liste des établissements concernés par des alertes à la bombe. Il s'agit :
- Du collège de la Ligne des Bambous à Saint-Pierre
- Des collèges Juliette Dodu, Saint-Michel, Bourbon et La Montagne à Saint-Denis
- Du collège Chemin Morin à Saint-André
- Des collèges La Châtoire et Trois-Mares au Tampon
- Des lycées Bellepierre à Saint-Denis
- Des lycées Boisjoly Potier et Pierre Lagourgue au Tampon
- le lycée Jean Joly à Saint-Louis
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Circulation perturbée
En raison d’alertes à la bombe dans divers établissements scolaires du département, la circulation est perturbée. Évitez les secteurs concernés, et respectez les consignes des forces de l’ordre.
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Quatre collèges évacués à Saint-Denis
À Saint-Denis, alors que les cours devaient commencer, déjà quatre collèges ont été évacués suite à une nouvelle alerte à la bombe. Comme ce lundi, les collèges Juliette Dodu et La Montagne sont concernés.
S'ajoutent les collèges Saint-Michel et Bourbon.
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De nouveaux établissements évacués ce mardi matin
Ce mardi matin, il y a comme un air de déjà vu. Alors que les cours comment à peine, plusieurs établissements ont reçu des alertes à la bombe.
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Deux enquêtes ouvertes
La multiplication des alertes à la bombe sur le département au cours de la journée d'hier a donné lieu à l'ouverture de deux enquêtes, confiées au Service territorial de olice judiciaire en zone police et à la section de recherches en zone gendarmerie.
Il s'agit - pour les enquêteurs - d'identifier le ou les mauvais plaisantins à l'origine de ces fausses informations.
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Bonjour à tous et merci de nous retrouver pour ce live.
Deuxième jour après la rentrée et nouvelles alertes à la bombe dans plusieurs établissements scolaires de l'île.
Retrouvez notre précédent live ici.
À propos
Depuis le relèvement au niveau "urgence attentat" du plan Vigipirate, suite au meurtre d'un professeur à Arras, les alertes à la bombe se multiplient un peu partout en France. Cette fois-ci, en ce jour de rentrée, La Réunion a été visée. Chacune des alertes donnant lieu à un impressionnant déploiement de forces de l'ordre et de démineurs.
Une dizaine d’alertes à la bombe ont eu lieu, majoritairement dans des établissements scolaires, mais également dans trois centres commerciaux, la mairie du chef-lieu et dans les transports en commun.
À Saint-Denis, ce sont deux lycées et trois collèges qui ont été en alerte. Les lycées Bellepierre et Mémona Hintermann ont été évacués. Les collèges de La Montagne, Juliette Dodu et de Bois de Nèfles l'ont été également. Les collèges Robert J.Ardon à Montgaillard et le collège Jules Reydellet dans le Bas de la Rivière ont eux en été placés en alerte.
À Bellepierre, nombreux ont été les lycéens pris de malaise en raison du stress et de la chaleur.
Au Tampon, ce sont les lycées Pierre Lagourgue et Roland Garros qui ont été évacués.
Après les établissements scolaires, c'est le Carrefour Grand Nord situé à Sainte-Clotilde qui a été évacué suite à une alerte à la bombe.
Peu de temps après, ce fut au tour de la mairie de Saint-Denis de recevoir l'ordre d'évacuation des équipes après une alerte.
Une nouvelle alerte à la bombe à été signalée à 16h30 ce lundi. Cette fois-ci, à la cathédrale de Saint-Denis.
Dans l'après-midi, se sont également les centres commerciaux E.Leclerc et Run Market à Sainte-Marie qui ont été évacués. Deux hôtels - le Dina Morgabine et le Lux - ont également été évacués
- Un protocole strict à respecter -
Évacuer des milliers d'élèves par établissements ne se fait pas à la légère. Instauration d’un périmètre de sécurité, évacuation des élèves et du personnel, intervention des démineurs… "Il y a un protocole extrêmement strict à respecter", explique le rectorat.
Responsable des personnes et des biens, le chef d'établissement ne prend aucune menace à la légère et peut déclencher le plan particulier de mise en sûreté (PPMS) qui est propre à chaque établissement.
"Les procédures suivies par les établissements : évacuation des personnes présentes dans les locaux et appel du 17 pour prévenir les forces de l’ordre", précise le rectorat.
Classe par classe, les élèves sont évacués puis regroupés dans un endroit sûr. Pour les lycées Bellepierre ou le collège Juliette Dodu où les équipes d'Imaz Press étaient présentes, c'est sur les terrains de sport que les élèves et le personnel ont été regroupés.
Certains élèves et parents évoquant quelques couacs, avec des élèves laissés en plein soleil, sans leurs affaires.
"À Bellepierre, les élèves avaient été évacués dans le gymnase en face de l’établissement. Les forces de l’ordre ont ensuite indiqué que ce lieu était trop proche du lycée en cas d’explosion et qu’ils devaient aller sur le terrain de sport un peu plus éloigné (où il y avait effectivement beaucoup de soleil ce matin). La mairie de Saint-Denis a fourni des bouteilles d’eau à la demande du chef d’établissement. Et c’est la raison pour laquelle il a été demandé aux parents qui pouvaient se déplacer de venir récupérer leur enfant", a précisé le rectorat de La Réunion, contacté par Imaz Press.
Rapidement, les forces de l'ordre et de secours se sont déployées sur place pour boucler les zones concernées.
Les équipes de déminage de l'armée et l'équipe cynophile ratissent ensuite l'établissement pour s'assurer qu'il n'y ait aucune bombe.
Ces interventions nécessitent un déploiement de moyens humains et matériels souvent assez importants.
"Pour assurer la sécurité des personnes, toute menace est prise au sérieux. Les différents sites ont été évacués et un périmètre de sécurité mis en place, permettant une levée de doute systématique effectuée par les équipes de démineurs des forces armées dans la zone sud de l'océan Indien (FAZSOI)", a indiqué Jérôme Filippini, préfet de La Réunion.
Dans les lieux publics, certaines alertes étant dues à des colis ou objets abandonnés. Il est donc demandé à chacun et chacune de ne pas laisser ses affaires sans surveillance et de rester vigilant sur tout colis abandonné, tout particulièrement en ce moment.
- Des alertes aux graves conséquences -
Depuis le mois de septembre, pas moins de 168 alertes à la bombe dans des écoles ont été dénombrées. "Inadmissible et intolérable. Ce sont des menaces qui visent à intimider, à faire peur", a estimé le ministre de l'Intérieur, Gabriel Attal.
"Je veux être extrêmement clair et ferme sur ce sujet", a-t-il ajouté. "À chaque menace, à chaque alerte, il y a des signalements qui sont faits à la justice, il y a des enquêtes […] et nous avons identifié un certain nombre des auteurs."
Dans l'Hexagone, un mineur de 12 ans a été arrêté, a annoncé le procureur de la République de Grenoble, pour une alerte à la bombe qui avait, elle, été lancée dans un collège de la ville. Il a été entendu par les forces de l’ordre et ses parents ont été convoqués.
Le 18 septembre dernier, deux adolescents d’une quinzaine d’années ont été mis en examen pour de fausses alertes à la bombe dans l’agglomération bordelaise (Gironde).
S’il s’agit de simples canulars pour les élèves à l’origine de ces menaces, ils peuvent avoir de graves conséquences.
Pour rappel, l’article 322-14 du Code pénal prévoit que "le fait de communiquer ou de divulguer une fausse information dans le but de faire croire qu’une destruction, une dégradation ou une détérioration dangereuse pour les personnes va être ou a été commise est puni d'une peine allant jusqu'à 2 ans d'emprisonnement et 30.000 euros d'amende".
- Urgence attentat : La Réunion en alerte -
Pour rappel, depuis le vendredi 13 octobre, la France et donc La Réunion sont en alerte "urgence attentat". Ce dispositif a été activé après l'assassinat à Arras d'un professeur de lettres. Il a été tué par un jeune homme fiché pour radicalisation.
"Nous sommes capables de prévenir ce risque mais la vigilance est de mise car nul ne sait quand il va y avoir un passage à l'acte, c'est pour cela qu'on rehausse la vigilance auprès des établissements scolaires, des lieux de culte", avait indiqué le préfet lors d'une conférence de presse.
Lors de cette conférence de presse, Pierre-François Mourier, recteur de La Réunion, avait également dévoilé les mesures de sécurité mises en place dans les établissements scolaires.
Une vigilance renforcée sera également mise en place à l'entrée des établissements scolaires. Pour l'accueil, cela sera assuré obligatoirement par un personnel de l'établissement, "idéalement par le directeur, principal ou proviseur". Un contrôle des sacs sera exécuté et une fouille si besoin est.
Chaque établissement dispose d'un référent police ou gendarmerie, "un relai essentiel". Dès la rentrée, les personnels "reprendront l'attache de leur référent".
L'identité des personnes étrangères à l'école sera "immédiatement relevée".
Lire aussi - Urgence attentat, La Réunion en alerte maximale
www.imazpress.com/redac@ipreunion.com
Le souci c'est que ces alertes viennent d'un pays non-membre de l'UE et donc ces abrutis ne tombent pas sous les lois européennes!
Et c'est quoi l'intérêt faire ça a l'heure où dans zot live par exemple samedi les mêmes personnes floutées en photo les parfaitement reconnaissable ?
Ou dans les autres médias i retrouve les mêmes personnes non floutées.
Et puis à l'heure de l'IA i doit existe des algorithmes pour tire le floutage sur une photo.
Merci d'avoir répondu et merci pour zot travail. (Chaque média fait le choix qu'il souhaite, ce n'est parce que nos confrères ne les floutent pas que nous n'allons pas le faire. Pour l'IA c'est un autre débat effectivement. Bonne journée à vous - modérateur)
Aucune inquiétude. Le syndicat de la magistrature qui noyaute le système,s'accomode très bien de ce chaos. Donc,aucun risque pour les auteurs de ces actes. Ils n'encourent quasiment aucune peine.
Peut on espérer que la justice , si on attrape les crétins qui jouent à ce petit jeu, les condamnera sévèrement et non pas avec des petites peines de rien du tout avec sursis ( la loi prévoit plusieurs années de prison et de belles amendes) afin de faire des exemples qui en soient vraiment? Il est évident que ces voyous s'amusent à déstabiliser , à foutre la trouille aux gens.
Quand la passe le projet loi interdit filmer les forces de l'ordre et obligation flouter le visage ...zot les toujours dans les bottes du gouvernement zot alors ? C'est une consigne ou bien un parti pris ?
C'est des personnages publics qui doit d'ailleurs porter un RIO pas comme les forces spéciales où faut préserve l'anonymat (Bonjour, si vous nous lisiez plus souvent vous sauriez que nous avons dénoncé la loi sécurité globale en 2020. Nous ne trouvons tout simplement pas d'intérêt à montrer leur visage dans ce contexte. Bonne journée - modérateur)