[PHOTOS - VIDÉO] Un nouveau rendez-vous ce mercredi avec le préfet

Défense de l'agriculture péi : fin de rassemblement devant la préfecture

  • Publié le 30 janvier 2024 à 15:25

Après une première journée de mobilisation lundi 29 janvier 2024 à l'appel de l'UPNA, une seconde action a lieu ce mardi à l'appel de la FDSEA, des Jeunes agriculteurs et de la CGPER. Des rassemblements ont eu lieu à Saint-Pierre et à Saint-Denis. Comme dans l'Hexagone, les revendications des agriculteurs portent sur "la défense des intérêts du milieu agricole toutes filières confondues". Après avoir été reçus en préfecture, les syndicats annoncent qu'un nouveau rendez-vous est prévu mercredi avec le préfet de La Réunion (Photo rb/www.imazpress.com)

  • C'est la fin de ce direct

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    Bonne après-midi

  • Un engagement financier conséquent pour les éleveurs 

    "Mon avenir n'est pas serein", s'inquiète Camille Fontaine, jeune éleveuse porcine de 22 ans. L'investissement demandé aux agriculteurs et éleveurs est conséquente : "il faut respecter des normes qui changent changent chaque année", affirme-t-elle. Elle ajoute : "pour répondre à cette problématique il faut avoir des fonds disponibles, ce qui est très compliqué". Regardez

  • Un contrôle plus rigoureux des produits non-soumis aux normes européennes

    La population Réunionnaise ne consomme pas toujours les produits de La Réunion car "absent des étalages des grandes-surfaces", dénonce James Fontaine agriculteur sur la commune des Avirons. "On demande un contrôle plus rigoureux des produits qui arrivent de pays qui ne sont pas concernées par les normes européennes", affirme-t-il. Un deuxième problème se pose : "la transmission de l'exploitation agricole aux jeunes". La paperasse est jugée "trop importante" pour des jeunes qui ont envie de travailler et une île qui a de la surface exploitable. Regardez

  • "Il faut être lucide, on n'attendait pas de réponse forcément aujourd'hui", tempère Olivier Fontaine

    "À La Réunion on sait produire", affirme Olivier Fontaine secrétaire général de la chambre d'agriculture. Mais la difficulté persiste. "Entre les normes, règles et simplifications administratives qui n'arrivent jamais, plombent nos exploitations", se désole-t-il. Il ajoute : "ça devient difficile de plus en plus difficile de produire". Olivier Fontaine appelle à la lucidité : "on n'attendait pas de réponse forcément aujourd'hui". Mais au moins les revendications ont été entendues et le préfet propose de travailler avec les agriculteurs. Regardez

  • "La souveraineté alimentaire, c'est un beau discours mais on veut des actes", clame Jean-Michel Moutama

    Jean-Michel Moutama, président de la CGPER fait le bilan suite aux échanges avec le préfet. Il mentionne des problématiques spécifiques au territoire : "l'importation de fruits et légumes qui ne respectent pas les normes européennes que le gouvernement français nous impose". Cette "concurrence déloyale" est dénoncé par l'ensemble du corps de métier depuis très longtemps. "On attend que nos doléances arrivent jusqu'à Paris, parce que la souveraineté alimentaire c'est un beau discours mais on veut des actes", affirme le président de la CGPER. Regardez

  • "Le combat n'est pas terminé", déclare Guillaume Sellier

    Lors de La Réunion entre les agriculteurs et le préfet de La Réunion, Guillaume Sellier président du syndicat des Jeunes Agriculteurs a évoquer les difficultés que connait ce corps de métier. "Personne n'est épargné et le préfet s'est engagé à travailler avec nous dès demain", assure le syndiqué. Même s'il voit cette journée comme étant positif, il a "conscience que le combat est loin d'être terminé". Pour lui cette bataille est "légitime" tout comme celle de leurs homologues métropolitains. Regardez

  • Il faudra attendre encore avant de voir les aides arriver

    En attendant, l'état de calamité agricole sera effectif pour l'ensemble du territoire. L'enveloppe de fonds sera quant à elle débloquée dans un délais de cinq à six mois maximum. Ce qui laisse un goût amer dans la bouche des agriculteurs qui, pour beaucoup, mangent déjà à crédit.

  • Un nouveau rendez-vous prévu demain à la Préfecture

    Après leur rencontre à la Préfecture, les représentants syndicaux sont satisfaits. "Le Préfet nous a écouté et nous donne rendez-vous demain pour regarder points par points nos demandes", indique Olivier Fontaine, secrétaire général de la Chambre d'agriculture.

    Un rendez-vous organisé demain, en petit comité - mercredi 31 janvier 2024 à 14h30.

     

  • Huguette Bello présente aux côtés des agriculteurs

    Sur place ce mardi 30 janvier 2024, la présidente de Région Huguette Bello. Pour cette denrière, La Réunion est autonome à environ "70% au niveau des fruits et des légumes frais", mais la problématique reste celle de l'importation. Parmi les écoles de l'île et différents services nécessitant une cantine c'est seulement "30% des produits locaux qui sont exploités", s'offusque-t-elle. Elle ajoute : "on a signé la charte régionale de l'autonomie alimentaire, mais ce sont des actes et il faut la mettre en pratique". Regardez

  • La sénatrice Evelyne Corbière Naminzo apporte son soutien aux agriculteurs

    Quelques minutes après l'entrée des agriculteurs à la préfecture, la sénatrice Evelyne Corbière Naminzo fait son arrivée pour soutenir la cause des agriculteurs. Elle assure que "ce n'est pas normal qu'on ne puisse pas vivre de son travail surtout quand on nourrit la population". "Je suis avec eux et je suis à l'écoute car il faut aussi prendre en compte la dureté du travail sur les exploitations",  affirme la sénatrice. 

  • Une délégation reçue en Préfecture

    À la mi-journée, une délégation d'agriculteurs, composées en majorité par les représentants syndicaux, a été reçue en Préfecture.

  • Dans le sud, le préfet est allé à la rencontre des agriculteurs

    À Saint-Pierre, où des manifestants se sont mobilisés - et vu les difficultés pour se rendre dans le nord - le préfet et la DAAF sont venus ce matin afin d'écouter leurs revendications et d'échanger avec les agriculteurs présents devant la DAAF de Saint Pierre.

  • Une centaine d'agriculteurs en colère sont mobilisés devant la préfecture de Saint-Denis :

  • Arrivée devant la Préfecture de la CGPER

    La CGPER est arrivée devant la Préfecture de Saint-Denis. Jean Michel Moutama, président de la CGPER (Confédération générale des planteurs et éleveurs de La Réunion), vient d'annoncer avoir déposé une motion commune à la préfecture avec les Jeunes agriculteurs. Le président de la CGPER dénonce "une situation identique à celle de nos collègues de l'Hexagone, des problèmes de revenus, de concurrence déloyale à cause des accords de libre-échange à tout-va."

    Retrouvez son interview ici.

  • Point de situation sur le convoi des agriculteurs

    Dans l'Est de l'île, on constate des bouchons à Sainte-Suzanne dû au convoi des agriculteurs. 

    À l'Ouest, c'est plus de 10 kilomètres de bouchon au niveau de l'Étang-Salé. La tête du convoi étant situé à l'échangeur de Stella vers Saint-Denis

  • "Tous unis pour la défense de nos produits agricoles et de nos agriculteurs"

    "Vente à perte, concurrence déloyale, poids des normes, hausse de la fiscalité autant de sujets qui concernent aussi nos exploitations agricoles Réunionnaises", souligne Bruno Robert, conseiller départemental.

    "La revendication des syndicats d’une harmonisation des normes sociales et environnementales pour les produits qui accèdent au marché Réunionnais est vitale. Au niveau National ou Local la conséquence irréversible de la présence de ces produits européens, Asiatiques, Américains ou d’ailleurs est la destruction massive des filières et une capacité de production altérée sur le long terme."

    Lire ici.

  • Les éleveurs Réunionnais expriment leur solidarité envers leurs collègues de l’Hexagone

    "Nous croyons fermement en la nécessité d'une rémunération juste et solidaire pour les agriculteurs, condition essentielle à la pérennité de nos actions et de notre mission nourricière.

    Nous sommes convaincus que notre modèle agricole doit porter des mesures de solidarité en ces temps difficiles. Nous nous engageons ainsi à assurer la pérennité de l'activité agricole et ses emplois, notre sécurité alimentaire et la résilience de nos territoires. Bien que ce modèle agisse comme un effet tampon, il demeure très vulnérable, et requiert de nous une adaptation et des ajustements permanents et réguliers", note la Chambre dans un communiqué.

    "Face aux tensions, nous lançons un appel pour que les défis de l’agriculture soient entendus et des solutions pérennes déployées."

    Lire ici.

  • Crise agricole : l’urgence à la Réunion

    "La Réunion se remet péniblement du passage dévastateur du cyclone Belal, les agriculteurs font face à une crise sans précédent. La chambre d’agriculture rapporte des pertes massives, avec 90% de la production de bananes perdue, 70% de la filière fruits et légumes impactée et entre 25 et 35% des plants de canne à sucre à terre", déclare la fédération socialiste de La Réunion.

    "Dans ce contexte, les annonces du Premier ministre Gabriel Attal, appuyé par le ministre de l’Agriculture Marc Fesneau,étaient cruciales pour apaiser la colère et les inquiétudes des agriculteurs. Mais il est nécessaire de constater que ces mesures ne sont pas à la hauteur des enjeux de la transition écologique et de la profonde transformation nécessaire du système alimentaire tant en France hexagonale qu’à La Réunion. La réalité sur le terrain, caractérisée par la pression économique, la concurrence accrue, la solitude et les difficultés financières, nécessite des mesures bien plus substantielles pour soutenir nos agriculteurs", poursuit le communiqué.

    "Pour répondre à ces défis, il est impératif de sécuriser les revenus des agriculteurs, notamment leur retraite, de soutenir leurs changements de pratiques et de mobiliser l’ensemble des acteurs sociaux et économiques dans une vision commune de transition écologique. Il est aussi nécessaire de continuer la lutte contre les produits de dégagement, lutter contre l'importation de produits agricoles non respectueux des normes drastiques imposées aux femmes et aux hommes qui nous nourrissent."

    Lire ici.

  • L'opération escargot est à Saint-Leu

    En provenance du sud, le convoi est sur la route des Tamarins au niveau de la tranchée couverte de Saint-Leu. La direction des routes confirme qu'il n'y a aucun tracteur dans le convoi.

    Les agriculteurs circulent à bord de 4x4 sur les deux voies de circulation à allure réduite.

    Prudence dans le secteur

  • Laurent Tamon : "le but n'est pas de bloquer mais de faire entendre nos revendications"

    Interrogé par Imaz Press, Laurent Tamon, secréaire général adjoint des Jeunes Agriculteurs, est catégorique. Il ne s'agit pour les planteurs de bloquer les routes mais "de faire entendre (leurs) revendications".

    Il souligne que l'une des principales revendications portent sur la baisse constante des revenus des agirculteurs. Il s'insurge ensuite : la réglementation "nous interdit certaines molécules, alors qu'elles sont autorisées dans d'autres pays qui nous concurrencent par le biais des importations". Regardez

  • Opération escargot en cours dans le sud de l'île

    Comme cela avait été annoncé, les agriculteurs du sud de l'île qui s'étaient donné rendez-vous au niveau de l'usine du Gol on pris la route. Actuellement, ils se trouvent au niveau de l'échangeur de l'Étang-Salé.

    Des pick-up en majorité qui circulent sur la voie de droite a une vitesse très réduite, "accumulant déjà de nombreux bouchons derrière eux", informe le CRGT.

  • "L'heure est grave", déclare Guillaume Sellier, représentant syndical des Jeunes agriculteurs

    Selon Guillaume Sellier, les convois quitteront leurs points de ralliement à 8 heures "pour laisser l'heure de pointe se dissiper". Au programme, "une concertation générale. On attend de voir la mobilisation la plus large possible. On doit mettre de côté nos divergences syndicales car l'heure est grave".

    "On souhaite que l'agriculture nourrisse la population et pas prendre en otage la population. Depuis plusieurs années ont alerte sur nos difficultés qui sont nombreuses", lance Guillaume Sellier en direct sur Réunion La 1ère radio.

    "On a du mal à vivre de notre métier", déplore-t-il. "Il faut travailler là-dessus, qu'on puisse avoir un revenu digne. Ce n'est pas normal qu'on nous dise de nourrir la population, de préserver notre environnement et qu'on n'arrive pas à vivre de notre métier", poursuit l'agriculteur.

    Ajouté à cela, "l'aspect concurrence déloyale. On nous impose des règles mais on accepte sur le territoire des produits qui n'ont pas ces normes-là. Par exemple, le poulet vient d'Afrique du Sud et n'est pas soumis aux mêmes normes sanitaires, sociales et environnementales alors qu'ici les coûts de production ne cessent d'augmenter".

  • Des convois au départ du nord et du sud

    Les trois syndicats ont prévu des rassemblements à Saint-Pierre et à Saint-Denis. Pour ce faire un convoi quittera l'usine de Bois-Rouge à Saint-André, tandis que le second partira de l'usine du Gol à Saint-Louis.

    Lire aussi - Les agriculteurs sont en colère : les tracteurs ont quitté la préfecture à Saint-Denis

     

  • Bonjour zot tout

    Merci de nous retrouver pour ce live dédié à la grogne des agriculteurs à La Réunion, comme dans l'Hexagone.

    Ce mardi, la mobilisation est à l'appel de la FDSEA, des Jeunes agriculteurs et de la CGPER. Comme dans l'Hexagone, les revendications des agriculteurs portent sur "la défense des intérêts du milieu agricole toutes filières confondues".

     

À propos

Après une première journée de mobilisation ce lundi 29 janvier 2024 à l'appel de l'UPNA, une seconde action est prévue ce mardi. Cette fois l'appel est lancée par la FDSEA, les Jeunes agriculteurs (JA) et la CGPER.

Comme la veille et comme dans l'Hexagone depuis plusieurs jours, il s'agit "de défendre les intérêts du milieu agricole toutes filières confondues".

Les revendications des agriculteurs péi portent sur une rémunération revalorisée pour le travail effectué, une simplification des mesures législatives, une reconnaissance de la dignité des agriculteurs et un questionnement sur la pérennité économique de leur exploitation.

Les trois syndicats ont prévu des rassemblements à Saint-Pierre et à Saint-Denis

Lundi, la demie douzaine de tracteurs en provenance de Sainte-Rose à l'appel de l'UPNA a stationné dans la matinée devant la préfecture

Dominique Clain, représentant de ce syndicat, a dénoncé une situation "encore plus compliquée à La Réunion que dans l'Hexagone".

Une délégation a ensuite été reçue en préfecture et à remis une motion aux services de l'Etat.

Lire aussi - Les agriculteurs sont en colère : les tracteurs ont quitté la préfecture à Saint-Denis

En France hexagonale, malgré  les annonces du Premier ministre vendredi dernier, la grogne ne faiblit pas. Un "siège" de la Paris est en cours pour "une durée indéterminée". 

Huit points de blocage autour de Paris ont été mis en place par la FNSEA et les Jeunes Agriculteurs tout autour du bassin parisien.

Les chauffeurs de taxi ont également rejoint le mouvement pour mener des opérations escargot dans plusieurs villes de France. Ils se mobilisent contre les nouveaux tarifs des transports médicaux établis par l'Assurance maladie.

www.imazpress.com / redac@ipreunion.com

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1 Commentaires
Artisan 974
Artisan 974
5 mois

D'habitude des élus péyi de tout bord s'empressent à faire de belles phrases en soutenant des actions ?,?,?

O ki bourric ... Bouche bée ! sur la colère, la révolte des agriculteurs péyi .

Qu'ont-ils à se reprocher ? les 2 députés européens péyi, Stéphane BijouX, macroniste dans l'âme, Younous Omarjee, pcr un jour, pcr toujours disparus des radars.

Inquiétant ?