[PHOTOS - VIDÉO] Mobilisation

Les agriculteurs sont en colère : les tracteurs ont quitté la préfecture à Saint-Denis

  • Publié le 29 janvier 2024 à 09:30
  • Actualisé le 29 janvier 2024 à 14:24

La colère des agriculteurs de l'Hexagone gagne du terrain à La Réunion aussi. Ce lundi 29 janvier 2024, un syndicat a appéle à rejoindre Saint-Denis en tracteurs depuis l'est. D'autres syndicats ont appelé à la mobilisation pour ce mardi. Suivez notre direct (Photo d'illustration rb/www.imazpress.com)

  • C'est la fin de ce direct

    Les agriculteurs ont quitté les abords de la préfeture. A l'appel d'autres syndicats, une autre action ura lieu ce mardi.

    Bonne après-midi et à demain

  • Agriculteurs en colère : l’UPNA reçu en Préfecture

    Après l'arrivée des agriculteurs devant la Préfecture de Saint-Denis, l'UPNA vient d'y être reçue. Les annonces du Premier ministre n’ont pas apaisé la colère vendredi dernier.

  • Les agriculteurs demandent des simplifications

    "Aujourd'hui, nous venons de déposer une motion à la préfecture", annonce Dominique Clain, représentant syndical de l'UPNA. Le syndicaliste dénonce une situation "encore plus compliquée à La Réunion".

    Retrouvez ici son interview : 

  • Agriculteurs en colère : les tracteurs sont à la Préfecture

    La demie douzaine de tracteurs de l'est viennent d'arriver devant la Préfecture à Saint-Denis. L'UPNA appelle à un "rassemblement pacifique afin de soutenir nos collègues de l'Hexagone".

  • Le convoi est à Sainte-Suzanne

    La demie douzaine de tracteurs en provenance de l'est sont maintenant au niveau de Sainte-Suzanne. Escortés par les gendarmes, les agriculteurs roulent sur une voie à une allure normale.

    Ils n'entravent pas la circulation. Regardez

  • La Réunion, koman i lé ?

    Nous ouvrons ce direct pour suivre l'actualité liée au mouvemen de protestation des agriculteurs.

    Restez avec nous

À propos

Depuis deux semaines désormais, les agriculteurs de l'Hexagone manifestent alors que beaucoup ne parviennent plus à vivre de leur métier.

Les agriculteurs réunionnais ont décidé de rejoindre le mouvement à partir de ce mardi. Le président de l'UPNA Réunion, Dominique Clain, appelle donc ses collègues à se rassembler ce lundi matin sur la place des laves à Piton Sainte-Rose. Un arrêt est prévu à la ravine Sèche pour permettre à d'autres agriculteurs de les rejoindre, avant de s'élancer en direction de la préfecture à Saint-Denis.

"L'UPNA organise un rassemblement avec ceux qui se sentent concernés devant la Préfecture de Saint -Denis , avec leurs tracteurs" a en effet annoncé Dominique Clain via les réseaux sociaux. Il appelle à un "rassemblement pacifique afin de soutenir nos collègues de l'Hexagone", précisant qu'à "La Réunion , nous subissons aussi ces problématiques". "Nous les DOMS sommes concernés aussi" affirme-t-il.

- Nouvelle mobilisation mardi -

Une seconde mobilisation est prévue mardi, cette fois-ci au départ de Saint-Louis. Les Jeunes Agriculteurs Réunion organisent en effet une manifestation ce mardi matin "afin de défendre les intérêts du milieu agricole réunionnais toutes filières confondues".

"Nous invitons toutes personnes : adhérents, agriculteurs, futurs installés, partenaires, affiliés ainsi que toute personne se sentant concernée par nos revendications présentées en partie dans notre communiqué de presse de la semaine dernière, à nous rejoindre" écrivent les Jeunes agriculteurs. "Nous invitons également chaque réunionnaise et réunionnais à se joindre à nous pour sauver l’agriculture péi !".
 
"La Réunion est également concernée par les revendications nationales mais nous devons en plus faire face à la reconstruction suite au passage du cyclone BELAL et aux mauvaises conditions météorologiques de ces derniers jours" dénonce la FDSEA.
 
"Les principales revendications :  comment assurer aux agriculteurs, et aux nouvelles générations, la pérennité économique de leur exploitation ?, reconnaissance de la dignité des agriculteurs, assurer une juste rémunération pour le travail effectué, un rétablissement de conditions de travail acceptables, et une simplification des mesures législatives".
 
La CGPER a de son côté prévu de se rassembler ce mardi aussi, devant l'ancienne gare routière de Saint-Denis, "pour une marche en direction de la préfecture afin de déposer une motion expliquant les difficultés liées à l'agriculture réunionnaise".
 
- "siège de la capitale" -

Dans l'Hexagone, la mobilisation risque de se durcir encore, les syndicats appelant à "bloquer Paris". Malgré des annonces du gouvernement, la grogne ne faiblit pas.

Le Premier ministre a dévoilé vendredi des mesures d'urgence en Occitanie, berceau de la contestation. "On ne vous lâchera pas", a-t-il lancé.

Il a ainsi accédé à quelques-unes des demandes les plus pressantes des manifestants entre l'abandon de la hausse de la taxe sur le gazole non routier (GNR), des indemnités gonflées pour les éleveurs touchés par la maladie des bovins MHE, des sanctions lourdes contre trois industriels de l'agro-alimentaire ne respectant pas les lois Egalim sur les prix.

Les mesures "sont appelées à se décliner sur d'autres sujets", a promis samedi le ministre de l'Agriculture Marc Fesneau.

Face aux annonces du gouvernement destinées à calmer la colère agricole, les réactions divergent entre ceux qui estiment avoir obtenu satisfaction et ceux qui pensent que le compte n'y est pas.

Parmi les premiers, Joël Tournier, l'un des porte-parole du mouvement à Carbonne (Haute-Garonne), avec l'éleveur Jérôme Bayle: "On a été entendu, on a eu quelques réponses" même si "tout ne sera pas parfait de suite", juge-t-il pour expliquer la décision de lever le barrage emblématique sur l'autoroute A64, où la circulation a repris samedi dans les deux sens.

Mais dans le Gard, le président du syndicat FDSEA 30, David Sève, entend maintenir un blocage à hauteur de Nîmes. "Tant que des mesures viticoles ne sont pas annoncées, et tant que même les autres mesures ne le sont pas, on ne peut pas lever le camp", dit-il.

"Dès lundi 29 janvier à 14h les agriculteurs des départements: l'Aisne, l’Aube, l’Eure, l’Eure & Loir, l’lle-de-France, la Marne, le Nord, l’Oise, le Pas-de-Calais, la Seine & Marne, la Seine-Maritime et la Somme, membres du réseau FNSEA et Jeunes Agriculteurs du Grand Bassin Parisien entament un siège de la capitale pour une durée indéterminée", promettent les deux syndicats, qui représentent la majorité de la profession au niveau national.

"Tous les axes lourds menant à la capitale seront occupés par les agriculteurs", ajoutent-ils dans un bref texte.

Mais les instances nationales des deux organisations n'ont pas encore tranché sur la suite du mouvement au niveau de l'ensemble du pays. "C'est le terrain qui décide", fait valoir le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau, dans La Tribune dimanche.

www.imazpress.com avec l'AFP

 



 

 

guest
5 Commentaires
Templier974
Templier974
7 mois

D'accord avec vous Mrs Mmes agriculteurs trices, cultivateurs trices etc. Et tous les autres qui les critiquent et bien prenez une paire de bottes et venez les aider quand il pleut, mettez vos pattes dans la terre surtout ceux qui sont dans les bureaux climatisés. Vous êtes bien contents de manger de bons légumes, fruits, viande etc.passez un petit moment avec eux, ces travailleurs de la terre qui vous nourrissent et qui vivent modestement. Pauvre France.

rustik
rustik
7 mois

zot y fé rire a mwen,
combien y reçoient l'aide de la C E E
du style= installation d'1noiveau élévage (poulets,porcins ,bovins et j'en passe)
pour les cultivateuyS= le FEDEAR =(installation ,achat etc) mise en valeurs de secteur aride "ex=>> Antenne 4 qui était au début pour la relance de la canne à sucre qui aujourd'hui fait tout sauf la canne)
tous cela = marche avec un retour d'information sur le statut des finances lancer et l'obligation de suivre les de convention CE,
mais non, zot y veut copié si la france
oubli pas que le gouvernement y doit envoye l'argent pour le passage de Belalh

@ Gasparin
@ Gasparin
7 mois

@ Dom

Pauvre choux ! Te voila dans le bordel

Un homme intelligent est parfois obligé d'être saoul pour passer du temps avec les imbéciles.
Ernest Hemingway Artiste, écrivain, Romancier (1899 - 1961)

Vu !

Dom
Dom
7 mois

Comme si le bordel occasionné par les pluies n'était pas suffisant !
Allez sauver ce qui peut l'être dans vos champs, ça vaudra mieux.

Artisan 974
Artisan 974
7 mois

Solidarité pour sauver l’agriculture péyi !

La dignité des agriculteurs refusant d'être pieds et poings liés aux directives absurdes des “ petits hommes gris “ de Bruxelles qui n’ont probablement jamais mis les pieds dans une ferme