Face à "un manque persistant de reconnaissance et à des retards récurrents dans le versement des indemnités", les sapeurs-pompiers volontaires (SPV) de La Réunion de plusieurs casernes ont décidé de suspendre leurs disponibilités durant la première semaine de juin. Ils demandent l'ouverture de négociations avec la direction du Sdis 974, les représentants de l'État, les élus locaux et les parlementaires. Les sapeurs-pompiers volontaires représentent entre 60 et 70 % des effectifs opérationnels. (Photo d'illustration)
La mobilisation des sapeurs-pompiers volontaires "n'a pas vocation à nuire, mais à faire émerger une prise de conscience partagée". Ce n'est pas une grève, mais un cri d'alerte responsable, pour faire reconnaître l'importance des SPV dans la sécurité civile", lancent les portes-parole.
- Des retards de versements et des dysfonctionnements pointés du doigt -
"Le déclencheur de cette mobilisation des sapeurs-pompiers volontaires : des retards répétés dans le versement des vacations, souvent supérieurs à deux mois", disent-ils. "Ces dysfonctionnements traduisent un profond sentiment de mépris envers des femmes et des hommes qui donnent de leur temps libre pour sauver des vies", lancent les SPV.
"Nous risquons notre vie sans garantie de recevoir, dans des délais raisonnables, une simple indemnité de 8 à 11 euros de l'heure, bien en dessous du SMIC."
Ces indemnités horaires, "restent inférieures au SMIC, malgré l'intensité, la responsabilité et les contraintes des missions assurées. À cela s'ajoutent des difficultés à l'accès à certains équipements en dotation ou moyens techniques globaux", notent les portes-parole.
Les SPV réclament :
• La mise en place d'un calendrier annuel de versement, avec un paiement au plus tard dans les 8 premiers jours du mois +2
• La régularité du crédit de la carte UP pour les repas au même titre que les indemnités.
- Les sapeurs-pompiers volontaires représentent entre 60 et 70 % des effectifs opérationnels -
À La Réunion, les SPV représentent entre 60 et 70 % des effectifs opérationnels, avec près de 1.500 volontaires participant à plus de 50.000 interventions par an.
"Au-delà des aspects financiers, nous exprimons le besoin d'être mieux représentés et davantage écoutés dans les discussions touchant nos conditions d'exercice. Nous souhaitons initier un espace de dialogue constructif au sein du SDIS 974, dans un esprit de co-construction et d'amélioration continue", disent-ils.
"Nous réaffirmons notre attachement profond au service public et notre volonté de continuer à servir dans les meilleures conditions. Nous lançons cet appel à la direction du SDIS 974, les représentants de l'État, les élus locaux et les parlementaires pour ouvrir un dialogue sincère sur les leviers d'amélioration, dans un cadre respectueux, responsable et tourné vers l'avenir", poursuivent les SPV.
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Qui sont les portes-parole ? Ce mouvement n’est-il pas né au Centre de secours du Port sous l’impulsion d’un syndicat de sapeurs pompiers professionnels ? Chapeau à eux de livrer les volontaires en pâture en demandant « la régularité du crédit de la carte UP… » , dispositif illégal. Le conseil d’administration devra rendre des comptes à la justice…
Lé maleré po lo band vonlonter par konte lo presidan feliciter lo sdis i kose pi kosa larivé don la ké koupé koué
Des volontaires avec la carte up ???
Pas trop légal tout ça …
On dirait que ça gêne ceux ayant tous les privilèges
On vous aime. Courage a vous. Si ca peut vous consoler : a l’université, c'est 6 mois après.....