Sur les vagues du monde, l'attention est souvent portée sur les compétiteurs mais rarement ceux qui les jugent. Pourtant, Thomas Cahour, Réunionnais de 37 ans né à Saint-Pierre est l'un d'entre eux. Désormais basé au Royaume-Uni, il est juge international pour l'association internationale de surf ISA. Il a dernièrement arbitré les Panamerican Surfing Games au Guatemala (Photos : Thomas Cahour)
Plutôt que de surfer sur la vague, il préfère la juger. "J'ai jugé toutes mes premières compétitions localement, notamment en club au "Sud surf Club" de l'Étang-Salé (club où Johanne Defay a fait ses débuts)", explique Thomas Cahour à Imaz Press.
Par la suite, le Réunionnais a arbitré des compétitions régionales lors du Manapany Surf Festival ou encore "l'étape du Wolrd Tour IBA qui s'était déroulée à Manapany en 2012, avant mon départ de l'île", précise-t-il.
Ayant pris la direction de l'Australie, c'est dans ce pays que Thomas Cahour a commencé à être formé professionnellement. "J'ai passé toutes les étapes de juge régional, puis international", dit-il. "Cela se fait au nombre d'heures de jugement ainsi qu'à l'importance des compétitions jugées et l'évaluation des chefs juges qui supervisent ces compétitions", poursuit le juge.
C'est alors que Thomas vint à juger des compétitions professionnelles comme "le Pro tour Aba Australien".
- Des vagues d'Australie à celles du Royaume-Uni -
Spécialisé à la base dans le bodyboard, Thomas Cahour est devenu polyvalent à son arrivée au Royaume-Uni en 2017.
"J'ai jugé des compétitions régionales, nationales et internationales en shortboard/longboard et parasurf autour du monde", raconte-t-il.
Il fut juge sur le championnat d'Angleterre de surf et de longboard, l'Open de France de para surf, le championnat de Bretagne de surf et de longboard, le championnat du Canada de surf, les Panamerican Surfing Fames Guatemala ou encore le QS WSL World Tour Boardmasters Newquay, liste-t-il.
- Un juge sur la vague, un choix par passion -
Thomas Cahour a fait le choix d'être juge plus que compétiteur par passion. "J'ai participé à quelques compétitions localement à l'époque à Saint-Leu étant plus jeune, mais avec les études, les sorties, les amis, je n'ai jamais vraiment pensé en faire plus", dit-il.
Le "jugement, c'est une passion qui m'a touché quand je me suis vraiment lancé à mon arrivée en Australie", avoue-t-il.
"C'est avoir la possibilité de juger sur des compétitions à haut niveau dans des endroits incroyables et la chance d'être formé par l'un des chefs les plus capé au niveau mondial, l'Australien Craig Hadden ou encore Glen Elliott, juge aux JO de Tokyo", lance Thomas Cahour.
- Il espère revenir un jour à La Réunion -
Absent de La Réunion depuis huit ans, il n'a pourtant pas manqué de suivre les talents péi. "Nous avons de vrais talents internationaux avec Johanne Defay, Amaury Lavernhe, Jérémy Florès, Alice Lemoigne…".
Une île dans laquelle il espère pouvoir un jour, s'il l'opportunité lui est permise, de juger les surfeurs péi.
ma.m/www.imazpress.com/redac@ipreunion.com
Un garçon qui a toujours su rester simple, en plus !