La première assemblée plénière du nouveau conseil départemental a procédé, ce mercredi 29 avril 2015, à la répartition des délégations au sein des différentes commissions et des représentations dans les très nombreux organismes extérieurs où est présent le Département. Le tout sans heurt et sans passion, majorité et opposition semblant y avoir trouvé leur compte.
Cette première assemblée plénière de la nouvelle mandature s’est finalement résumée à une longue énumération. La répartition des élus au sein des commissions s’est déroulée sur le principe de la liste unique et toutes les représentations au sein des organismes extérieurs ont été adoptées à l’unanimité.
Peu de place pour le débat et la contestation donc, pour le plus grand plaisir de tous. "Nous avons eu une belle séance de travail. J’ai presque envie de dire simple, rapide et dans le meilleur esprit possible", s’est réjouie la présidente Nassimah Dindar, dont la tâche matinale aura été d’égrener de longues listes de noms.
Preuve de l’esprit de concorde, le nombre d’élus au sein des six commissions est passé de 8 à 10 pour faire un peu plus de place à l’opposition. Cette dernière en fut fort aise, saluant l’initiative à l’image du socialiste Philippe Le Constant : "Ça s’est bien passé car il y a une volonté de la part de la majorité de donner toute sa place à l’opposition dans les commissions et il y a une volonté aussi de l’opposition de ne pas pratiquer une politique d’obstruction", a confié le premier secrétaire du PS réunionnais.
La gauche "unie" pour le SDIS
Savamment préparés en amont, les votes se sont donc déroulés sans qu’aucun grain de sel ne vienne pimenter la séance. Passé le temps des joutes électorales, l’ambiance départementale était bel et bien à l’apaisement ce mercredi matin, au point qu’une liste de "gauche unie" réunissant des élus PS, PCR et PLR a été présentée lors de l’élection des représentants au sein du conseil d’administration du SDIS (dont Nassimah Dindar demeure la présidente).
Un détail toutefois sans grande importance pour Maurice Gironcel, selon lequel "il n’y a pas de gauche unie" et qui dit préférer le terme "forces de progrès" à celui de "gauche". Mais Philippe Le Constant veut en revanche y voir un signe, même s’il s’agissait davantage d’une union de circonstance pour obtenir des représentants de l’opposition au sein du SDIS. "Tout ce qui va dans le sens du rassemblement est bon. Ça montre qu’on est capable de se mettre d’accord quand c’est nécessaire de le faire", a-t-il souligné.
Pour le reste, il a fallu désigner les représentants du Département au sein de pas moins de 220 organismes extérieurs. "Beaucoup de représentations sont inutiles, mais c’est le législateur qui l’a voulu ainsi...", a d’ailleurs déploré Nassimah Dindar. "Je le dis depuis des années : ça ne sert à rien de faire représenter des conseillers départementaux qui n’auront jamais le temps de siéger dans tous ces organismes", a-t-elle ajouté.
- Les six commissions du conseil départemental
Affaires générales, financières et européennes, réforme et modernisation territoriale : P. Potin, M.-L. Soubadou, G. Boustoini, S. F. Hoarau, S. Sinimalé, M.-L. Boyer, A. Armand, A. Thien Ah Koon, P. Le Constant, G. Maillot.
Investissements publics départementaux : M. Boyer, E. Sinacouty, J.-M. Virapoullé, J.-C. Lacouture, B. Sigismeau, R. Lagourgue, E. Rivière, Y. Duchemann, M. Gironcel, H. Mussard.
Solidarités et cohésion sociale : H. Rifosta, N. Ramassamy, V. Payet Ben Hamida, M.-P. Balaya, G. Boustoini, A. Galbois, J. Henry, A. Romano, P. Adois Lacpatia, P. Robert.
Insertion, solidarités actives et coopération : V. Payet Ben Hamida, G. Poire, J.-J. Morel, M.-I. Payet, E. Sinacouty, N. Ramassamy, V. Malet, C. Melchior, S. Erapa, J. Silotia.
Éducation, culture, sport, jeunesse et mobilité : A. Armand, S. Ramin, M.-G. Carpanin, S. F. Hoarau, P. Dorla, A. Hoarau, B. Sigismeau, J. Henry, I. Baussillon, M. Caniguy.
Agriculture, eau, environnement et développement des hauts : P. Malet, D. Gonthier, S. E. Hoareau, M.I. Payet, M.-C. Grondin, A. Armand, L. Mondon, G. Boulevard, J. Dennemont, A.-F. Deveaux.
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Ouf je suis rassuré.
Bon 1 mois après l'élection il faut peut-être se mettre au travail!