C'est avec un argument digne de la devise des Shadoks, ces volatiles dont les comportements et raisonnements absurdes ont fait la joie de millions de téléspectateurs pendant sa jeunesse que monsieur le Préfet justifie le massacre de requins jusqu'au coeur de la réserve ."On ne peut pas prouver que ça serve à quelque chose, mais on ne peut pas prouver non plus que ça ne serve à rien."
Et c'est donc sur cet argument imparable que l’Etat s apprête à engager des millions d’euros de dépenses qui assureront une rente perpétuelle au comité des pêches et des émoluments confortables de 75 000 euros au directeur du centre d’appui et de recherche. Centre qui bénéficiera aussi d’une somme équivalente pour son budget frais de déplacements histoire de faire rayonner sa Science dans des contrées peu touristiques comme l’Afrique du Sud, l’Australie, ou le Brésil.
Alors que le Conseil d’Etat a précisé que la pêche n'apparaissait pas comme une option efficace, c'est cette pêche que vient défendre Monsieur le Bianic devant la presse en s'appuyant sur les rapports prétendument scientifiques de Cap Requin.
Et là ça devient scandaleux : ces rapports sont rédigés par le comité des pêches, lui-même pour juger de son propre programme ! L’IRD s'est retiré de Cap requin, les différents conseils scientifiques se sont retirés et leurs avis sont tenus secrets.
Nous-mêmes, d’autres associations, des scientifiques, et même des pêcheurs ont interpellé l’Etat à propos de la dangerosité de ce programme d’appatage des requins près des zones balnéaires. Pourtant, contre vents et marées, sur le seul avis du CRPEM, qui en est maître d'œuvre, bénéficiaire et juge, ce programme a été lancé. Un accident dramatique s'est produit quelques jours après son démarrage. Pourtant, aucune remise en cause, aucune évaluation extérieure n’a eu lieu. Le programme a été poursuivi et étendu.
Aujourd’hui, 15 scientifiques, soit l’intégralité des membres du conseil scientifique de la réserve, disent avec la retenue de leur fonction, que ce programme est dangereux et qu’appâter près des zones balnéaires y attire les requins.
Monsieur Le Bianic ne trouve à leur opposer comme justification que les auto-congratulations que s'octroie le comité des pêches ! Une évaluation extérieure est indispensable et la préfecture ne pourra pas s'y soustraire. Il serait extrêmement grave qu’un programme dont la dangerosité a été soulignée par autant de voix soit poursuivi en l’Etat, sans, au minimum, un moratoire et une évaluation extérieure.
Dans le cas contraire, immanquablement se posera la question de savoir si des gens sont mis en danger par l’Etat pour des intérêts privés.
10ème commentaire et sans surprise aucune réponse à une question pourtant toute simple.
"Un accident dramatique s'est produit quelques jours après son démarrage."
Monsieur Jb Galves qui au final n'est écouté que dans ses propres tribunes libres (car oui il participe à tous les CO4R et C4R) aurait pu indiquer de quel accident il s'agit? Qu'on puisse vérifier la concordance des dates, la véracité de ses propos.
Merci d'y répondre dans les commentaires svp.
Tribunes libres, pétitions, lettres ouvertes, dépôt de plaintes tous azimuts.
Qu'aura réussi Monsieur Galves porte parole d'un énorme collectif d'associations d'escrologistes durant toutes ces années de crise?
Rien. Sauf à retarder la sortie de crise requin et fermer les yeux sur la surpêche industrielle.
Toujours aussi peu de soutiens pour ce Monsieur, ça fait presque pitié !
Distribution d'argent public au détriment de l’environnement... Qu'en pense le ministère? Mme Royale, un commentaire??
Distribution d'argent public au détriment de l’environnement... Qu'en pense le ministère? Mme Royale, un commentaire??
L'arracheur de dents déclare :
"le Conseil d’Etat a précisé que la pêche n'apparaissait pas comme une option efficace"
la source de ça Mr l'arracheur de dents svp ?
comme d'habitude quand le pot au rose sera mis au grand jour par la chambre regionale des comptes, les protagonistes seront deja parti avec leur parachute doré et leur matelas d'or.
en réponse a Mr Galves et a ses ami scientifique de la réserve, voila le positionnement du Conseil de l'Europe:
"Monsieur,
Je vous remercie de votre lettre du 3 février 2012 concernant la pêche éventuelle par la France de requins bouledogues et tigres le long des côtes de l’île de la Réunion, suite à des attaques sur des personnes.
Aucune de ces espèces de requins ne figure dans les Annexes de la Convention de Berne et, par conséquent, ces espèces ne bénéficient pas de protection à ce titre. Les listes espèces protégées par la Convention de Berne concernent fondamentalement le continent européen, ce qui ne veut pas dire que ces espèces de requins, menacées au niveau mondial, ne méritent pas que ses populations ne soient pas maintenues à un niveau qui corresponde aux exigences écologiques, tout en tenant compte des exigences économiques et récréationnelles, au titre de l’article 2 de la Convention.
Je vous signale, néanmoins, que même pour les espèces strictement protégées par la Convention (liste de l’Annexe II), les Etats peuvent faire des dérogations "dans l’intérêt de la santé et de la sécurité publiques ou d’autres intérêts publics prioritaires", à condition qu’il n’existe pas d’autre solution satisfaisante et que la dérogation ne nuise pas à la survie de la population concernée.
La Convention a traité d’autres cas de conflits similaires (par exemple, entre les grands carnivores et les intérêts des éleveurs), penchant toujours pour une utilisation judicieuse des dérogations afin d’assurer une coexistence entre animaux sauvages et intérêts des populations concernées par ces attaques, tout en essayant de réduire au maximum les conflits.
Si vous estimez que, dans le cas présent, la France pourrait ne pas respecter ses obligations au regard de la Convention de Berne, vous avez la possibilité de présenter une plainte (voir formulaire en ligne à l’adresse suivante :
http://www.coe.int/t/dg4/cultureheritage/nature/source/Bern/Complaintform_fr.doc ).
Concernant les drums-lines, je vous informe que cette méthode de capture ne figure pas à l’Annexe IV de la Convention (moyens et méthodes de mise à mort, de capture et d’autres formes d’exploitation interdits)."
Quel est le domaine de compétence des ces fameux scientifiques pour affirmer que "ce programme est dangereux et qu’appâter près des zones balnéaires y attire les requins." ?
Aucun spécialiste requin, par contre une bonne bande de copains cul et chemise depuis des années qui font leur manigances tel un gang organisé.
"Un accident dramatique s'est produit quelques jours après son démarrage."
Monsieur Jb Galves qui au final n'est écouté que dans ses propres tribunes libres (car oui il participe à tous les CO4R et C4R) aurait pu indiquer de quel accident il s'agit? Qu'on puisse vérifier la concordance des dates, la véracité de ses propos.
Merci d'y répondre dans les commentaires svp.