Vexée de ne pas avoir reçu de carte de départ, une employée britannique a attaqué son employeur en justice. Selon la requérante, l'entreprise n'a tout bonnement pas reconnu son existence. Le tribunal a rendu son verdict.
L'absence d'un petit mot d'attention à son égard a conforté la plaignante, 40 ans, dans sa conviction que l'entreprise - International Airlines Group - s'était rendue coupable de "non reconnaissance de son existence", indique The Guardian.
La plaignante, qui occupait une poste de chargée de liaison avec d'autres entreprises, avait été licenciée dans le cadre d'un plan au cours duquel de nombreux employés ont quitté l'entreprise
Au Times, l'un d'eux a indiqué qu'une carte de départ avait bien été préparée, mais que celle-ci ne comportait que trois signatures. Soit une infime minorité. "Ils pensaient qu'il aurait été plus insultant de lui donner la carte que de ne pas lui en donner du tout", explique le juge, qui s'est penché sur 39 autres plaintes de l'ancienne salariée.
La quadragénaire a été déboutée de l'ensemble de ses demandes. Aux yeux de la justice, sa démarche relevait de la "théorie du complot".
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