D'ici 2025

Restaurants : les plats qui ne sont pas "faits maison" seront bientôt obligatoirement signalés

  • Publié le 23 octobre 2023 à 15:23
  • Actualisé le 23 octobre 2023 à 15:26

Olivia Grégoire, ministre déléguée aux PME et au Commerce, souhaite que tout plat "fait maison" soit signalé sur les cartes des restaurants. Cette mention existe depuis 2014, mais reste assez peu utilisée (Photo : rb/www.imazpress.com)

La ministre déléguée aux PME et au Commerce Olivia Grégoire souhaite qu'au plus tard en 2025 tout plat non "fait maison" soit signalé sur les cartes des 175.000 restaurants de France, a-t-elle annoncé dans un entretien à la Tribune Dimanche.

"Nous y travaillons depuis plusieurs mois. Nous devions agir. Car la mention - facultative - sur les cartes du 'fait maison', un label créé en 2014, est compliquée et reste de ce fait peu utilisée", annonce la ministre dans les colonnes de ce nouveau journal dominical.

 

"Impossible au pays de la gastronomie de ne pas clairement informer le consommateur", selon la ministre qui souhaite apporter "davantage de transparence, aux clients du quotidien comme aux touristes".

"C'est aussi bon pour le moral des restaurateurs qui se donnent du mal pour offrir des plats maison à leurs clients, alors que la hausse des prix des produits alimentaires et du coût de l'énergie ne les a pas épargnés", poursuit-elle.

- Nouvelles concertations -

Depuis juillet 2014, la mention "fait maison", permettant d'identifier les plats élaborés sur place à partir de produits crus, s'impose à tous les établissements de restauration commerciale, traditionnelle, de chaîne et rapide. Le dispositif a été étendu aux restaurants collectifs volontaires en 2018.

La mise en place de ce label, accompagné d'un logo composé d'une casserole sur lequel est posé un toit de maison, avait fait l'objet de longs débats, notamment dans la profession, sur la définition exacte d'un "produit brut". Les produits surgelés avaient finalement été inclus, à l'exception des frites surgelées.

Selon La Tribune Dimanche, "quelques semaines de concertation sont encore prévues avant l'ouverture d'un débat parlementaire" et de nouvelles concertations avec les organismes représentatifs du secteur sont prévues pour définir les modalités du futur label.

"Il faudra notamment réfléchir à la nature des futurs mécanismes de contrôle. Mais nous devons d'abord être alignés sur le but recherché, car il y aura inévitablement des mécontents", a indiqué au journal Guillaume Karbarian, député En marche et membre de la Commission des affaires économiques, chargé des PME-TPE.

AFP

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4 Commentaires
Ely
Ely
1 mois

Quand je vois les marchands qui vendent des sandwichs s'approvisionner dans les supermarchés,je constate qu'ils achètent les jambons de l' eau premier prix et tous les produits bas de gamme pour nous les revendre a prix d or ,il faut éduquer nos enfants a éviter les snacks aux abords des établissements scolaires

Vérité
Vérité
1 mois

Je mets mon cachet d’approbation à ce commentaire.

Harry
Harry
1 mois

C est pas là peine de se déplacer pour se faire servir un plat que l' on retrouve au supermarché on peut le réchauffer nous même,il faut que nos restaurateurs nous dise que c est du prêt a consommer et que ces plats ont été fabriqués en usine.

Ded
Ded
1 mois

Normal , les restaurateurs qui se battent pour faire de la qualité ont du mal face à la concurrence de ceux qui achètent à très bas prix , des plats cuisinés ( souvent livrés en camion anonymisés au petit matin) revendus à prix d'or.
Franchement , si c'est pour manger ça , autant aller chez Picard!