Tribune libre de Jean-Claude Comorassamy

Pas même besoin de traverser la rue pour trouver un 1er Ministre !

  • Publié le 11 octobre 2025 à 11:28
  • Actualisé le 11 octobre 2025 à 11:33
Le Premier ministre démissionnaire Sébastien Lecornu, le 8 octobre 2025 à Paris

Retrouvé son emploi de 1er Ministre, le président de la république n'avait pas besoin de traverser la rue pour sauver un de ses derniers Mohicans, dont le parti politique est menacé de disparition dès les prochaines élections. À croire que ce sera la même chose pour la nomination du futur gouvernement.

Ceux qui espéraient dans les négociations à un grand changement, à la rupture, à un 1er Ministre de gauche…devraient être "sonnés " ce matin en se réveillant ou se mordre les doigts. À moins de se laisser tenter de rentrer dans un gouvernement fait que de macronistes. Qui sait ?

L'appel du pied à cette gauche à une convergence, pari très risqué pour celles et ceux qui veulent s'accrocher "kom karap dosi tété bèf" ou qui se sont vus plus gros que le bœuf, visant à un nouveau socle commun, serait-il encore d'actualité ? Il semble que non.

En pleine détresse, cette gauche dite "bobo" menace désormais de censurer le prochain gouvernement, s'il n'y a pas de gel de la réforme de retraite, la taxation des plus riches, "mesure d'équité fiscale", l'augmentation du pouvoir d'achat…etc, etc.

Mais, oubliant au passage les retraités ainsi que les diverses mesures de déremboursements et forfaitaires médicaments, actes médicaux, le problème du service public à l'agonie, l'année blanche...etc, etc mesures qui sont toujours prévues dans le projet de budget, autant de mesures mettant à contribution les plus précaires et les plus fragiles, oubliées.

Maintenant que le psychodrame des partis politiques terminé, il va valoir se mettre à la tâche à visage découvert malgré que la procrastination ce certains projets comme la suspension de réforme de retraite, pourrait être renvoyée à la prochaine élection présidentielle. Histoire de gagner du temps comme on avait vu lors du conclave avec les syndicats.

Bref, le 1er Ministre pourra dormir sur ses oreilles en tant que "moine-soldat" et grâce à sa "carte blanche", pas besoin de traverser la rue pour trouver ses Ministres ! Mais pour combien de temps ? L'avenir nous le dira.

Jean-Claude Comorassamy.

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1 Commentaires
Hoarau J. B.
Hoarau J. B.
2 jours

Quel superbe titre trouvé pour votre article ! Il y a de l'imagination et de la recherche, de quoi à captiver les lecteurs, bravo monsieur.