Impossible aujourd'hui d'échapper à cette sombre perspective ! L'emploi est en train de disparaître au fur et à mesure. Ce qui aura des conséquences encore plus graves sur notre système de retraites. Une problématique passée à la trappe par nos élus. Tant qu'on ne traitera les causes, ce sera mettre "un pansement sur une jambe de bois" (Photo d'illustration rb/www.imazpress.com)
À croire "Quand le sage montre la lune, l'autre regarde le doigt ". Hier à l'assemblée nationale, pendant que les uns demandent l'abrogation de la nouvelle réforme de retraites, d'autres se réjouissent de son report en 2028. Mais est-ce que le problème sera résolu et il faut se poser la question pourquoi notre système de retraites se trouve en difficulté ?
Pas besoin d'avoir fait des grandes études pour savoir que nous avons de moins en moins de cotisants, et si nous voulons vraiment sauver notre système de retraites, il faut une politique réelle de l'emploi, de formation mais aussi augmentation de salaire. Peut-être aussi un regard plus approfondi sur les aides publiques (plusieurs milliards) données aux grosses entreprises pour créer l'emploi soient peu suivies, pas d'effets, pas de contrôle, pas d'évaluation…Alors ne faut-il pas changer de doctrine ?
- Seul l'emploi pourra sauvegarder notre système de retraites -
Avec un taux de chômage des 7,5 % en Métropole (Insee) et 18 % de la population active du Bureau International du Travail (BIT) à La Réunion, il y a de quoi à s'inquiéter de ce qui fait même le fondement de toute société humaine. Alors que le gouvernement tablait sur un plein-emploi.
Aujourd'hui encore, assis sur un volcan, La Réunion gronde en silence. Alors je rêve que nos parlementaires dont M. Naillet comme son parti politique va sauver le gouvernement qui s'est dit favorable aux débats. Que les problèmes des Outre-Mer plus particulièrement ceux de La Réunion soient mis au menu à l'assemblée nationale dans le cadre des orientations budgétaires.
Pour ceux qui ont la mémoire courte, rappelez-vous le 5 février 1962 (sous l'ère du préfet Jean Perreau-Pradier) la grève des planteurs. Plus lointainement, la révolte des esclaves à St-Leu un certain 5 novembre 1811 sévèrement réprimée par le gouvernement Britannique faisant plusieurs morts. Aujourd'hui, avec une stèle en souvenir érigée par le " Komité Éli" en souvenir des insurgés de St-Leu, dont le président Yvrin Rosalie a toujours rappelé l'importance de transmettre cette histoire chaque année lors de la commémoration de cette révolte des esclaves du 5 au 8 novembre 1811
Tout cela pour vous alerter que la crise que connaît La Réunion avec son taux de chômage, de pauvreté, d'illettré, de plus une vie chère, le manque de logement qui aggrave la situation des plus fragiles, ont de quoi à vous alerter.
Alors si vous optez pour un grand débat à l'assemblée, n'oubliez pas les douleurs de notre Île marquées par des grandes difficultés sociales. L'absence d'un "front commun" pour répondre aux préoccupations de la population, sera à ne pas en douter scrutée à la loupe lors des propositions de lois déposées. Alors nous comptons sur vous pour faire entendre la voix silencieuse de la population réunionnaise.
Jean Claude Comorassamy
Une motion de nos 2 collectivités, Région avec Mme Huguette BELLO et la Département avec M. Cyrille Melchior serait nécessaire. C'est une priorité absolue.
En lien avec le message de M. J.M.Payet.
Si "la langue créole retirée du concours de l'agrégation des langues de France en 2026", on peut se poser la question où sont nos défenseurs de notre langue. Où est passés Mme Bello, M. Melchior, nos parlementaires, les associations ? Heureusement les Guadeloupeins sont là pour nous défendre. La Rényon lé pa kapab.
Monsieur Comorassamy vous parlez de "front commun " de nos élus. Notre héritage culturel foute le camp aucun parlementaire ne bouge pour notre langue créole.
Parce que la langue créole retirée du concours de l'agrégation des langues de France en 2026.
Ainsi, le Créole guadeloupéen, martiniquais, guyanais ou réunionnais : ces langues régionales à base française sont un héritage culturel majeur. Elles racontent l’histoire, les luttes, la foi et la vie quotidienne de millions de Français d’Outre-mer. Les ignorer, c’est renier une part de notre identité....ce que dénonce le syndicat des personnels de l'éducation en Guadeloupe. Aucun parlementaire n'a bougé jusqu'à maintenant....Alors front commun pour défendre zot intérêts pa se de la popilation...(Source médias)