L’armée israélienne a annoncé dimanche matin avoir détecté deux vagues de missiles tirés de l’Iran vers Israël après l’attaque américaine de la nuit sur des centres névralgiques du programme nucléaire iranien. Une organisation de premiers secours israélienne a annoncé avoir pris en charge 16 blessés après ces tirs.
Les sirènes d’alerte antiaérienne ont retenti à Jérusalem et Tel-Aviv, selon des journalistes de l’AFP, qui ont entendu de puissantes explosions.
Sur l’application mobile du Commandement du front intérieur (Défense passive), la carte d’Israël s’est rapidement couverte de points rouges signalant le déclenchement des sirènes appelant la population à gagner les abris dans le nord et le centre du pays.
"Il y a peu, l’armée a identifié des missiles lancés depuis l’Iran vers le territoire de l’Etat d’Israël. Les systèmes de défense sont en cours d’activation afin d’intercepter la menace", a déclaré l’armée dans un communiqué publié vers 7h30 (4h30 GMT).
Un communiqué similaire annonçant la deuxième vague a été publié une demi-heure plus tard avant que l’alerte ne soit levée vers 8h10 (5h10 GMT).
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- Importants dégâts -
Les secouristes "prodiguent des soins médicaux et évacuent vers l’hôpital 16 blessés, dont un homme de 30 ans dans un état modéré", indique un communiqué du Magen David Adom, un équivalent israélien de la Croix-Rouge, sans préciser où ces personnes avaient été blessées.
La chaîne publique KAN 11 a diffusé des images d’importants dégâts "dans le centre du pays", sans plus de précisions, montrant un immeuble de plusieurs étages à la façade totalement détruite et plusieurs bâtiments gravement endommagés autour.
"Plusieurs immeubles résidentiels de deux étages ont été gravement endommagés, certains se sont effondrés", a décrit un secouriste du Magen David Adom, Moti Nissan, à propos d’un de sites d’intervention de l’organisation, sans préciser lequel compte tenu des restrictions imposées par la censure militaire.
La police israélienne a dit être déployée sur au moins deux points d’impacts, un à Haïfa (nord) et un à Ness Ziona (au sud de Tel-Aviv).
Israël a lancé le 13 juin une attaque d’une ampleur sans précédent sur l’Iran avec l’ambition affichée d’empêcher le pays de se doter de la bombe atomique, objectif que la République islamique a toujours nié poursuivre.
Son armée a frappé des centaines de sites militaires ou liés au programme nucléaire iranien, décapité l’état-major général des forces armées, et tué une dizaine de scientifiques du nucléaire, ainsi que des civils.
Les tirs de missiles et de drones iraniens ont fait 25 morts en Israël. En Iran, les frappes israéliennes ont fait plus de 400 morts et 3.056 blessés, en majorité des civils, a indiqué samedi le ministère de la Santé.
Les Etats-Unis ont annoncé avoir frappé des sites nucléaires iraniens dans la nuit de samedi à dimanche.
Ces attaques américaines "auront des conséquences éternelles", a averti le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi, affirmant que l’Iran se réservait « toutes les options pour défendre sa souveraineté, ses intérêts et son peuple ».
www.imazpress.com avec l'AFP
Younous Omarjee 🔴 Il y a dans le théâtre grec antique un rôle singulier : celui du chœur. Le chœur n’agit pas. Il commente. Il observe les protagonistes, leur folie, leurs excès, leur chute. Il croit incarner la conscience collective, mais une conscience impuissante, vouée à la parole et non à l’action.
Aujourd’hui, l’Europe ressemble trop souvent à ce chœur tragique. Elle commente et bavarde un monde en flamme, sans prise sur le réel
Face aux guerres et reconfigurations géopolitiques, l’Europe commente, convoque des conférences, produit des communiqués, réagit, s’indigne parfois, pas toujours. Mais elle agit peu. Pése peu. Elle se tient en réalité à la lisière du drame, dans les coulisses et non sur la scène.
En Ukraine, au Proche-Orient, en Afrique, en Méditerranée : d’autres puissances écrivent l’histoire. L’Europe, elle, commente le texte qu’on lui impose. Elle n’a plus la volonté tragique d’exister par elle-même.
Ce retrait n’est pas une fatalité. C’est une abdication. Car l’Europe n’a jamais été destinée à n’être qu’un spectateur du monde. Pour le meilleur et pour le pire, elle fut actrice de l’Histoire, avant d’en devenir aujourd’hui l’ombre murmurante.
Il est temps pour elle de descendre à nouveau sur la scène. D’assumer ses responsabilités. De choisir. De parler, non pour commenter, mais pour agir. Et tenter de changer le cours d’une trajectoire qui risque de conduire l’Humanité entière vers un gouffre.
Car l’Histoire ne se nourrit pas de commentaires. Elle exige des décisions, des risques, des présences. Et du courage.
Le courage pour l’Europe d’être en accord avec les principes qu’elle proclame .
Le courage de rompre à prèsent avec sa vassalisation avec les États uNis. De condamner le génocide en cours à Gaza, de suspendre la livraison de toute arme à Israël, de suspendre l’Accord d’Association également. Ainsi que de condamner l’aventure guerrière des États uNis en Iran
Faute de le faire maintenant, elle se réveillera demain totalement décrédibilisée et sortie du monde.
Monsieur YOUNOUS OMARJEE : Merci
Il y en a qui préfèrent peut-être que l'IRAN,état voyou s'il en est,ait la bombe nucléaire et menace tout le monde? Comme d'habitude,les bien-pensants,lâches par nature, qui se réfugient dans un pacifisme qui ne peut rien contre des dictatures. En fait des 1938arscomme ceux qui nous ont mené à la deuxième guerre mondiale. La guerre est une sal..rie et personne ne la souhaite. Mais : "si vis pacem, para bellum".
La Réunion est pour la PAIX.
L'Irak n'a pas suffi... La "grande" amérique dans ses basses oeuvres. Le monde marche vraiment sur la tête
Trump : violation du droit international : la riposte va être catastrophique
J’en connais qui doivent être très content derrière leurs écrans que les américains bombardent l’Iran