L'Insee a publié ce jeudi 30 octobre 2025, les statistiques annuelles d’entreprises à La Réunion pour l'année 2023. Sur cette période, 61.440 entreprises réunionnaises ont ainsi créé 9,5 milliards d’euros de valeur ajoutée, pour un chiffre d'affaires de 33,4 milliards d'euros et un investissement s'élevant à 2,5 milliards d’euros. (Photo sly/www.imazpress.com)
Parmi ces entreprises, 57.280 sont indépendantes, soit 93 %, c’est-à-dire qu’elles jouissent d’une autonomie de décision. Elles génèrent la moitié de la valeur ajoutée totale des entreprises réunionnaises.
Les 4.160 autres unités légales (7 %) font partie d’"entreprises au sens économique" selon la loi de modernisation de l’économie (LME) de 2008. Elles génèrent l’autre moitié de la valeur ajoutée. "Parmi elles, 3.250 font partie d’entreprises ayant leur siège social à La Réunion et sont à l’origine de 28 % de la valeur ajoutée globale. Les 910 autres entreprises sont intégrées dans des entreprises ayant leur siège social ailleurs en France et sont à l’origine de 22 % de la valeur ajoutée totale", détaille le rapport de l'Insee.
- L'emploi et la création de richesse portée par les moyennes entreprises -
Toujours selon la publication de l'Insee, les entreprises sont, à La Réunion, très majoritairement de petite taille : sept sur dix n’emploient aucun salarié. Toutefois, l’activité économique de l’île est majoritairement portée par les structures de 10 à 249 salariés. "Elles regroupent 57 % des salariés, réalisent 55 % du chiffre d’affaires et génèrent 46 % de la valeur ajoutée", précise l'étude de l'Insee.
À eux seuls, les secteurs de l’enseignement-santé humaine-action sociale, des services aux entreprises, du commerce de détail hors véhicules et de la construction créent plus de la moitié de la valeur ajoutée. Ces secteurs induisent 53 % de la valeur ajoutée créée par les secteurs non agricoles et non financiers, une proportion plus élevée qu’en moyenne française. "Le taux de marge s’élève à 27 % pour les structures employeuses", indique l'Insee. "Il varie de 8 % dans le secteur de la construction à 56 % dans celui de l’information et communication".
- Une modeste progression -
Concernant la plupart des secteurs non agricoles et non financiers, l'activité continue de progresser en 2023, mais de façon plus modérée qu’en 2022, dans un contexte national de ralentissement économique. Si elle est davantage dynamique dans le secteur des transports et dans l’hébergement-restauration, le taux de marge baisse dans la majorité des secteurs.
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