L'Élysée a annoncé, ce vendredi soir, renommer Sébastien Lecornu au poste de Premier ministre, quatre jours seulement après sa démission. Le chef du gouvernement aura "carte blanche", selon l'entourage du président. Dans la classe politique, les réactions sont partagées. Certains annoncent que leur parti déposera une motion de destitution (Photo : rb/www.imazpress.com)
• Perceval Gaillard, député
Après avoir convoqué sa cour, le pyromane de l'Élysée a décidé de renommer Sébastien Lecornu quatre jours seulement après sa démission. Par sa faute le pays brûle, sombre dans le chaos, se ridiculise aux yeux du monde et Néron/Macron continue à s'amuser avec les institutions. La provocation est totale.
Face à ce triste spectacle nous déposons une nouvelle motion de destitution car le problème venant de l'Élysée c'est donc uniquement à l'Elysée qu'il pourra se régler. Qui peut encore croire qu'avec ce Président en place il sera possible de gouverner en cohabitation ? Qui peut encore croire qu'avec ce Président le résultat de nouvelles élections législatives serait respecté ? Le croire, ou le faire croire, est au mieux de la naïveté au pire de la complicité.
Seule une Présidentielle anticipée peut régler le problème créé par ce princeps fou et déséquilibré. Toute autre solution plongerait encore un peu plus le pays dans l'abîme. Née dans des conditions de quasi-guerre civile, faite sur mesure par et pour un géant, la 5ème République se finit dans les mains d'un mauvais clown même pas drôle. "L'histoire se répète toujours deux fois, la première comme une tragédie et l'autre comme une farce" disait Karl Marx.
• Karine Lebon, députée
Macron s’enferme dans sa bulle pendant que le pays s’enfonce.
Aucun souffle, aucune idée, aucun respect pour les Français.
Cette obstination aveugle est complètement folle. Pendant ce temps, les gens ont de vrais problèmes. Oui, pendant qu’il vit dans son décor doré, le quotidien des gens s’assombrit, des millions de gens galèrent pour vivre dignement, pour se loger, pour se soigner, pour boucler le mois. La vie est chère, les entreprises ferment, les services publics craquent, les salaires stagnent, la planète brûle — et lui nomme Lecornu...
Un tel aveuglement est sidérant…
• Ericka Bareigts
Je prends note de la décision du président de la République de renommer M. Sébastien Lecornu au poste de Premier ministre.
Cette décision, incompréhensible au regard de la situation politique du pays, va une nouvelle fois à l’encontre de la volonté clairement exprimée par les Françaises et les Français.
Depuis des mois, notre peuple exprime un profond désir de changement, de justice sociale et de démocratie réelle.
Au lieu d’entendre cet appel, Emmanuel Macron choisit de poursuivre dans la même voie : celle du mépris, du déséquilibre institutionnel et de l’isolement politique.
Renommer M. Lecornu, c’est prolonger un modèle gouvernemental qui a échoué à rassembler et à répondre aux attentes essentielles des citoyens : le pouvoir d’achat, les services publics, la jeunesse, la transition écologique et la dignité de chacun.
Face à ce déni, la Fédération du Parti socialiste de La Réunion appelle à la censure du prochain gouvernement, afin de redonner la parole au peuple et de permettre une véritable alternance politique.
Nous refusons d’être complices d’une politique qui éloigne encore davantage la France de l’idéal républicain.
Chacun devra prendre ses responsabilités. La nôtre est claire : rester du côté du peuple, fidèle à nos valeurs de justice, d’égalité et de solidarité.
• PLR
Rita Mae Brown l’écrivait dans son roman, "La folie, c’est de faire la même chose encore et encore tout en s’attendant à des résultats différents." La nomination éclair puis la démission de Sébastien Lecornu de son poste de Premier ministre, puis enfin sa nomination à nouveau hier soir ne sont que les derniers épisodes d’une instabilité devenue chronique.
Ce désordre permanent n’est pas un accident : il est la conséquence directe des choix erratiques d’Emmanuel Macron, président qui gouverne à l’instinct et méprise la démocratie, hors-sol et désormais incapable d’assumer la fonction qu’il occupe.
Dans un geste d’histrion, et pour des raisons connues de lui seul, le président de la République a choisi de dissoudre l’Assemblée nationale en juin dernier, plongeant le pays dans l’incertitude.
Il a ensuite refusé de nommer un Premier ministre issu du Nouveau Front Populaire (NFP), pourtant arrivé en tête des élections législatives, préférant piétiner la volonté populaire.
Ce mépris du suffrage universel a ouvert une crise politique sans précédent, une crise de régime manifeste. Des premiers ministres issus du bloc central se sont enchaînés, voués à l’échec car minoritaires à l’Assemblée. La nomination de Lecornu — sans majorité, sans projet et sans légitimité — n’a fait qu’enfoncer le pays un peu plus dans le désordre.
La France n’a plus de cap, plus de cohérence, plus de stabilité.
Les institutions de la Ve République, conçues pour garantir l’autorité de l’État, montrent aujourd’hui leurs limites : elles permettent à un président minoritaire, désavoué par les urnes, de s’accrocher au pouvoir malgré l’évidence de son échec.
Cette situation est une crise de régime au sens plein du terme : le système ne répond plus, la représentation nationale est paralysée, et le peuple est tenu à distance.
Au lieu d’écouter, Emmanuel Macron persiste, avec une surdité ahurissante et un nouveau soufflet infligé à la France.
Il gouverne contre le peuple, contre la logique politique, contre le bon sens démocratique.
Chaque manœuvre institutionnelle, chaque nomination sans issue, chaque discours creux est un camouflet de plus infligé à la France et à la dignité de ses citoyens.
Le PLR appelle au sursaut démocratique, à la démission du président de la République et à l’organisation d’élections générales anticipées.
Il est temps de rendre la parole au peuple, d’ouvrir une nouvelle étape démocratique et de préparer l’avènement d’une Sixième République, fondée sur la responsabilité, la transparence et la participation citoyenne.
La France mérite mieux que cette dérive présidentielle.
Le peuple français, comme le peuple réunionnais, mérite d’être entendu, respecté et représenté.
• Ludovic Sautron
Face à une crise politique sans précédent, marquée par des réformes impopulaires, des promesses non tenues, les décisions politiques semblent de plus en plus déconnectées des réalités quotidiennes vécues par les citoyens au quotidien. Le pouvoir d’achat, l’emploi, le logement, les services publics, les inégalités sociales grandissantes, la sécurité, le transport et le changement climatique, sont des préoccupations qu’on doit prendre en compte. Nous voulons de la transparence, une justice sociale, moins de pression fiscale sur la classe moyenne et les retraités.
Aujourd’hui, la population réclame des actes et non pas des discours ou du marketing politique.
La perte de confiance généralisée dans les politiques par une grande partie de la population s’exprime par un grand mécontentement. Les scandales à répétition, les calculs politiciens et les jeux de pouvoir ont largement entamé la confiance des citoyens envers leurs représentants.
Ce mécontentement se traduit également par des votes protestataires ou une abstention massive lors des élections. Le système politique est en perte de légitimité et de sens, nous avons besoin d’un renouveau démocratique et institutionnel. Pour les nouvelles générations en politique cela deviendra un chemin de croix à la vue de ce qui se passe dans la classe politique.
J’appelle les responsables politiques à entendre ce cri du peuple, à sortir des logiques de confrontation, et à replacer l’intérêt général au cœur de leur action, nous avons besoin de femmes et d’hommes d’Etat. Notre pays, notre île et notre ville mérite mieux que le mépris des aspirations populaires. Elle mérite des institutions à la hauteur des enjeux de notre époque, changement climatique, sécurité, emploi, pouvoir d’achat, logement. Nous avons besoin d’une stabilité qui prendra en compte les attentes de notre population.
Maire des Républicains.
Marre de la droite
Vous êtes mal placés pour donner des leçons.
Pourquoi démissionnerait il.
Il a été élu pour 5 ans .
Même si je ne l’apprécie pas,et cela plongerait la France dans une crise institutionnelle encore pire.
Vous avez aussi appelé à voter pour lui si je ne me trompe.
Vous ne voyez pas plus loin que votre nez ou de votre enveloppe électorale.
C’est triste pour un e député e .
Et même s’il démissionne, s’il n’y a pas de majorité absolue à l’assemblée nationale, ce sera la même chose.
Vous voulez peut être qu’il nomme un premier ministre issu de lfi , ou ps ,groupe qui est troisième et quatrième en nombre de siège à l’assemblée nationale, après la macronie .
Un petit mot pour le PS :
Vous avez vendu votre âme au diable en faisant alliance avec lfi.
C'est triste. J'ai cru en vous pendant des décennies.
Franchement, on ne peut plus faire semblant : Macron ne remplit plus vraiment son rôle. Son impopularité grandit parce qu’il enchaîne des lois inadaptées à la réalité du pays et des promesses jamais tenues.
👉 Réduction du nombre de parlementaires ? Jamais appliquée.
👉 60 milliards d’économies annoncés ? Toujours pas réalisés.
👉 Plus personne à la rue d’ici la fin 2017 ? On est en 2025, et la situation s’est même aggravée.
👉 Réformes démocratiques promises ? Abandonnées ou édulcorées.
Sur le plan international, la France perd en crédibilité. Entre tensions diplomatiques (comme avec Israël ou certains pays africains) et instabilité politique interne, notre voix compte de moins en moins.
Pendant ce temps, l’économie stagne, le pouvoir d’achat souffre, les services publics sont à bout de souffle, et les réformes semblent déconnectées du terrain.
Honnêtement, comment faire confiance à un président qui n’assume ni ses promesses ni ses responsabilités ?
C un peu les 2 comiques la dame Lebon du RN et son 60 secondes pour le dire. 2 inutiles y veut etre maire de st denis. Le ridicule ne tue pas.